Stop au survol aérien abusif de Bruxelles-Est et aux nuisances environnementales !
Contacter l'auteur de la pétition
Synthèse de la réunion « Survol abusif de la commune » initiée par le Collège de Woluwe-Saint-Lambert jeudi 13 juin 2024 et commentaires :
2024-07-20 07:32:37Présents : Philippe Touwaide, médiateur fédéral pour l'aéroport de Bruxelles-National. Damien Jans, avocat chargé de défendre les intérêts de la commune et de ses habitants dans ce dossier. Le Bourgmestre Olivier Maingain et plusieurs échevin(e)s et personnalités (De Valkeneer, Jaquemyns, Matgen, Charles Six, …). Le médiateur fédéral a présenté ce dossier très complexe et éminemment communautaire. Défenseur des droits des riverains bruxellois, il est lui-même poursuivi en justice ! C’est dire combien le diktat flamand est puissant et ferait n’importe quoi pour défendre ses propres intérêts. En effet « Zaventem », appelé comme tel par les flamants alors que le médiateur qualifie l’aéroport d’Aéroport Bruxelles-National toucherait 7 millions d’euros/mois grâce à sa « république bananière » (sic) ! « Le CEO de Brussels Airport Company nous dévoile un résultat net de 56 millions d’euros en 2023 contre 16 millions en 2022, grâce à une croissance de 17% des passagers. »[1] Je rappelle que les problèmes de santé causés par le bruit des avions à Zaventem coûtent plus d’un milliard d’euros. [2] Faites le calcul coût-bénéfice ! Il faut arrêter de privatiser les bénéfices et de solidariser les pertes et les nuisances. La croissance perpétuelle n’est pas un modèle fiable. Les nuisances sonores et atmosphériques présentes des risques avérés pour la santé et le développement de l’aéroport de Bruxelles-National est incompatible avec les normes actuelles de préservation de l’environnement. Comment faire respecter l’état de droit alors qu’il y a pléthore de décisions de justice sur ce même problème, alors que la légitimité de l’arrêté Gosuin est contestée (de mauvaise foi) par la Région flamande ? Mais cet arrêté semble inattaquable en fait ! Ouf ! La commune de Woluwé-Saint-Lambert a introduit une action contre le renouvèlement du permis d’environnement demandé par l’aéroport qui espère encore accentuer les possibilités de nuisances comme l’augmentation du nombre de décollages, de jour comme de nuit. Monsieur Touwaide qui se bat depuis plus de 20 ans pour faire respecter la loi et le sommeil des Bruxellois est attaqué en justice par l’aéroport, pour harcèlement ! Le ministre Gilkinet, pourtant écolo et ministre fédéral pour la mobilité, obnubilé par les voitures en ville, n’a rien fait dans le dossier avions. Mais l’arbre cache la forêt ! En termes de pollution, un seul avion qui survole Bruxelles correspond à 1.000 voitures qui la traversent. Le passage des avions couterait 1 milliard par an en frais de santé induits par le mauvais sommeil, le stress et les polluants déversés sur nos têtes. Les pistes de solutions ou comment contrer le diktat flamand ? - L’arrêté Gosuin correctement appliqué. - Compter sur le courage politique (qui n’existe pas) pour prendre les bonnes décisions. Nous l’avons constaté avec nos deux ministres écolos ! - Allonger la piste de décollage : refus catégorique de la Région flamande. - Recul de la piste 25L vers l’Est de manière à éviter le survol de la Région Bruxelloise et des zones densément peuplées lors des décollages. Refus net également - Remplacer le virage gauche par de nouvelles trajectoires vers le Nord ! Niet ! - Airport médiation propose notamment ceci : « Répartition équitable des destinations au décollage depuis chaque piste en usage en regroupant tous les vols vers la balise de Chièvres (CIV) de manière équilibrée de 50% de vols sur chaque altitude de virage depuis toutes les pistes utilisées à Bruxelles-National. » Mais à Chièvres se trouverait une base aérienne appartenant à l’armée américaine ! - Le service de médiation propose également, parmi d’autres propositions constructives, mais qui ne semblent pas entendues, de refuser tout accroissement du trafic aérien. - Faire respecter le paiement des astreintes, les infractions des compagnies aériennes par la région bruxelloise grâce aux sonomètres. Dans cette mesure, la Région aurait un véritable levier. Répéter les actions en justice, ce « goutte à goutte » réitéré (dixit Mr Maingain) finirait peut -être un jour