Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-

THE VOICE BELGIUM -)

/ #22482 Séparatisme Intellectuel

2014-02-13 12:37

Bonjour,
En réponse à un texte agressif publié sur la pétition partisane du "oui, 42 vôtes, je le rappelle, j'y ai publié ce texte afin d'éclairer toutes les parties..... je suis évidemment un partisan du "non" à la taxe (et à l'espionnage) au kilomètre.
Si vous le souhaitez, il vous est loisible de le copier-coller afin de plaider "notre" cause.
Bonne lecture

Les propos très séparatistes de cet ennemi de la démocratie qui semble vouloir imposer à « son » peuple ses thèses orientées, et ce, dès le berceau, m’ont appelé à rédiger le présent billet.

Il voudrait développer une thèse qui semble indiquer que cet individu a atteint le principe de Peter. Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé, ou cadre, a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire que: « Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. ». Et ce personnage vient d’en faire la démonstration en l’atteignant dès la première ligne de son apologie dont le propos confine à la diarrhée verbale. L’on devrait s’indigner qu’une ex-«élite » du plus important importateur automobile s’avère tout simplement partiale et sans fondement. Devrons-nous faire l’effort de considérer cet écart idéologique comme du folklore ? En effet, cet éminent historien (qui le connaissait avant ?) part du postulat que tout signataire à la pétition « concurrente » n’a d’autre aspiration que de donner une vision totalement subjective et forcément erronée de la situation et, pire encore, il met en doute, sans discernement aucun, la capacité intellectuelle de raisonner, de tous les signataires.

Ainsi, sans aucun doute de sa part, tout est dit d’emblée, cet individu se vautre dans un procès d’intention qui nous rappelle les plus sombres heures de l’inquisition. Le descriptif auto-proclamé du signataire semble trahir délibérément une soumission volontaire et quasi hystérique à ses maîtres du lobby des fournisseurs d’automobile. Il me semble à lire certains commentaires du « NON » (qui ne se limitent pas à quelques mots, faute de temps) que les esprits y sont beaucoup plus ouverts que les sectaires bobos de gauche. Nous assistons donc à un véritable spectacle tournant parfois autour des compétences de ceux qu’il insulte mais surtout de sa propre personnalité tel qu’il nous la présente sans détour.


Monsieur l’universitaire, les partisans du « Non » ne sont pas des bénis non-non et encore moins des bénis oui-oui. C’est la raison pour laquelle je ne voudrais qu’aucun de nos enfants ne fasse leurs études universitaires en Belgique. Les universités y peinent encore à figurer dans les classements internationaux et dès lors qu’un endoctrinement de gauche y semble obligatoire (franmac en option), celles-ci pourraient (à lire cet intervenant) devenir des camps de jeunesse uniquement socialistes. A lire ce pamphlet (et c’est un compliment) contre le non, l’on s’interroge : s’agit-il d’un ennemi de la démocratie ?

Si au moins cette intervention avait pu paraître passionnante. Mais non, rien ne permet à ce texte d’habiter le lecteur désireux de s’instruire et de partager son savoir. Au contraire, la structuration du propos ne permet même pas de tourner ses « explications » en plaisanterie. Bien au contraire, il tient à infliger aux « non-istes » une tribune et un procès d’intention matiné d’ostracisme.
Il laisse entendre que l’auteur de cette pétition est, au mieux, s’il en est intellectuellement capable, un loup tapi dans l’ombre prêt à s’emparer des brebis mises en confiance par l’objet de sa pétition. Au-delà du fait que cet universitaire retraité pose sa pierre à l’édifice d’un sentiment de défiance entre les diverses opinions émises, il part du postulat qu’un partisan du « non » n’a, s’il en est capable, et il met très clairement et méchamment en cause cette capacité, d’autre aspiration que de donner sa vision totalement subjective et forcément erronée des principes de droit et de liberté qui sont censés nous gouverner dans ce pays.

Que craint-il exactement ? Que les lobbyistes et les partis signataires, par leur inconséquence liberticide, ne provoquent un raz-de-marée électoral pour d’autres partis politiques ou encore un boycott des constructeurs automobiles qui se dissimulent derrière la FEBIAC ?
C’est alors remettre définitivement en cause l’impartialité de la démocratie, une forme larvée, mais néanmoins certaine de poujadisme.

Il est raisonnable d’estimer que la capacité de discernement de la majorité des signataires du « non » leur donne la capacité de faire la part des choses, entre d’une part la prose d’une personne qui tente très maladroitement de culpabiliser les nouveaux boucs-émissaires automobilistes et d’autre part, ce que leur expérience relevante leur enseigne, tout comme leur calculatrice.

J’en conclurai que cette prose détestable n’aura aucune influence sur les partisans du « non », voire même, aura exactement l’effet contraire, étant donné l’aspect fondamentalement liberticide de cette problématique. A titre personnel, nous le prendrons donc, en l’état actuel, faisant en cela un effort de compassion intellectuelle, comme un écart idéologique à ne considérer que comme du folklore qui se voulait médiéval.
Il est vain de croire que l’esprit des signataires du « non » ne sont qu’éponge sans faculté de discernement. Il n’y a donc aucune leçon ou conseil à donner à ceux-ci qui n’apporte aucune plus-value afin d’entretenir leur esprit critique.
Il me semble, qu’en tant que partie prenante (de près ou de loin) à ce débat, il lui est dès lors extrêmement mal placer d’appeler les partisans à renier leurs opinions et à les exprimer.