Soutien aux étudiants de l’ENSNP

Maxime

/ #33 La simplification rassure

2012-12-08 22:35

A l'heure où le paysage devient un vecteur, une image du développement, une volonté politique permet de poser enfin les vrais questions. Pourquoi ce combat acharné ? Pourquoi défendre ce mot utilisé de manière populaire, le paysage ?

Globalia, de Jean-Christophe Rufin. Cette oeuvre traite de la mondialisation poussée à l'extrême. Le paysage n'est plus qu'une image. Il n'est plus questions de ressentis, d'humanité. Le vide.

Tournons-nous vers cette société fantôme ?

Le combat que mène actuellement les étudiants de l'ENSNP doit dépasser les frontières ! Hurlons au massacre ! Car après l'homogénéisation d'une des rares filières ouvrant sur nos origines (la terre), que restera-t-il ? On pourra toujours donner des prix, des remerciements ou encore quelques propos médiatiques...

Mais l'humain ? Les étudiants ? Que deviendront-ils ? Que vont-ils devenir ?

Comme le souligne André Breton (L'utopie de la communication, 1992), « nous passons de la communication médiatique ou journalistique, aussi bien à celle des ingénieurs en télécommunication qu'à une communication interpersonnelle la plus basique ».
Ainsi, ces étudiants, communiquant de manière concrète et artistique, peuvent toucher un large public. Chacun doit se sentir concerné par ce combat. Tel le jardin en mouvement de Gilles Clément, la rébellion doit persister. Il n'existera aucune issue par la suite.

C'est par l'humain que le professionnel se différencie de la masse. Blois est l'une des rares à cultiver ces deux graines. Tant qu'elles seront là, l'espoir peut perdurer.

Mais après ?

Maxime, étudiant inquiet.