par faire respecter l’état de droit. - Recourir aux instances européennes alors que la Cour européenne n’est pas compétente pour ce problème ? Peut-être que la Cour européenne des Droits de l’Homme pourrait nous aider. Quelques solutions proposées lors de cette réunion par Monsieur Touwaide,: 1. Interdire les vols de nuit entre 22h et 7h 2. Diminuer le niveau de bruit des moteurs 3. Diminuer le nombre de vols et refuser tout accroissement 4. Faire décoller les avions au seuil de la piste afin qu’ils soient plus haut pour survoler Bruxelles. Évidemment, il faut prendre un peu plus de temps pour rejoindre le début de la piste et … le temps c’est de l’argent (NB : la Région flamande refuse d’allonger la piste pour l’éloigner un peu de Bruxelles) 5. Limiter le virage gauche aux seuls avions ayant un poids maximum au décollage inférieur à 136 tonnes. Idéalement, cet aéroport devrait être destiné à un trafic passager sans vols cargo ! On peut rêver. La Région flamande et l’aéroport sont encore tout puissants, mais il n’est pas impossible qu’à force de ténacité le vent finisse par tourner en notre faveur ! Nous ne demandons pas l'arrêt de l'aéroport ni son déplacement. Nous demandons une juste répartition des vols au départ de Zaventem étant donné qu’il n’y a pas moyen d'éviter, jusqu’à présent, de survoler une population dense avec toutes les conséquences que cela comporte ! À ce sujet en cas de crash aérien sur bxl, il faut savoir qu’aucun plan catastrophe n’est prévu ! La question de la sécurité et de la prévention des accidents est ici clairement posée. Faut-il attendre comme dans le secteur de la justice (cf. l’attentat du 16/10/2023 à Bruxelles) et celui de la santé (cf. pandémie de la Covid 19) qu’une catastrophe se produise pour que cet enjeu majeur devienne une priorité ? Nous soulevons également des questions importantes concernant la gouvernance de Brussels Airport, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), et les obligations internationales en matière de droits de l'homme et de protection de l'environnement. Soyons clairs : notre plainte est tout à fait légitime. Tout ceci n’est pas qu’une gêne, c’est un préjudice ! N’ayons pas peur de donner notre avis même si vous utilisez l’avion comme mode de transport. La question n’est pas de contester l’existence des avions. Ils sont certes nécessaires. Ce qui est contestable c’est l’excès de survols exclusivement dans une même direction, suivant la même route - vers l’est de Bruxelles (virage court gauche par la piste 25R) -, c’est une répartition inégale des vols à partir de Zaventem dont la partie nord de Bxl est préservée ! Te veel is te veel ! Redonnons un peu d'oxygène aux Bruxellois. Espérons que le nouveau gouvernement bruxellois en particulier et fédéral (cela est moins sûr) puisse faire en sorte que la situation des Bruxellois s'améliore ! N’oubliez pas de signaler tous les vols qui vous semblent trop bruyants ou qui vous survolent trop bas ou encore qui volent la nuit. Placez ce lien dans vos favoris ! https://www.cognitoforms.com/FodMobili.../AIRPORTMEDIATIONFR Continuons le combat ! La situation est grave pour les bruxellois mais elle n’est pas désespérée ! Veillons sur votre santé. Arrêtons de subir (évitons le syndrome de la grenouille cuite[3]) !
[2] Communiqué de Presse, Jaspe Walters, 03 apr 2023. Réf. : Les problèmes de santé causés par le bruit des avions à Zaventem coûtent plus d’un milliard d’euros | Bond Beter Leefmilieu.
[3] Si l'on plonge subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échappe d'un bond ; alors que si on la plonge dans l'eau froide et qu'on porte très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdit ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée. Cette fable est une mise en garde contre une habituation conduisant à ne pas réagir à une situation grave.
Michelet et Comité de Quartier Dries
Une initiative intéressante du Bond Beter Leefmilieu contre le renouvellement du permis d l'aéroport de zaventem en copie ici !
2024-05-30 19:15:11Sent: Thursday, May 30, 2024 9:55:12 AM
To: jmichelet@live.be <jmichelet@live.be>
Subject: Nous entamons la bataille juridique contre le renouvellement de la licence de l'aéroport de Bruxelles. Continuez à nous soutenir !
|
Michelet et Comité de Quartier Dries
L’écologie a-t-elle sauvé notre environnement ?
