Cette opération est ahurissante. M. Peillon explique qu'il faut arbitrer des crédits en prenant aux "riches", car ils sont payés plus (sans dire qu'ils travaillent plus), pour donner à des "pauvres" ZEP. Or il oublie de dire que ces dernières sont déjà ès très bien dotées financièrement, et que leur principal problème est un problème de management et de support réel du Ministère aux proviseurs et censeurs, et qu'il faudrait peut-être appuyer réellement les professeurs qui tentent pour certains de seulement faire ouvrir des livres (et non pas de les fournir, car ils en ont).
Au lieu de miser sur l'avenir, sur ce qui fait que nous avons quelques lettrés, une culture, et des ingénieurs pour faire des Airbus, M. Peillon préfère parier (pour sa carrière et parce que cela fait plus "peuple" et passe mieux à la télé) sur la dispersion de l'argent sans aucun contrôle en regard, et la médiocrité.
Monsieur Peillon nous explique avec son raisonnement que, quand il sera malade plus tard, il préfèrera bien sur aller se faire soigner par des infirmières mises à égalité avec des médecins quand on aura aboli le concours de médecine, et mis tout NOTRE argent en ZEP, plutôt que d'être soigné par le bon profil actuel d'un bon professeur agrégé de médecine, chef de service.
Mais inutile de poser la question... nous savons où ira Monsieur Peillon, pas là où il aura dépensé en pure perte sans s'occuper des vrais problèmes.

#1288: -

Je suis d'accord, les professeurs de ZEP sont livrés à eux-mêmes par leur hiérarchie et leurs ministres successifs.