DEFENDONS LES DROITS DES PATIENTS AUX SOINS DE SECTEUR
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Chers amis signataires
2014-12-22 22:24:17Chers amis signataires,
Vous êtes plus de 2000, depuis 1 an, à vous être engagés à nous soutenir dans notre action, défendre et maintenir le travail de secteur auprès des enfants et leur famille en refusant le projet de la direction de l’hôpital Sainte-Anne, soit le regroupement de 3 centres médico psychologiques (CMP) extra hospitaliers, répartis dans le XIV arrondissement, vers un seul site, l’ancien institut de puériculture de Paris (IPP), 26 boulevard Brune 75014 Paris.
Quelles nouvelles aujourd’hui ?
Face au mur d’incompréhension et d’inflexibilité de la direction de l’hôpital et sans réponse favorable à notre demande de rendez-vous, de la Ministre de la Santé, puis du Directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS), quelques semaines avant la date fatidique du déménagement en juillet 2014, nous avons envoyé la pétition à Madame la Ministre.
A ce jour, pas de nouvelle, et…nous avons déménagé !
Que vaut l’engagement de plus de 2000 pétitionnaires aux yeux des pouvoirs publics ?
Rien !
Et maintenant, où sommes-nous ?
Alors que le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHS-CT) n’a pas rendu son avis sur l’état du lieu, nous sommes regroupés au 3ème étage de l’ancien IPP sur un long couloir d’hôpital de 150 ms, impersonnel et peu animé.
La configuration et l’aménagement du lieu ne permettent ni de différencier et de repérer chaque CMP, ni d’accueillir convenablement en ambulatoire les enfants et leur famille en toute confidentialité et en toute sécurité.
Situation d’autant plus inadmissible que nous recevons régulièrement les enfants, sur du long terme, contrairement à des consultations d’expertise ponctuelles à l’hôpital.
Que sont devenus ceux pour qui ce nouveau lieu est trop éloigné pour poursuivre leurs traitements ?
Où vont maintenant les enfants du XIV arrondissement, qui ont besoin de rencontrer des équipes de CMP, s’ils habitent également à trop grande distance du 26 boulevard Brune ?
Au total, nous sommes dans un lieu de consultations hospitalières qui n’a rien à voir avec les lieux d’écoute et de soins de secteur, de petite taille, « en ville », proches des lieux de vie des enfants (maison, école…) qui permettent un accueil suivi dans la continuité et la diversité des soins psychologiques, pédagogiques, socio éducatifs.
Nous venons d’apprendre qu’en raison de nouvelles restrictions budgétaires, le personnel médical s’est engagé à choisir quels postes « seront rendus » à l’administration, lors des prochains départs à la retraite.
Au cours d’un entretien accordé en 2000 à C.Talbot-Lengellé pour la revue « Santé Mentale », le psychiatre Lucien Bonnafé, l’un des pionniers de la psychiatrie de secteur, évoquait le droit pour chacun souffrant psychiquement d’avoir à proximité de chez soi de quoi faire face à son problème, « c’est une question de droits de l’homme et du citoyen » disait-il.
Les droits de l’homme et du citoyen deviendraient-ils une « variable d’ajustement » dans le domaine de la politique de santé publique ?
Et maintenant, quel avenir ?
Ce que nous craignions hier, nous le vérifions aujourd’hui.
Sous nos yeux, l’offre de soins de secteur s’effrite, manque de personnel, rétrécissement de notre champ d’action à un seul lieu d’accès possible, hospitalier et excentré.
Aidés des syndicats, nous devons encore faire reconnaître des conditions de travail décentes auprès du CHS-CT.
Dans ce contexte, le temps et la place accordés à une pensée en marche, réflexive, rigoureuse, créatrice, de l’ensemble des équipes au service des enfants et leur famille, s’effilochent, le travail clinique pour lequel nous sommes réunis, s’épuise.