2024-05-13 07:35:06Un tout grand merci, en tout cas, à notre ministre de la mobilité, écologiste de surcroit surtout quand la santé et l’environnement sont durement touchés, pour avoir défendu âprement les Bruxellois dans leur combat contre les nuisances aériennes abusives ! Que dire d’un ministre qui a le pouvoir de changer la situation et qui ne le fait pas ! J’ai envoyé un dernier courriel au ministre Gilkinet le 19/04/24 reprenant les points cités ici sans avoir reçu de réponse ! Ce leadership est amoral : seule la réussite de l’entreprise compte, même au détriment de l’environnement et de la société. Un avion survolant la région de Bruxelles-Est toutes les 3 minutes voire toutes les minutes cela ne fait pas tilt ! À l’heure actuelle, la situation est pire qu’avant la réponse favorable de la ministre de la Région flamande pour prolonger éternellement le permis d’environnement de l’aéroport de Zaventem. Il faut croire que cette autorisation de survol abusif a démultiplié l’effort d’envahissement de Bruxelles Est ! L’aéroport de Zaventem c.-à-d. Brussels Airport[1], société commerciale privée (Cie commerciale privée Brussels Airport Company) est une société du passé ! La prospérité ne peut pas aller de pair sans le bien des gens. Le profit n’est pas un problème, mais il doit être au service des parties prenantes multiples. Or cette partie de la population de bxl-Est n’est pas prise en compte du tout. Il est encore utile de préciser que « La Flandre est indirectement actionnaire de Brussels Airport à travers la société d'investissement PMV. Plus encore que les généreux dividendes, la Flandre obtient ainsi un pouvoir de décision ».[2] Les deux principaux actionnaires sont « l’État belge via la société fédérale de participation et d’investissement (SFPI) et le fonds de pension canadien RREO. Ce sont les libéraux flamands qui administrent l’aéroport. »[3] L’intérêt de cette compagnie est de faire voler des avions tant que le gouvernement ne le lui interdit pas. Mais ce gouvernement est complice, car il n’a rien décidé améliorant notre situation. Que du contraire, le permis d’environnement accordé a augmenté encore les nuisances et donc les profits de certains ! Quand arrêterons-nous de faire porter à la collectivité les nuisances d’une minorité privée qui engrange les bénéfices de cette activité économique ? Conclusion de tout cela : la seule solution pour se faire respecter, pour faire respecter une demande légitime, modérée et solidaire d’une meilleure répartition des routes aériennes, à l’instar de la décision du tribunal de première instance de Bruxelles condamnant l’État fédéral au sujet de la piste 01, serait également la voie judiciaire. Je vous invite donc à interpeller vos représentants politiques, les différentes associations, où les avocats spécialisés des différents pouvoirs communaux et associations qui pourraient se mobiliser en force et agir en justice.
[1] Brussels Airport Company (BAC) a deux actionnaires directs : le consortium BAISA et le gouvernement fédéral belge par le biais de la Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij (FPIM/SFPI). BAISA détient 75% des actions, FPIM/SFPI 25%. Le consortium BAISA comprend le fonds de pension canadien Ontario Teachers' Pension Plan (OTTP), le fonds de pension néerlandais APG, l'investisseur australien QIC, l'investisseur suisse Swiss Life, le partenaire du marché financier du secteur public de la Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie TCorp et le fonds d'investissement du gouvernement japonais (GPIF). [2]https://www.lesoir.be/265346/article/2019-12-06/update-la-flandre-devient-indirectement-actionnaire-de-brussels-airport-2 [3] Le Vif 12/10/2023.
Michelet et Comité de Quartier Dries
Réactions au permis d'environnement octroyé par le gouvernement flamand au détriment des bruxellois !
2024-04-08 19:05:49La commune de Woluwe-Saint-Pierre va déposer plusieurs recours contre le nouveau permis d’environnement de l’aéroport de Zaventem. Le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre, Benoît Cerexhe ne fait pas confiance au comité de suivi qui doit être mis en place. Suite :
Un espoir pour les bruxellois. Nous espérons aussi une mobilisation des autres 18 communes bruxelloises et communes périphériques !
Interpellez la commune où vous habitez ainsi que les diverses associations pour la défense des riverains impactés par le survol aérien abusif.
