Pour un Plateau Mont-Royal plus habitable!


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/ #34 Pour la reprise des négo. Par Pierre Letarte

2010-11-24 04:03

Le diable est dans les détails
Quelques réflexions sur l’implantation de parcomètres sur le PMR.

Je crois être en mesure d’apprécier les contraintes administratives ,politiques et les intérêts particuliers et les frustraions qui se bousculent dans ce dossier.Il y aurait beaucoup a dire à ce sujet mais je me contenterai du débat entourant l’implantation de 600 parcomètres dans les rues du PMR.

J’habite le plateau depuis une trentaine d’années si ce n’est une quarantaine.
Je suis propriétaire , je me déplace de façon prépondérante à pied et à bicyclette et j’ai une voiture que je j’utilise pour les déplacements éloignés ou le transport..

Je tiens a ajouter que j’appui l’engagement de Projet Montréal d’améliorer la qualité de vie sur le PMR . On ne peut pas être contre la vertu.

Or malgré votre souci de transparence , les comités aviseurs , le site web , etc. , une majorité des résidents et commerçants de mon quartier ( le quadrilatère St-Laurent , St-Denis des Pins , Roy )n’ont aucune idée de l’enjeu des parcomètres autrement que la mesure va les priver d’espace de stationnement. et les taxer injustement .C’est d’autant plus vrai que le projet a été présenté comme une façon d’augmenter les revenus du Plateau dont l’avantage accessoire est l’amélioration de la qualité de vie sur le Plateau.

Or les citoyens et les commerçants ne vous ont pas accompagnés dans votre cheminement , le débat s’est polarisé et cela ne profite à personne.

Plutôt que de continuer dans cette direction profitons de l’intervention du Maire Tremblay pour rallier résidants et commerçants et arrêter le dérapage qui s’est amorcé. Portons plutôt un regard éclairé sur la situation. Le succès de la démarche des commerçants avec leur pétition est indicatrice du fossé qui existe actuellement.Dommage mais ç’est le constat qu’on doit faire et ce qui doit être corrigé.Une population bien informé n’aurait pas signé cette pétition et la ville centre ne serait pas intervenu aussi rapidement dans le débat si tel avait été le cas.

Il y a sûrement plusieurs façon d’aborder la situation je vous en propose une.

Je vous suggère une tribune publique où avec l’aide de personnes ressources nous pourrions nous pencher sur la situation dans son ensemble et informer le public.Accordons un budget à ce poste.
Mettons sur pied une équipe dont le seul mandat est d’organiser , de publiciser et d’archiver cette tribune.Elle devrait être accessible à tous et à tous les point de vue après tout il ne faut pas se tirer dans le pied une deuxième fois.
Ces réunions ne devraient jamais durer plus de trois heures mais le processus pourrait être intensif , sur une période de six semaines par exemple.

Ces tribunes devraient être transmises sur le Net et archivés afin d’être accessible en tout temps.

Afin d’établir un ordre du jour et un échéancier je suggère que nous passions du général au particulier c’est-à-dire et à titre d’exemple examinons d’abord :

1- L’entente qui lie SDM , la Chambre de Commerce et la Ville de Montréal et son impact sur la gestion du stationnement sur le PMR , le système de justice municipal , le SPVM ,le transport en commun.
2- Les conflits de juridiction entre la Ville Centre et les Arrondissements. Les privilèges de stationnement de nos employés sur le PMR , voir l’ensemble du territoire
3- L’augmentation de la densité de la population sur le PMR et son impact sur l’environnement et les services.Les privilèges de stationnement dont bénéficient les commerçants.L’entretient des voies publiques et concédés à SDM.
4- L’effet des parcomètres sur la mobilité de la circulation dans les quartiers visés. La pression que va exercer la diminution des espaces de stationnement sur les espaces réservés aux riverains.Les alternatives compte tenu de la spécificité des différents quartiers visés.

Encore une fois ce ne sont là que des suggestions mais je crois que pour faire avancer le débat il faut l’approcher avec ouverture plutôt que de se cantonner dans ses positions.
Dans une société de droits il faut présumer de la bonne foi des gens jusqu’à preuve du contraire.