Mettons fin à l’imposition du port du masque dans les écoles du Québec
Nous souhaitons manifester notre inquiétude quant aux mesures imposant aux enfants le port du masque dans certaines écoles du Québec.
Les réels effets du port du masque médical sur la transmission des virus font l'objet de vifs débats (et d’une politisation grandissante). Malheureusement, à l’heure actuelle, peu d’études se sont penchées sur l’efficacité des masques en contexte scolaire. Cela dit, celle qui suit apparaît pertinente, en ce qu’elle porte sur la perméabilité de divers modèles de masques telle que mesurée à l’aide d’un mannequin installé dans une pièce de grandes dimensions:
Le graphique qui précède compare l’efficacité de différents masques. On y constate que les masques chirurgicaux et les masques de tissus laissent respectivement passer 88 % et 92 % des aérosols vecteurs de particules virales, lesquelles se propagent ensuite dans la pièce. Mesurée à divers endroits, la concentration des particules émises par le mannequin correspondait à environ 88 % du taux mesuré derrière le masque. Notons au passage que cette étude employait un mannequin totalement inerte dont le masque – parfaitement ajusté – n’a en aucun cas été retiré, ni manipulé. On peut aisément supposer de quelle manière ces résultats seraient affectés par un contexte de salle de classe, où des enfants se déplacent et portent leur masque comme le font les enfants, l’enlèvent pour boire ou manger, etc.
À la lumière de ces récents résultats, il ne fait aucun doute que les mesures imposant le port du masque dans les écoles n’ont aucun sens. Qui plus est, il est évident que ces masques n’empêchent en rien quelque transmission que ce soit entre les enfants lorsque ceux-ci partagent quotidiennement un même espace pendant des heures.
De plus, sans égard à leur inefficacité, ces mesures sont polluantes (il se jette chaque semaine quelque 2,7 millions de masques au Québec). Un certain nombre d’études, appuyées par une abondance de témoignages, relèvent par ailleurs les risques que présente le port du masque, nommément en contraignant la respiration, en provoquant des maux de tête, en nuisant à la concentration et en induisant une augmentation de la respiration par la bouche (ce qui a des répercussions néfastes sur la santé). De même, le développement langagier des enfants et leur capacité à lire sur les lèvres sont eux aussi affectés, sans parler de la vue de ceux qui portent des lunettes. Plus inquiétant encore est le port du masque lors d’activités physiques. Dans ses recommandations, l’Organisation mondiale de la santé souligne depuis longtemps que « Les enfants ne devraient pas porter de masque lorsqu'ils font du sport ou pratiquent une activité physique, comme courir, sauter ou jouer sur un terrain de jeu, afin que cela ne gêne pas leur respiration. »
En résumé
Non seulement la mesure, sensée protéger la communauté, n'est-elle étayée par aucunes données probantes quant à son efficacité – au contraire, celle-ci présente des dangers considérables pour les plus vulnérables d’entre nous. Il appert donc impératif que l’on procède à une réévaluation de cette politique à la lumière des renseignements présentés ici. Nous suggérons au Québec de prendre exemple sur nombre d’autres gouvernements qui ont choisi d’épargner ces risques aux enfants, et de privilégier une approche stratégique fondée sur la science, approche qui ne semble présenter aucune conséquence négative. Citons entre autres les cas du Royaume-Uni, de l’Allemagne et du Danemark.
Lorsqu’elle présente ses recommandations sur le port du masque, l’OMS avertit que, plus que tout autre, le principe qui informe les politiques devrait être « tout d’abord, ne pas nuire », et que le bien-être des enfants devrait primer sur toute autre considération.
Nous vous remercions pour l'intérêt que vous accorderez à cette lettre.
Heidi Rood Contacter l'auteur de la pétition