Michelet et Comité de Quartier Dries
Modèle de lettre à envoyer au ministre fédéral de la mobilité
2024-02-25 12:30:03Bonjour à toutes et à tous,
Pour ceux et celles qui souhaitent disposer d’un modèle de courrier adressé au Ministre de la Mobilité, je vous propose le suivant :
Vous pouvez bien sûr le modifier, le personnaliser et l’enregistrer en pdf. Vous pouvez également le transférer à un maximum de personnes !
Je rappelle l’adresse mail du ministre écolo Gilkinet : info@gilkinet.fed.be
"Monsieur le Ministre,
Je me permets de vous envoyer ce courriel en fichier attaché afin d’attirer une nouvelle fois votre attention sur les nuisances aériennes extrêmes que nous subissons à Bruxelles et en particulier à Bxl-Est. Dans l’attente de votre réponse et surtout d’une décision salutaire pour la région Bruxelloise, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.
Signature vous permettant de vous situer : Nom et prénom Adresse:
Fichier attaché :
« Comme tout résident de Bruxelles, je ne fais que subir les nuisances aériennes en particulier les survols excessifs et les conséquences sur la santé et l’environnement. Nous sommes victime de survols au départ de la piste 25R virage gauche court. Le survol intensif par le virage à gauche court concentre de manière inadmissible la majorité des décollages au départ de l’aéroport. En tant que Bruxellois(e) nous avons besoin d’une action immédiate de votre part pour changer les routes aériennes afin de réduire ces nuisances. Nous proposons des solutions alternatives, notamment la modification des routes aériennes pour éviter les zones densément peuplées, ainsi que la réduction du trafic aérien. P.ex. le recul de la piste 25L vers l’Est de manière à permettre les décollages par un virage à gauche sans survoler la Région bruxelloise et les zones densément peuplées de sa périphérie. D’autres solutions ont, par ailleurs, été proposées par l’enquête Envisa notamment et par « Airport Mediation » qui propose ceci : « Répartition équitable des destinations au décollage depuis chaque piste en usage en regroupant tous les vols vers la balise de Chièvres (CIV) de manière équilibrée de 50% de vols sur chaque altitude de virage depuis toutes les pistes utilisées à Bruxelles-National. » Ce service propose également, parmi d’autres propositions constructives, mais qui ne semblent pas entendues, de refuser tout accroissement du trafic aérien. Ces suggestions proviennent de sources indépendantes et elles ont pour but de trouver des solutions équitables et durables. Nous rappelons également les études sur les effets néfastes du bruit et des émissions provenant du trafic aérien sur la santé, ainsi que sur l'empreinte écologique de l'aéroport. L’enquête publique concernant la prolongation du permis d’environnement de l’aéroport de Zaventem a été programmée de manière à limiter très fortement le nombre de plaintes compte tenu de la complexité de la procédure. Qu’en est-il de la responsabilité du gouvernement à agir pour protéger la santé des citoyens et l'environnement. Nous insistons sur la responsabilité sociétale de l'aéroport et appelons à un équilibre entre l'activité économique et la santé publique. Nous vous invitons, Mr le Ministre à adopter une législation pour limiter le trafic aérien et ses nuisances. Le changement des routes aériennes et les procédures de vol ne sont-ils pas du ressort du fédéral ? Laisseriez-vous à un autre parti politique que le vôtre « l’opportunité » de stopper le survol aérien abusif de Bruxelles, et donc d’opérer un changement de routes aériennes dans une juste répartition respectant la santé des Bruxellois ? Votre visée politique écologique n’est-elle pas de veiller à un équilibre environnemental et à préserver la santé des citoyens-riverains ? »
Michelet et Comité de Quartier Dries
je vous invite à écrire au ministre de la mobilité Mr Gilkinet (adresse courriel : info@gilkinet.fed.be), qui en tant que ministre fédéral a le pouvoir, seul, de faire modifier les routes aériennes et les procédures de vol
2024-02-23 15:46:33Bonjour à tous,
Nous constatons tous, nous bruxellois et bruxelloises que les nuisances aériennes sont toujours, hélas, omniprésentes, voire pires qu’auparavant et pernicieusement lancinantes. Alors que « Les compagnies aériennes gagnent énormément d’argent pour le moment et je dirais que c’est de bonne guerre » (sic) ! (Interview du directeur général d’ACI Europe)[1], je rappelle que nous sommes victime de survols au départ de la piste 25R virage gauche court. La guerre donc au lieu de la solidarité !