Lors du meeting du 1er novembre 2014 organisé par le collectif des 39, nous avons pris connaissance des problèmes analogues aux nôtres, vécus par d’autres équipes de secteur en France.
De fait, acteurs de terrain dans l’Hexagone, nous voyons bien que les pouvoirs publics sont en train d’organiser un nouveau découpage territorial de la psychiatrie française, la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT), issue de la loi de 2009 « Hôpital Santé Patients Territoire » (HSPT), visant des « coopérations hospitalières publiques » en définissant une « stratégie commune » et « la mutualisation des moyens » pour « améliorer la performance des établissements de santé » et ce , bien sûr, dans un contexte de restrictions budgétaires. Cela nous est annoncé sous couvert de maintenir le travail de secteur… dans les faits celui-ci est en train de disparaître alors qu’il fait ses preuves auprès des enfants et leur famille.
Les modalités de ces réorganisations ne semblent-elles pas inspirées de celles qui existent déjà dans d’autres domaines du secteur privé ?
Jusqu’à quelle limite accepterons-nous d’être malmenés et de voir notre outil de travail être démantelé petit à petit ?
A l’heure qu’il est, la pétition tourne toujours et, une chose est sûre, merci à vous, signataires, vous nous encouragez.
V.DUROUSSEAU
Collectif14
COLLECTIF 14
Chers amis signataires
2014-12-14 18:39:57Chers amis signataires,
Vous êtes plus de 2000 à vous être engagés à nous soutenir dans notre action, défendre et maintenir le travail de secteur auprès des enfants et leur famille en refusant le projet de la direction de l’hôpital Sainte-Anne, soit le regroupement de 3 centres médico psychologiques (CMP) extra hospitaliers, répartis dans le XIV arrondissement, vers un seul site, l’ancien institut de puériculture de Paris (IPP), 26 boulevard Brune 75014 Paris.
Quelles nouvelles aujourd’hui ?
Face au mur d’incompréhension et d’inflexibilité de la direction de l’hôpital et sans réponse favorable à notre demande de rendez-vous, de la Ministre de la Santé puis du Directeur de l’Agence Régionale de Santé (ARS), quelques semaines avant la date fatidique du déménagement en juillet 2014, nous avons envoyé la pétition à Madame la Ministre. A ce jour, pas de nouvelle et…nous avons déménagé !
Que vaut l’engagement de plus de 2000 pétitionnaires aux yeux des pouvoirs publics ? Rien !
Et maintenant, où sommes-nous ?
Alors que le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHS-CT) n’a pas rendu son avis sur l’état du lieu, nous sommes regroupés au 3ème étage de l’ancien IPP sur un long couloir d’hôpital de 150ms, impersonnel et peu animé.
La configuration et l’aménagement du lieu ne permettent ni de différencier et de repérer chaque CMP, ni d’accueillir convenablement en ambulatoire les enfants et leur famille en toute confidentialité et en toute sécurité.
Situation d’autant plus inadmissible que nous recevons régulièrement les enfants, sur du long terme, contrairement à des consultations d'expertise ponctuelles à l'hôpital.
Que sont devenus ceux pour qui ce nouveau lieu est trop éloigné pour poursuivre leurs traitements ?
Où vont maintenant les enfants du XIV arrondissement, qui ont besoin de rencontrer des équipes de CMP, s’ils habitent également à trop grande distance du 26 boulevard Brune ?
Au total, nous sommes dans un lieu de consultations hospitalières qui n’a rien à voir avec les lieux d’écoute et de soins de secteur, de petite taille, « en ville », proches des lieux de vie des enfants (maison, école…) qui permettent un accueil suivi dans la continuité et la diversité des soins psychologiques, pédagogiques, socio éducatifs.
Nous venons d’apprendre qu’en raison de nouvelles restrictions budgétaires, le personnel médical s’est engagé à choisir quels postes « seront rendus » à l’administration, lors des prochains départs à la retraite.
