BESIX -VILLE DE NAMUR CONTRE RIVERAIN j'ai besoin de 1000 signature
Marcel Crommar
Rue Henri Lecocq, 132
B-5000 Namur
Service public de Wallonie
Direction juridique, des Recours et du Contentieux
Rue des Brigades d'Irlande 1
5100 Namur (Jambes)
16 octobre 2024
Objet : Réclamation concernant le dossier Besix – Ville de Namur – Citoyen
PUCODT/NAM/86B/2024 - GN 534A4,534B4,534R3,534Z3
HÔPITAL MILITAIRE DE SALZINE
Chère Madame, Cher Monsieur,
Je souhaite vous faire part de mes réclamations concernant une nouvelle voirie et construction. Le
passage en force des décisions politiques avant les élections communales est, à mon sens, insultant.
Je tiens à soulever plusieurs points qui, jusqu'à présent, n'ont pas été pris en compte :
1. Impact direct sur les riverains : cela concerne la pollution immédiate et à long terme, les
nuisances sonores ainsi que la pollution visuelle.
La circulation intense, la pollution supplémentaire due aux gaz d'échappement des véhicules, les
vibrations et les impacts sur la vie quotidienne auront des conséquences néfastes à long terme,
avec des risques accrus de maladies graves comme le cancer et les maladies cardiaques.
À ce jour, aucune étude n'a été réalisée pour évaluer les effets potentiels sur la santé humaine ou
sur l'environnement (émissions de polluants atmosphériques, rejets d'eaux usées, bruit, odeurs),
que ce soit à court ou long terme.
L'impact sur la densité de population, la valeur des biens immobiliers et la qualité de vie n'a pas
non plus été étudié.
Par ailleurs, je souhaite attirer votre attention sur le fait que la vue dégagée que nous avons
actuellement sur Flawinne, Ronet, Salzinnes, Saint-Servais, et Belgrade sera remplacée du jour
au lendemain par un mur de 9 mètres de haut juste en face de nos maisons.
De plus, plusieurs experts estiment que la valeur de nos biens immobiliers pourrait être dévaluée
de 25 à 30 %.
2. Étude de faisabilité et perte de places de parking :
Dans l'étude de faisabilité, il n'est pas fait mention de la perte de places de parking sur la voirie,
déjà saturée par les établissements tels que l'école des infirmières, l'école de la province, et les
hôpitaux Saint-Élisabeth et Saint-François, ainsi que le centre de planning familial. La première
étude a été menée durant les vacances et la période COVID, ce qui a été dénoncé par les riverains
lors de la concertation.
De plus, Besix a obtenu une dérogation pour les places de parking. Ce sujet a été abordé lors de
la dernière concertation, et il a été signalé que le projet ajouterait 75 % de population
supplémentaire à la zone.
Il est présomptueux de croire que tous les futurs résidents opteront pour la mobilité douce.
Nombreux sont ceux qui, par choix ou pour des raisons professionnelles, continueront d'utiliser
leur voiture. Je tiens également à souligner le volume de circulation actuel dans les rues Henri
Lecocq, Eugène Thibaut et de l’Oiseau, qui est déjà important, comme signalé par l'ASBL
Salzinnes Demain, ayant mené à une réduction de la vitesse à 30 km/h. Les accidents et la
dégradation de la voirie en 2022-2023 ont été totalement ignorés malgré les alertes lors de la
concertation.
Nous avons aussi interpellé M. Mouget, Mme Scailquin et Besix sur la somme allouée à l'achat
du site, qui a surpris de nombreux citoyens. Il serait utile de clarifier les accords et les démarches
concernant l'acquisition et la faisabilité de ce projet.
3. Accords entre Besix et la ville de Namur :
La faisabilité du projet respecte-t-elle bien les réglementations ? Les dérogations légales ou
illégales accordées à Besix, ainsi que le prix d'obtention du site, devraient être réexaminés.
4. Problèmes liés à la salle polyvalente :
La salle polyvalente sera située à seulement 2,68 mètres des premières habitations, entraînant des
nuisances sonores, des troubles sur la voie publique, des dangers liés aux déplacements des
véhicules lourds, une pollution accrue et d'autres désagréments avec l'afflux de 120 personnes.
Le local des déchets, adjacent au mur mitoyen, est à seulement 3 mètres de la première terrasse
ou cour du riverain le plus proche. La gestion de la salle communautaire en extérieur sera difficile
à contrôler. En 2023, plusieurs plaintes ont été déposées dans l'entité de Namur pour des nuisances
similaires. Si je me souviens bien, la ville de Namur a reçu une astreinte à ce sujet (voir Tanguy
Auspert).
De plus, je vous interpelle sur l'utilisation actuelle du site dit "Kegeljan", initialement destiné à
un centre d'aide à l'enfance. Aujourd'hui, il est détourné de sa fonction première, avec des
affectations multiples qui n'ont rien à voir avec la donation d'origine. Seul le centre de planning
familial a été maintenu, mais le site serait plus adapté à des activités sociales, avec un parking, un
terrain de foot, une aire de jeux, et des salles de réunion.
5. Impact du bâtiment B :
Le bâtiment B comptera 1+3 étages, alors que les habitations environnantes, situées à 37,60
mètres de la façade arrière, donnent directement sur des jardins et fenêtres privées. L'élévation du
bâtiment va de 3 à 9 mètres sous corniche, ce qui obstruera totalement la vue des maisons proches,
aujourd'hui de type 1+1. Lors de la concertation, un riverain a interpellé Besix sur ce changement,
et la réponse donnée mentionnait un écart de seulement... 40 centimètres ?
Ces modifications entraînent une vue plongeante directe depuis les appartements du bâtiment B
sur nos fenêtres, rendant la situation 100 fois plus intrusive et affectant notre vie privée de manière
flagrante, en violation des droits humains européens.
Nous demandons que le bâtiment B soit revu à la hauteur des habitations de type 1+1 afin de
préserver l'harmonie des lieux et la vie privée des riverains. De même, nous insistons pour que la
salle communautaire ne soit pas implantée, comme cela avait été convenu lors de la concertation
(décision validée par Mme Scailquin et M. Mouget).
Je vous interpelle également sur le fait que, lors de la dernière concertation, j'ai demandé à Besix s'il
était possible de nous exproprier. La réponse a été : "Cela ne nous intéresse pas", ce à quoi j'ai répondu
que leur projet ne nous intéressait pas non plus.
Nous avons aussi évoqué avec Besix le côté humain de leur projet, en leur demandant s'ils
accepteraient ce genre de construction en face de chez eux. Leur réponse : "Cela ne me concerne pas,
la rentabilité prime". Cette discussion n'a pourtant pas été mentionnée dans le procès-verbal.
Je me permets de vous joindre les références légales qui, à mon avis, ont été ignorées par la ville de
Namur.
de plus une nouvelle voirie est à corder par la commune ? fait avec les financés
de la commune sur un terrain priver appartenant a BESIX ??
et passer en force par la commune avant les élection
Je vous demande donc de considérer ce projet comme non conforme aux droits fondamentaux
(D.V.11§2 du CODT, D.11.31§2, 96/82 C.E.), notamment en matière de respect des personnes à
mobilité réduite (articles 414-415 D.IV6 et D.IV.13, directive 96/82 C.E. et SPW ARNE D.11.31.2
directive 69/82 C.E.) et en lien avec la convention européenne du paysage du 20 octobre 2000 (M.B.
24.11.2004, article 15).
Enfin, je vous demande de vous mettre à notre place et d'imaginer que cela se produise devant chez
vous.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes
salutations respectueuses.
Marcel Crommar