Que font nos deux ministres écologistes l’un au fédéral et l’autre au régional Bruxellois ?
L’enquête publique concernant la prolongation du permis d’environnement de l’aéroport de Zaventem a été programmée de manière à limiter très fortement le nombre de plaintes compte tenu de la complexité de la procédure. En effet, il fallait entrer dans le guichet flamand, s’identifier via « Itsme » ou un lecteur de carte d’identité et ensuite plonger dans un univers 100% néerlandophone. C’était donc très compliqué pour ceux qui n’ont pas la connaissance de la langue de Vondel ainsi que pour les personnes âgées qui ne maîtrisent pas les nouvelles technologies ! On peut aussi se poser la question sur le timing de cette enquête en pleines vacances scolaires ! Dans cette enquête publique, il a été demandé de manière générale, notamment, que le futur permis d’environnement prévoie le recul de la piste 25L vers l’Est de manière à permettre les décollages par un virage à gauche sans survoler la Région bruxelloise et les zones densément peuplées de sa périphérie. D’autres solutions ont, par ailleurs, été proposées par l’enquête Envisa notamment et par « Airport Mediation » qui propose ceci : « Répartition équitable des destinations au décollage depuis chaque piste en usage en regroupant tous les vols vers la balise de Chièvres (CIV) de manière équilibrée de 50% de vols sur chaque altitude de virage depuis toutes les pistes utilisées à Bruxelles-National. » Ce service propose également, parmi d’autres propositions constructives, mais qui ne semblent pas entendues, de refuser tout accroissement du trafic aérien. Ces suggestions proviennent de sources indépendantes et elles ont pour but de trouver des solutions équitables et durables.
L’important n’est-il pas, en refusant tout accroissement du trafic aérien, de trouver un équilibre entre le développement économique et la préservation de l'environnement et du bien-être des citoyens ? Je rappelle que le survol intensif par le virage à gauche court concentre de manière inadmissible la majorité des décollages au départ de l’aéroport. Dans ce couloir de vols se situe précisément l’hôpital Saint Luc -UCL ! La question de la sécurité et de la prévention des accidents est ici clairement posée. Faut-il attendre comme dans le secteur de la justice (cf. l’attentat du 16/10/2023 à Bruxelles) et celui de la santé (cf. pandémie de la Covid 19) qu’une catastrophe se produise pour que cet enjeu majeur devienne une priorité ? Je rappelle ici la responsabilité de l’aéroport de Zaventem en tant qu’engageant la responsabilité sociétale de son entreprise (RSE) ainsi que le principe de précaution[2] qui incombe à tout gouvernement.
Par ailleurs, le système « quota count » proposé par le ministre fédéral de la Mobilité Mr Gilkinet est certes une avancée, mais est-elle suffisante au vu de l’ampleur des nuisances ?
Je rappelle ici également quelques points importants : « L'année dernière, dans une étude commandée par Bond Beter Leefmilieu, le cabinet d'études Envisa a révélé à quel point le bruit d'un trafic aérien intense est préjudiciable. Jusqu'à une distance de plus de 30 km de l'aéroport, plus de 50 000 riverains courent un risque fortement accru de maladies cardiovasculaires. Mais les émissions de poussières ultrafines et les substances cancérigènes mettent également en péril la santé des travailleurs et des riverains. En outre, l'aéroport a une énorme empreinte écologique. Par exemple, ses émissions annuelles d'oxyde d'azote sont six fois plus élevées que les émissions prévues du craqueur d'éthane très controversé d'Ineos dans le port d'Anvers. Et aucune entreprise en Belgique n'émet autant de CO2 que Brussels Airport, si l'on tient compte du trafic aérien au départ et à l'arrivée. »[3] Autre point d’attention : "Le bureau d'études Transport & Mobility Leuven a calculé que la suppression progressive des vols de nuit et des vols court-courriers entraînerait un gain annuel d'environ 400 millions d'euros sur le plan de la santé et de l'environnement. Dans le même temps, il existe un grand potentiel de sécurisation de l'emploi. L'étude montre que le rail emploie plus de personnes par passager-kilomètre que l'aviation. L'emploi peut donc augmenter si des programmes de recyclage et d'accompagnement des travailleurs et des demandeurs d'emploi sont mis en place à temps. Les solutions sont donc disponibles. Il appartient maintenant à la ministre Demir d'imposer à l'aéroport des objectifs et des mesures clairs afin de réduire considérablement le bruit et les émissions, et d'investir dans les technologies de l'avenir. Nous pourrons ainsi maintenir les niveaux d'emploi et de connectivité de notre pays tout en protégeant la santé des résidents locaux, des travailleurs et de l'environnement ».[4]
Quand arrêterons-nous de faire porter à la collectivité les nuisances d’une minorité privée qui engrange les bénéfices de cette activité économique ?