Au cours d’un entretien accordé en 2000 à C.Talbot-Lengellé pour la revue « Santé Mentale », le psychiatre Lucien Bonnafé, l’un des pionniers de la psychiatrie de secteur, évoquait le droit pour chacun souffrant psychiquement d’avoir à proximité de chez soi de quoi faire face à son problème, « c’est une question de droits de l’homme et du citoyen » disait-il.
Les droits de l’homme et du citoyen deviendraient-ils une « variable d’ajustement » dans le domaine de la politique de santé publique ?
Et maintenant, quel avenir ?
Ce que nous craignions hier, nous le vérifions aujourd’hui.
Sous nos yeux, l’offre de soins de secteur s’effrite, manque de personnel, rétrécissement de notre champ d’action à un seul lieu d’accès possible, hospitalier et excentré.
Aidés des syndicats, nous devons encore faire reconnaître des conditions de travail décentes auprès du CHS-CT.
Dans ce contexte, le temps et la place accordés à une pensée en marche, réflexive, rigoureuse, créatrice, de l’ensemble des équipes au service des enfants et leur famille, s’effilochent, le travail clinique pour lequel nous sommes réunis, s’épuise.
Lors du meeting du 1er novembre 2014 organisé par le collectif des 39, nous avons pris connaissance des problèmes analogues aux nôtres, vécus par d’autres équipes de secteur en France.
De fait, acteurs de terrain dans l’Hexagone, nous voyons bien que les pouvoirs publics sont en train d’organiser un nouveau découpage territorial de la psychiatrie française, la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT), issue de la loi de 2009 « Hôpital Santé Patients Territoires » (HSPT), visant des « coopérations hospitalières publiques » en définissant une « stratégie commune » et « la mutualisation des moyens » pour « améliorer la performance des établissements de santé » et ce , bien sûr, dans un contexte de restrictions budgétaires. Cela nous est annoncé sous couvert de maintenir le travail de secteur… dans les faits celui-ci est en train de disparaître alors qu’il fait ses preuves auprès des enfants et leur famille.
Les modalités de ces réorganisations ne semblent-elles pas inspirées de celles du secteur privé, mises en place il y a déjà quelques décennies ?
Jusqu’à quelle limite accepterons-nous d’être malmenés et de voir notre outil de travail être démantelé petit à petit ?
A l’heure qu’il est, la pétition tourne toujours et, une chose est sûre, merci à vous, signataires, vous nous encouragez.
V.Durousseau. Collectif14
COLLECTIF 14
INTERSECTEUR 6 – EN GREVE : Pour la Défense des Soins de Secteur
2014-04-02 10:50:06Depuis plus d’une année, les équipes de l’intersecteur de pédopsychiatrie Infanto-Juvénile 06 du XIVème arrondissement, alertent l’administration sur les aspects délétères du transfert d’activité de l’Unité Petite et Jeune Enfance (UPJE) et des CMP Corentin et Rider vers l’Institut de Puériculture de Paris (IPP).
Confronté à une absence de dialogue possible, un groupe de professionnel s’est constitué en « Collectif 14 ».
Ce Collectif a, depuis plusieurs mois mené des actions visant à préserver les soins de secteur sur l’arrondissement. Ces soins s’inscrivent dans un maillage institutionnel et partenarial qui s’est construit avec le temps et est en passe d’être démantelé.
C’est dans cette dynamique qu’une pétition pour la défense des soins de secteur a vu le jour. Soutenu par de nombreux partenaires, professionnels, anonymes, citoyens, nous avons continué nos actions, saisissant chaque occasion de dialogue avec la Direction de l’Hôpital Sainte-Anne.
Au cours de ces dernières semaines, nous sommes allés rencontrer le CHS-CT (le 04 mars), puis le Comité Technique d’Etablissement (le 11 mars). A l’issue de ce dernier CTE, nous avons constaté l’impossibilité d’obtenir des réponses claires et satisfaisantes.
