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Samedi, 15 septembre 2018

La vérité sur l’évènement d’Oka

Samedi le 15 septembre, la Meute a organisé des manifestations mobiles, c’est-à-dire des convois de véhicules identifiés à la Meute et garnis de slogans politiques, dans plusieurs régions du Québec. Deux de ces manifestations étaient organisées dans la région administrative 15. Pour l’une d’elles, le point de rencontre était prévu à Oka, à deux km à l’est de la réserve de Kanesatake. TVA a révélé que le maire d’Oka n’avait pas été avisé. Si le maire d’Oka n’était pas au courant, c’est parce qu’il n’avait pas à l’être. Nous n’avons pas l’habitude de communiquer avec les maires, la procédure étant de fournir notre itinéraire au service de police qui couvre le territoire où la manifestation a lieu, ce qui a été fait par téléphone et par écrit au poste de police de la SQ samedi matin. Une voiture de patrouille est d’ailleurs venue rejoindre nos militants comme prévu au point de rencontre.

Pendant que nos militants décoraient leurs voitures de drapeaux et de bannières, quelques individus sont venus les invectiver avec des propos hostiles, leur demandant de quitter les lieux. Des sites antifas les avaient informés que nous avions l’intention de traverser la réserve de Kanesatake, ce qui est faux, puisque l’itinéraire fourni aux policiers prévoyait de longer la route 344 en direction est et non en direction ouest. À l’arrivée des contre-manifestants, les policiers de la SQ ont suggéré de quitter les lieux pour éviter une escalade. Les militants ont donc commencé leur manifestation mobile selon l’itinéraire choisi. Il n’y a donc pas eu d’expulsion comme le prétend TVA. Les patrouilleurs les ont accompagnés pendant leur manif, comme à l’habitude, et ils ont fait un travail irréprochable.

La Meute trouve regrettable que TVA fasse de cette non-nouvelle du sensationnalisme pour exacerber les tensions entre les communautés. La Meute éprouve beaucoup de respect pour les Premières Nations et l’une des revendications de notre manifeste demande justement d’accorder plus d’importance aux Premières Nations. Nos gouvernements doivent aider à régler une multitude de problèmes que vivent les Autochtones, comme la pauvreté dans laquelle vivent certaines communautés, la toxicomanie, l’alcoolisme, le manque de travail, le taux de suicide élevé, les meurtres de femmes, la violence conjugale, le viol, la pénurie d'eau potable, les services sanitaires et l’assistance médicale d’urgence dans les territoires éloignés, le pillage des terres autochtones par certaines grandes compagnies, ce qui cause un manque d’espoir et le découragement, notamment chez des jeunes . De plus, nos dirigeants doivent cesser de faire des changements aux lois qui touchent les Premières Nations sans les consulter. Nos gouvernements doivent mettre fin à cette attitude de conquérant et de dictateur et adopter une approche de partenariat dans le respect de la dignité humaine.

Depuis des décennies nos gouvernements font des promesses et de la récupération politique sur le dos des Premières Nations, mais quel est le résultat dans les réserves ? N’est-ce pas cela que les médias devraient couvrir en période électorale au lieu d’inventer de fausses nouvelles ?
 Sylvain Brouillette
 Porte-parole

Encore les maudits médias de gauche à la solde et à jenou devant les libéraux qui invente de fausse nouvelle.