Gaz de schiste : non merci !

Protéger la diversité des paysages français est plus important qu'il n'y parait de prime abord. Sur un territoire assez réduit on rencontre un large éventail de climats, de reliefs et d'utilisations par l'homme. C'est un excellent champs d'études pour développer les connaissances sur les relations entre la nature et la société. De nouveaux cursus universitaires sont en train de voir le jour, de nouveaux métiers, de nouvelles entreprises, de nouvelles orientations économiques et politiques. Pourquoi déteriorer ce potentiel pour des bénéfices à court terme. Il faudrait au contraire miser sur le futur et la maîtrise des services rendus par la nature à l'homme. Le producteur de pommes a-t-il besoin de puits de forage d'hydrocarbure près de chez lui, même contre un dédommagement financier? Je crois qu'il préfère produire de l'énergie propre, apprendre pourquoi meurent les abeilles qui pollinisent ses arbres, pouvoir trouver un débouché rentable pour ses produits de qualité labellisés, participer à l'activité touristique de sa région etc...
Que voulons-nous devenir et par quels moyens? En disant non au gaz de schiste, il faudrait peut-être aussi demander plus d'énergie renouvelable, plus de génie écologique, plus de bioéconomie ...