Soutenu par le Syndicat SUD SANTE, un préavis de grève a été déposé pour le jeudi 03 avril 2014.
Les Négociations avec la Direction qui se sont tenues hier matin n’ont abouti à aucunes satisfactions.
Le mouvement de grève du 3 avril est donc maintenu !
Nous vous invitons à venir nombreux nous rencontrer lors de cette journée de protestation.
Nous vous donnons rendez-vous, tout au long de cette journée :
- A 9h, devant le pavillon I, où se trouve actuellement l’UPJE (01 rue cabanis 75014. Métro Glacière, Denfert-Rochereau, bus 62, 216…)
- A 10h devant la direction, pour qu’enfin nous soyons entendus
- A 11h 30 devant le Restaurant du Personnel, pour échanger aves nos collègues et rompre l’isolement des services sur Sainte-Anne
- A 13h devant le CMP CORENTIN ( 22 rue du Père Corentin 75014 PARIS- Métro Alésia) !
Solidairement !
Le Collectif 14 – Pour la Défense des Soins de Secteur !
COLLECTIF 14
NON AU DÉMANTÈLEMENT DES SOINS DE SECTEUR.
2014-02-11 16:48:18"Le changement c'est demain". Une phrase simple, qui se voudrait presque légère. Un argumentaire déjà connu, mettant en avant des enjeux financiers sans en démontrer leur logique. Le démantèlement est en marche, logique implacable, sourde à notre engagement et vos signatures.
A l'issue d'une réunion de service qui marquera plus que jamais l'opposition du collectif, représentatif d'une majorité de professionnels du secteur, avec une direction qui n'incarne plus rien de la logique de soins de secteur, nous venons d'apprendre que les déménagement de nos unités de secteur se ferait en juillet...
L’absence de lisibilité imprègne chacune de ces décisions. C’est finalement au prix d’investigations du collectif que nous apprendrons que le Bail du CMP CORENTIN a été dénoncé !
Les uns se disent victimes (consentantes ?) d'un système, les autres accusent le voisin, au final on ne nous parle pas de clinique ou des soins de proximité pour les familles. On en vient même à s'entendre dire que nos inquiétudes sont infondées et qu'il faut aller de l'avant et protéger nos usagers.
Et bien oui, nous protégerons nos patients en défendant leurs droits à des soins de proximité !
Pire, on nous parle des éventuelles suppressions de postes que nous risquons faute de ce démantèlement. Alors quel est le prix réel de ce déménagement, économique, psychique, éthique, pour les patients et familles que nous suivons ?
On nous demande finalement de courber l'échine, d'accepter passivement ce qui pourrait mettre en danger la continuité des soins de nombreux patients ! Comme si la décision étant prise il nous fallait abandonner notre mobilisation. Comme si la question de la défense des soins de secteur n'était pas partager au delà même de notre collectif !
Alors Non, nous ne nous tairons pas, ce déménagement ne se fera pas dans l'indifférence souhaitée par l'administration. Nous continuerons de dire notre désaccord, comme dans l'article de Libération du 23 janvier, comme dans la chronique de Caroline Eliacheff du 05 février dernier (http://collectif-14.e-monsite.com/liens/la-presse-et-les-medias-parlent-de-nous/).
La défense des droits des patients aux soins de secteur restera notre enjeu principal !
Nous vous proposons d'ailleurs de consulter régulièrement notre site internet mis en ligne récemment ! Vous y trouverez notre actualité et pourrez y déposer des témoignages !
http://collectif-14.e-monsite.com
Nous avons plus que jamais besoin de vous, pour continuer ensemble de diffuser cette pétition !
N'hésitez pas à nous contacter, si vous avez des idées ou connaissances pour que notre mouvement continue de gagner en visibilité.
Solidairement !
