24/08/2011 à 15h28 - mis à jour le 24/08/2011 à 15h45 | 43635 vues | 604 réactions

   

Benjamin Brafman évoque des "points obscurs" qu'il aimerait "éclaircir".

http://medias.lepost.fr/ill/2011/08/24/h-4-2574845-1314192160.jpg...

Benjamin Brafman, l'un des deux avocats de Dominique Strauss-Kahn. | MAXPPP

Après l'annonce de l'abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn, l'un de ses avocats s'est exprimé sur l'affaire et a évoqué des "faits qui restent à éclaircir".

Benjamin Brafman a déclaré, lors d'une interview au Parisien, que la défense de DSK se posait "des questions, notamment sur un plan international, et nous n'avons pas de réponse".

De quoi parle-t-il exactement ? Mystère, mais il précise en préambule : "Je ne suis pas le genre de personne à adhérer aux théories conspirationnistes, mais[...] certains faits restent à éclaircir".

Il précise ensuite envisager de poursuivre l'enquête sur "ces points qui nous semblent obscurs".

La théorie du complot, encore et toujours

Dès les premiers jours qui ont suivi l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn, plusieurs interrogations ont fusé.

Les premières rumeurs ont commencé le jour même de l'arrestation, à cause d'un message sur Twitter d'un membre des Jeunes Populaires de l'UMP, qui avait été au courant de l'affaire avant les médias, via un ami américain.

Dans les semaines qui ont suivi, plusieurs membres du PS se sont interrogés de manière générale sur un éventuel piège ou complot, comme François Loncle, Pierre Moscovici Michèle Sabban ou encore Jean-Marie Le Guen.

Leurs interrogations portaient plus particulièrement sur le lien entre le groupe Accor, propriétaire de l'hotel Sofitel, et l'Elysée. La manière dont la présidence a été informée de l'affaire avait fait couler beaucoup d'encre.

Pour Guéant, des accusations "grotesques et scandaleuses"

Claude Guéant, visé par des interrogations de François Loncle portant sur l'heure à laquelle le ministère de l'Intérieur a été prévenu, avait dénoncé ces propos, qualifiant ces insinuations "d'odieuses".

Sa ligne n'a pas changé depuis. Mercredi matin sur Europe 1, il a critiqué les rumeurs propagées au début de l'affaire, mais sans faire référence aux propos de Benjamin Brafman.

"Les accusations proférées par certains amis de DSK ont été grotesques et scandaleuses. Comment voulez-vous que l'Elysée ou quiconque en France instrumentalise la police et la justice de l'Etat de New York ?"