Non à la suppression de la qualification par le CNU

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Le Chapelier

#455 rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 06:15

Le CNU soufrait d'un défaut de conception, un péché originel : on imagine mal comment un repaire de syndicalistes, par essence clientélistes, aurait pu constituer un réel obstacle au localisme. On comprend mal, également, sa légitimité scientifique...
Au final, le localisme est précisément LA caractéristique du système universitaire français. Si vraiment c'était la mission du CNU que d'empêcher ce fléau, il faut supprimer purement et simplement cette instance archaïque pour son échec manifeste... et prévisible.

Réponses

CNUrigoureux

#457 Re: rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 06:37:36

#455: rempart contre le localisme, la bonne blague

"Le CNU soufrait d'un défaut de conception, un péché originel : on imagine mal comment un repaire de syndicalistes, par essence clientélistes, aurait pu constituer un réel obstacle au localisme..."
Tout est dit ; et là est bien le problème ! Comment "réformer" cette institution, à laquelle un grand nombre d'universitaires semble attaché, afin d'effacer cette tache ?

 

Syndiquée répond à anti-syndicaliste

#474 Re: rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 08:21:25

#455: Le Chapelier - rempart contre le localisme, la bonne blague

Je vous invite à consulter ma réponse "Syndiquée répond à anti-syndicaliste"

#465 Re: La réalité

Vous insultez des personnes dévouées sans preuve.  C'est d'ailleurs l'ultime stratagème proposé par Schopenhauer dans "L'art d'avoir toujours raison" quand on veut avoir raison et qu'on a tord.

Bien sûr que le CNU ne fonctionne pas parfaitement (qui est parfait?). J'ai moi-même été barrée à la première classe des PR car forte opposante syndiquée à la LRU, je me suis marginalisée tandis que d'autres se mettaient de la vaseline (vous ?); donc, j'en ai les témoignages depuis, mon labo avait appelé le président du CNU (grenouilleur, ex de mon labo... non syndiqué, évidemment) pour me barrer. Ce qu'il a fort bien fait durant 4 ans !

Je fus également non qualifiée PR (à 34 ans), la première année, car un de mes rapporteurs (non syndiqué et également un gros grenouilleur devant l'éternel) était en conflit avec mon ex-directeur de thèse.

Je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain. Malgré mes déboires personnels, je soutiens fermement le CNU et déplore seulement que les syndiqués n'y soient pas plus nombreux. Si un syndiqué commence à vriller, il est alors jugé par les autres comme une brebis galeuse.

Au CNU comme au comité national, les syndiqués se battent pour les autres et contre les magouilles. J'en suis témoin.

Si vous y rencontrez des syndiqués se comportant comme des brebis galeuses magouilleuses, je vous invite à alerter leur syndicat. Ils ne seront plus jamais proposés sur les listes.

Ce qui est génant (CNU , CNRS) c'est la façon dont se passent les promotions qui permet d'exclure, d'enterrer de bons dossiers.

Il me semble qu'une étude sérieuse sur les procédures de promotions CNU et CNRS devrait être menée afin qu'une procédure obligatoire à toutes les sections (CNU CNRS) soit mise en place. Que ce soit au CNU ou au Comité National, les magouilles sont réalisées en cassant le groupe devant voter en sous-groupes (avant ou après l'examen des dossiers). C'est là que tout se joue sous pretexte d'efficacité (bien sûr ! l'argument de l'efficacité).

En local, c'est la magouille, le copinage total car pas de démocratie et de syndiqués élus. "Passe-moi le sel, je t'passe le poivre". Incontrôlable et extrèmement défavorable aux femmes, d'autant plus si elles sont syndiquées et actives (faut se faire bien voir du pouvoir ...).