Aussi je vous invite à écrire au ministre de la mobilité Mr Gilkinet (adresse courriel : info@gilkinet.fed.be), qui en tant que ministre fédéral a le pouvoir, seul, de faire modifier les routes aériennes et les procédures de vol et le pousser à prendre les décisions qui s’imposent sachant aussi que nous sommes en période préélectorale !
Personnellement, j’ai envoyé un deuxième courriel (le premier datant du 03/11/2023 concernant, notamment, la surutilisation de la route virage gauche via la piste 25, et la réponse du ministre du 8/11/2023) ce 1 février auquel je n’ai pas encore reçu de réponse. Notre ministre fédéral de la Mobilité laisserait-il à un autre parti politique que le sien (écologiste) « l’opportunité » (s’il est un autre parti politique qui irait à la manœuvre ! ?) de stopper le survol aérien abusif de Bruxelles, et donc d’opérer un changement de routes aériennes dans une juste répartition respectant la santé des Bruxellois ? La visée politique écologique n’est-elle pas de veiller à un équilibre environnemental et à préserver la santé des citoyens-riverains ?
[1] Article de la Libre Belgique du 27/01/2024, « Prendre l’avion va devenir plus cher » Interview de Mr Olivier Jankovec,DG d’ACI qui est l’organisme professionnel qui représente les intérêts collectifs des aéroports européens.
[2] Au niveau européen, le principe de précaution a été inscrit dans le traité de Maastricht en 1992. Il figure désormais à l'article 191 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne parmi les principes qui sous-tendent la politique environnementale de l'Union européenne (les autres principes sont le principe d'action préventive ; le principe de la correction, par priorité à la source, des atteintes à l’environnement ; et le principe du pollueur-payeur.)
[3] Communiqué de presse du Bond Beter Leefmilieu Vlaanderen vzw du 16/01/20124. Réf. Web : https://drive.google.com/file/d/13M6R0Ye2Sy6yeOS_q2UCKeN_oDc5gfRn/view
[4] Communiqué de presse du Bond Beter Leefmilieu Vlaanderen vzw du 16/01/20124. Réf. Web : https://drive.google.com/file/d/13M6R0Ye2Sy6yeOS_q2UCKeN_oDc5gfRn/view
Michelet et Comité de Quartier Dries
Manifestez-vous avant qu'il ne soit trop tard et transférez à un maximum de Bruxellois !
2024-01-07 13:21:45Manifestez-vous ! Après ce lundi 8 au soir il sera trop tard !
D’après les récentes observations (cf. journal La Libre Belgique de ce samedi 6 janvier) très peu de bruxellois ont réagi à cette enquête publique. Or c’est le seul moyen de faire entendre notre voix et les décisions qui seront prises par la région flamande seront irréversibles dixit l’Association Bruxelles Air Libre. A ce jour 1900 réclamations ont été introduites sur la plateforme de la Région Flamande, dont 700 provenant de la Région bruxelloise. C’est relativement peu au regard des quelques 100.000 Bruxellois gênés par le bruit des avions.
Il est vrai que la procédure est complexe ! On peut aussi se poser la question sur le timing de cette enquête, en pleines vacances scolaires !
J’en rappelle la procédure : via internet : Cliquez sur ce lien : https://environnement.brussels/media/13698/download?inline
Sinon par courrier postal : Jusqu’au 8 janvier 2024 inclus, vous pouvez réagir à l’enquête publique. Vos commentaires et vos réactions en français ou en néerlandais doivent être introduits via la plateforme “Omgevingsloket” ou par courrier papier dans une des 4 communes suivantes :
Zaventem : College van burgemeester en schepenen - Diegemstraat 37 - 1930 Zaventem Steenokkerzeel : College van burgemeester en schepenen - Orchideeënlaan 17 - 1820 Steenokkerzeel Machelen : College van burgemeester en schepenen - Woluwestraat 1 - 1830 Machelen Kortenberg : College van burgemeester en schepenen - Dr V. De Walsplein 30 - 3070 Kortenberg
Michelet et Comité de Quartier Dries
Comment participer à l’enquête publique pour le renouvellement du permis de l’aéroport de Bruxelles-National ? A remettre avant le 8 janvier !!!
