L’avenir d’Air France nous préoccupe… et vous ?

visiteur

/ #205 ah, si le privé pouvait faire des fondations, ça tomberait pas sur A-F ...

2014-01-27 23:54

Chapitre I Le fromage des fondations La France dispose de très peu de fondations ou associations déclarées d’utilité publique, quelques 2.000 alors qu’il y en a 800.000 aux USA, 190.000 en Grande-Bretagne, etc. Nous en sommes pourtant en France à notre troisième réforme du régime des fondations, mais plus on réforme, plus la France s’enferme dans un système qui de fait exclut la générosité et l’initiative du secteur privé et cherche à préserver le monopole de la fonction publique sur un secteur où les intérêts des hauts fonctionnaires sont en jeu car comment garderaient-ils leurs postes par exemple à la Culture si le privé, comme aux USA, en finançait 90% ? Comment pourrait-on continuer à justifier le fait que l’Etat, directement ou indirectement, finance plus de la moitié du secteur dit non lucratif, que des fondations politiques, chargées par exemple de soutenir le parti socialiste comme la Fondation Jean-Jaurès (budget : 1,7 millions d'euros), soient quasi entièrement subventionnées par le budget ? Comment pourrait-on continuer à faire du service de Yannic Blanc, ENA 1992, au ministère de l’Intérieur, celui qui décide les fondations qui seront acceptées et celles qui seront rejetées et qui octroie à des hauts fonctionnaires les postes un peu lucratifs et très honorifiques consistant à représenter l’Etat auprès des fondations agréées, si la création de ces fondations devenait libre