DEFENDONS LES DROITS DES PATIENTS AUX SOINS DE SECTEUR


Visiteur

/ #35 Re:

2014-02-04 16:53

#21: -

Il y a quarante ans que la psychiatrie française qui avait alors atteint une apogée intelligente se dégrade pour des raisons purement de calcul financier et technocratique : 67 ,73 ,1ères guerres "du pétrole" ,75 ,1ère loi sur le handicap ,et depuis le passage au médico social ,l'abandon de la clinique inspirée par la psychanalyse ,l'influence des labos ,le délitement du Secteur achèvent la casse...plus d'infirmiers psy ,plus d'internat en psychiatrie , les Fous sont en prison , SDF ,ou dans le tourniquet "entrée -sortie" , "handicapés psychiques " sans soins .
Marc Brassier ,ancien infirmierpsy , syndiqué à la CGT ,psychologue ,psychanalyste .

 

Eh oui ! c'était il y a quarante ans. depuis, la recherche médicale a fait un très très long chemin, apparemment sans vous.   En effet, les paradigmes ont bien changé grâce à cette recherche scientifique,

- et en effet "1975, 1ère loi sur le handicap", pourquoi vous arrêter en si bon chemin ?: 2005 = les parents ont le choix de l'éducation de leur enfant et ces derniers doivent être accueillis à l'école et vivre le plus normalement possible dans leur milieu de vie naturel qu'est la famille.

- En effet "passage au médico-social" parce que tout ce que vous preniez pour de maladies psychiques se sont avérées être des handicaps neurodéveloppementaux.

- "abandon de la clinique inspirée par la psychanalyse" : là, vous y allez un peu fort : oui, la HAS a édité un état des lieux des connaissances sur l'autisme en 2010, et oui, la HAS et l'ANESM ont publié en 2012 des recommandations dont l'argmentaire démontre de façon éclatante que cet abord clinique est inopérant. Mais de là à dire qu'il a été abandonné ... il faudrait pour cela que les professionnels se recyclent et acceptent avec humilité leurs erreurs passées, ou alors qu'il y ait un gros coup de balai, ou encore attendre qu'ils soient tous en retraite, pour voir TOUS nos enfants handicapés correctement accompagnés et définitivement à l'abri de "la clinique inspirée par la psychanalyse".