2024-01-02 08:56:19Voici la procédure à suivre : Introduire sa réclamation en ligne – Explications de la procédure (à faire sur un ordinateur)
1. Allez sur Omgevingloket Identifiez-vous avec Itsme – Itsme va vous demander de sélectionner sur votre téléphone la même icone que celle affichée à l’écran de votre ordinateur (vous pouvez choisir également un autre mode d’identification eID par exemple)
2. Vous arrivez sur la page de réclamation a. Indiquez votre adresse e-mail Choisissez une des 4 communes destinataire de votre réclamation (peu importe laquelle) Laissez coché « Ik dien een bezwaarschrift in eigen naam in » (Je dépose une opposition en mon nom propre) Cochez « Vink dit vakje aan als uw persoonsgegevens mogen worden bekendgemaakt » (Cochez cette case si vos données personnelles sont susceptibles d’être divulguées)
Ecrivez votre réclamation dans le cadre « Inhoud van het bezwaarschrift » Cochez « Ik verklaar dat mijn bezwaarschrift volledig is en klaar is om in te dienen » (Je certifie que mon opposition est complète et prête à être déposée) Cliquez sur le bouton bleu « Bezwaarschrift indienen » (Déposer une réclamation) Vous recevrez un e-mail de confirmation. Nous vous demandons de le transférer, ainsi qu’une copie de votre réclamation à airport@environnement.brussels.
Procédure explicative inspirée de celle de la Commune de Woluwé-St-Pierre. Référence : https://environnement.brussels/citoyen/news/2023/participez-lenquete-publique-pour-le-renouvellement-du-permis-de-laeroport-de-bruxelles-national https://environnement.brussels/media/13698/download?inline
Michelet et Comité de Quartier Dries
Enquête publique concernant le permis d'environnement de l'aéroport de Zaventem
2023-12-19 09:53:29Bonjour,
L'enquête publique concernant le renouvellement du permis d'environnement de l'aéroport de Zaventem a démarré. Il est indispensable de faire entendre nos voix dans cette enquête publique (avant le 8 janvier !!!) qui constitue une réelle opportunité pour respecter les riverains de cet aéroport qui je le répète est un acteur privé, une société commerciale privée (Cie commerciale privée Brussels Airport Company). L’intérêt de cette compagnie est de faire voler des avions tant que le gouvernement ne le lui interdit pas ! A l'heure actuelle, inutile de préciser que nous sommes encore envahis et harcelés par des survols massifs concentrés sur notre région et en particulier sur Bxl-Est. Nous en subissons non seulement les nuisances sonores mais aussi les nuisances atmosphériques dont on ne parle que très peu.
A nos claviers pour espérer un changement respectant la dignité des citoyens bruxellois !
Voici un modèle de réaction (copier-coller), (celui de woluwé saint lambert) : https://www.woluwe1200.be/permis-denvironnement-de-laeroport-de-bruxelles-national/
Voici le modèle de bxl-environnement : https://environnement.brussels/citoyen/news/2023/participez-lenquete-publique-pour-le-renouvellement-du-permis-de-laeroport-de-bruxelles-national?fbclid=IwAR0TnwvjnKfgtel6TKvhbKYOmU0J3P8nh1n_izkfmfsQD85WyR_1utwKw5k_aem_AcRvhGgVU7Z0k5JPpoA9VkLFBbixsA7HBnHan4bjFRnD-QINmo2sFI0lldkNxVWmdqzFrH2q6OOgTp2mg0oKP3L1
Pour envoyer votre réaction voici la marche à suivre : Lien utile : Aller sur ce même site de bxl-environnement dans « comment participer à l’enquête » : Introduire sa réclamation en ligne – Explications de la procédure (à faire sur un ordinateur) (.docx)
Michelet et Comité de Quartier Dries
Voici la réponse du ministre Gilkinet à mon courriel du 3/11/23
2023-12-01 15:41:48Votre courriel du 3 novembre dernier m’est bien parvenu. Je l’ai lu avec beaucoup d’attention.
Je suis bien conscient de l’impact que les nuisances sonores génèrent pour les riverains de l’aéroport que vous êtes, d’autant plus quand les conditions météorologiques s’en mêlent. Je veux vous rassurer sur ma volonté d’agir pour améliorer le confort de vie de toutes celles et tous ceux qui souffrent aujourd’hui de ces nuisances.
