Contre l'augmentation de loyer de la librairie Delamain (Paris)

Paris et à vendre, les nouveaux riches l'achètent... Qu'ils soient qataris ou français, ce sont les mêmes, ils ont tout, mais tiennent absolument à ce que tout soit rentable -selon leur vision- autour d'eux dans leurs petits royaumes. La mort de la culture ne leur fait pas peur, car ils pensent pouvoir s'en passer, ou y avoir toujours accès grâce à leur grosse galette. Beaucoup hurlent à l'augmentation des impôts, qui tue la liberté d'entreprendre, mais je vais finir par croire que l'Etat ne fait que s'aligner sur ces possédants qui en veulent toujours plus et voudraient que tout le monde pensent comme eux, mais en restant pauvres, s'il vous plaît... Quand parlerons-nous du scandale des riches qui augmentent les prix des loyers parisiens, et qui tuent les commerces autres que les grandes chaînes de magasins leur appartenant, tuant la liberté de commerce et l'offre diversifiée?

Un commentaire fait allusion à la multiplication des boutiques de chaussures et de parfums, qui rappellent les pains et les poissons d'un gentil rabbin du 1er siècle après lui-même. La bourgeoisie parisienne actuelle n'a plus pour idéal de se constituer des bibliothèques d'honnêtes d'hommes, mais celle de rentrer en boîte de nuit. Plus besoin de librairies, il faut en revanche ne pas être un va-nu-pieds et sentir bon, car danser sur DaftPunk, cela fait transpirer... On a la transpiration que l'on peut.

Réveillez-vous, parisiens, défendez votre ville et refusez la vraie dictature: celle qui vous dit "vous avez le choix, vous êtes libres" pour mieux vous transformer en oranges de Californie. Quant aux réflexions genre "les méchants qataris", laissez-moi rire... Jalousie de personnes qui voudraient jeter hors du temple les marchands, pour mieux installer leurs étals.

LISEZ, vous serez libres.

Et à tous ceux qui ne pensent qu'à l'argent alors qu'ils en ont déjà, je n'ai qu'un seul mot: Salauds!