Non à la taxe kilométrique-Neen aan de kilometerheffing-

SNCB : en 50 ans, aucun progrès en vitesse commerciale !
Hormis les trains à grande vitesse qui ont nécessité des budgets colossaux pour construire le réseau européen des trains, la SNCB n’a guère progressé en ce qui concerne le trafic intérieur. On peut même parler de sous-investissement et d’absence de gain en matière de vitesse commerciale.
Prenons deux exemples : la première machine électrique mise en circulation sur la ligne Bruxelles-Antwerpen réalisait avant la guerre de 40 le trajet en 32 minutes. Nous en sommes à plus de 45 minutes maintenant pour une distance d’à peine 30km.
La liaison Tournai-Bruxelles, une des dernières à être électrifiée était exercée par la fabuleuse locomotive carénée « 12004 », une des six machines sorties de Cockerill, en une durée de 52 minutes alors qu’il faut plus qu’une heure aujourd’hui. Cela se passait en 1962 lors du dernier service de cette machine exceptionnellement bien aérodynamique.
Tout cela pour dire que le navetteur SNCB paye de plus en plus cher son ticket pour un service de plus en plus déficient, souvent émaillé de grèves sauvages.
Quand nos excellences écolos veulent nous obliger à abandonner la voiture pour la SNCB, il conviendrait que celle ci offre un service décent, que les rames de plus de 50 ans soient retirées du service pour des trains plus modernes et que la ponctualité soit de mise.

Cette régression est indigne d’un état moderne.