C’est pourquoi j’ai déposé le 14 juillet sur la table du Gouvernement un projet d’Arrêté ministériel qui consiste à proposer plus de silence aux heures les plus sensibles, via les niveaux de bruit autorisés pour les avions qui décollent ou atterrissent à l’aéroport de Bruxelles-National (système « Quota Counts »). En plus de l’interdiction totale des vols de nuit, mon projet tend en effet en parallèle à améliorer la tranquillité tôt le matin et en soirée, ainsi que les week-ends et jours fériés. Un mécanisme de plafonnement global et par période du bruit permettra en outre d’éviter un report des vols. Hors de question de garantir des nuits silencieuses au prix de matinées infernales, par exemple.
Voici le lien vers une présentation plus détaillée : https://gilkinet.belgium.be/fr/r%C3%A9vision-des-niveaux-de-bruits-maximum-autoris%C3%A9s-pour-chaque-avion-%C3%A0-l%E2%80%99a%C3%A9roport-de-bruxelles.
Tous les acteurs du dossier sont désormais placés devant leur responsabilité : protéger la santé des riverains et garantir un avenir économique durable pour le secteur aérien ou laisser se perpétuer une situation insoutenable. Je concerte actuellement l’ensemble des acteurs économiques du secteur et les partenaires sociaux.
Outre le projet de révision des niveaux de bruit autorisés, je travaille depuis le début de la législature à des solutions structurelles pour réduire les nuisances sonores :
- La mise en œuvre d’un nouveau système de redevances variables (https://gilkinet.belgium.be/fr/a%C3%A9roport-de-bruxelles-national-un-nouveau-syst%C3%A8me-de-redevances-terminales-pour-favoriser-une) à l’aéroport de Bruxelles-National pour encourager les compagnies à renouveler leur flotte et utiliser des avions plus performants. Le système en place depuis le 1er avril 2023 dernier décourage aussi les vols de nuit, du soir, du matin tôt ou le week-end, de façon à réduire progressivement l’impact pour les populations survolées ;
- L’amélioration des techniques de vol via la mise à jour de procédures de vol pour diminuer les nuisances sonores. Concrètement, les avions pourront par exemple voler « plus longtemps plus haut » à l’atterrissage et « plus vite plus haut » au décollage. Un financement spécifique est prévu pour pouvoir mettre ces techniques en test au plus vite ;
- La création d’une autorité indépendante de contrôle des nuisances sonores, semblable à celle qui existe en France de façon à garantir que les actions qui seront prises soient appliquées et respectées.
- J’ai également pris l’initiative à la mi-juin de concerter les régions pour la suppression de tous les vols sauts de puce (liaisons aériennes internes à la Belgique, en particuliers les jets privés). Ces vols sont un non-sens écologique et économique. Et des nuisances sonores facilement évitables. Le projet d’Arrêté royal est désormais en discussion avec mes partenaires du gouvernement.
Je continuerai par ailleurs le combat au niveau européen pour supprimer l’exonération d’accises sur le kérosène et revoir la taxe sur les billets d’avions. C’est un non-sens alors que nous devons encourager les déplacements plus respectueux de l’environnement. J’ai récemment rebondi positivement par rapport à la proposition du ministre français des Transports de taxer les billets d’avions afin d’en augmenter le prix en Europe.
Je le répète, je suis bien conscient du problème qui se pose et des enjeux pour la qualité de vie des riverains de l’aéroport. Je regrette, comme vous, qu’aucune solution n’ait pu être trouvée depuis tant d’années dans ce dossier. Il est impossible de déplacer l’aéroport, et les mesures de sécurité qui justifient l’usage des configurations alternatives de pistes doivent s’appliquer. Dans ce contexte, je me battrai jusqu’au bout pour défendre les mesures de mon plan d’actions pour que les riverains de l’aéroport puisse retrouver autant que possible un cadre de vie apaisé.
Vous pouvez compter sur ma détermination.
Je vous prie de recevoir, chers membres de la famille Michelet, mes salutations les plus sincères.
Georges Gilkinet
|
Georges Gilkinet |
Finance Tower, Boulevard du Jardin Botanique 50 - 1000 Bruxelles Finance Tower, Kruidtuinlaan 50 – 1000 Brussel |
oici
Michelet et Comité de Quartier Dries