Gaz de schiste : non merci !

Ce weekend, en Europe, on nettoie les plages sur environ 800 sites. Des milliers de petites mains de citoyens volontaires pour réparer l'inconscience humaine. Une formidable initiative qu'il faut saluer. Nos élus seront-ils présents sur les plages? Mais que faire contre la micropollution des océans et les immenses amas de plastique que les courants forment dans l'Atlantique et le Pacifique? La pollution a atteint une échelle que l'initiative citoyenne ne peut traiter à elle seule.
Pourquoi favoriser de nouvelles sources de pollution? Faudra-t-il demain reboucher les trous, cultiver les fleurs sauvages et élever les insectes et autres animaux menacés de disparition pour les réintroduire? Comment traiterons-nous l'air et l'eau?
Pourquoi tant d'argent dépensé pour continuer à exploiter les énergies fossiles quand on sait maintenant quelles en sont les conséquences? Il se pourrait même que l'argent du contribuable ait servi à développer des techniques innovantes qui sous couvert d'un moindre impact environnemental permettent de poursuivre leur exploitation. Et après-demain nous irons non seulement nettoyer les plages mais il faudra encore et encore réparer ce qu'on n'aura pas su anticiper.