COLLECTIF 14
NON AU DÉMANTÈLEMENT DES SOINS DE SECTEUR.
2014-02-11 14:41:52
Voir annonce ci-dessus
Le Collectif 14 communique
2014-01-25 19:04:13Il y a un mois, le collectif 14 lancait une pétition pour la défense des droits des patients aux soins de secteur. Un mois plus tard, une lettre ouverte à Claude EVIN était publiée dans la rubrique Rebond du journal Libération (vous pouvez la consulter sur le site internet de Libération, ou en vous procurant l'édition du 24 janvier).
Aujourd'hui, nous sommes 859 signataires !
Vous trouverez ci-dessous un communiqué de Presse du Collectif.
Merci d'avance de continuer de partager cette pétition pour que l'on puisse, ensemble, défendre les soins de secteur !
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les Centres médico-psychologiques font partie des secteurs de pédopsychiatrie mis en place dans les années 70 : structures extra-hospitalières, lieux d’accueil gratuits et à taille humaine. Ils sont inscrits dans la ville, soutenus par une politique de santé de proximité. Les enfants et leurs parents y viennent plus facilement qu’à l’hôpital, à la recherche d’une adresse pour parler des angoisses, des traumatismes, des difficultés scolaires et autres cauchemars qui peuvent compliquer la vie jusqu’à la rendre impossible. Le travail des équipes de secteur se fait en partenariat avec les écoles, les classes spécialisées, les pédiatres, les hôpitaux de jour, les instituts médico-éducatifs, les services sociaux, dans un maillage local qui permet d’appréhender la complexité d’un symptôme dans son contexte, en fonction de la singularité de chaque enfant. La proximité avec le lieu d’habitation de l’enfant et de sa famille permet ce travail d’orfèvre, sans lequel bien des instituteurs ne tiendraient pas longtemps, sans lequel la violence des adolescents serait encore plus vive.
Mais aujourd’hui les Agences Régionales de Santé (ARS) poussent les hôpitaux à faire des économies sur ce réseau extra-hospitalier d’unités ambulatoires – qui a effectivement un coût. Par exemple, pour tenter d’équilibrer son budget étranglé par des projets intra et inter-hospitaliers (la CHT, Communauté hospitalière de territoire), l’administration de l’hôpital Sainte-Anne s’apprête à démantibuler l’historique et symbolique secteur infanto-juvénile du 14ème arrondissement de Paris, tissé pendant plus de trente ans avec des unités de soins savamment réparties sur l’arrondissement. Ces unités sectorielles de consultation sont en passe d’être fermées, regroupées et comprimées dans un seul bâtiment, un bloc hospitalier excentré. Cela aura pour effet de désorganiser les pratiques sectorielles de proximité et donc de rompre les parcours de soins, que l’ARS est pourtant censée garantir.
La direction de l’hôpital Sainte-Anne réalise une opération gestionnaire en proposant, sans garantie de financement, un projet non abouti de « Centre Référence Enfance » avec « mutualisation des moyens » (c’est-à-dire fermeture de postes et déconnexion entre les soignants et leurs partenaires habituels). La visée première de cette opération étant d’exploiter la concession que Sainte-Anne a obtenue du bâtiment de l’ancien Institut de Puériculture de Paris, mis en liquidation judiciaire en juillet 2001. C’est donc une « opportunité architecturale », comme dit la direction de l’hôpital, qui va décider du démantèlement d’un intersecteur de pédopsychiatrie à l’efficacité reconnue par tous ses partenaires, et d’une régression au temps où l’on saucissonnait les enfants pour traiter leurs troubles hors de leur contexte. Ces économies à court terme auront à moyen terme des conséquences en termes de santé publique : ce qui est en train d’être défait, c’est un maillage nécessaire à la parole et aux soins des enfants.
Le Collectif 14
collectif.14@outlook.fr
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COLLECTIF 14