Refusons la tour Triangle à la Porte de Versailles
2008-2024, 16 années de luttes contre la tour Triangle
La Révision du PLU votée en novembre 2024
Les Conseillers de Paris ont voté en juin 2023 le texte du Plan d’urbanisme (le PLU) à soumettre à l'enquête publique. Celle-ci a eu lieu en janvier-février 2024. La Commission d'enquête a rendu son rapport en juillet. En principe, la version finale devrait être votée au Conseil de Paris de novembre ou, au plus tard, à celui de décembre.
Abaissons à 125 m la hauteur de la tour Triangle
Vote du nouveau Règlement d’urbanisme du 19 au 22 novembre 2024
Les associations Monts 14 et SOS Paris appellent les autres associations parisiennes à se rassembler vendredi 22 novembre devant l'Hôtel de Ville au 2, rue Lobau, de 12h à 14h
De 1975 à 2006, le Plan des fuseaux de protection du site protégeait les Parisiens contre les tours. Depuis 2006, le PLU (Plan local d’urbanisme) l’a fait disparaître : voir le journal Monts 14 Hors série n° 8.
Le vote de la Révision du PLU est une occasion de le rétablir tel qu'il était : voir le journal Monts 14 n° 66.
A cause du changement de 2006, la tour Triangle va se voir depuis la place de la Concorde, cela va nuire au classement à l’UNESCO des Rives de Seine. Les Parisiens demandent :
1 - le rétablissement de l’ancien plan des fuseaux
2 - le rétablissement de l’ancien fuseau 42f qui interdisait une hauteur supérieure à 125 m à la Porte de Versailles
3 - la défense des Rives de Seine menacées par la Tour Triangle pour leur classement à l’UNESCO
L’Etat et la Ville de Paris sont responsables du contrat passé avec l’UNESCO. Si Hidalgo ne le fait pas, c’est à Macron d’obliger UNIBAIL à baisser la hauteur à 125 m
Dans un communiqué commun, cette demande a été partagé par SOS Paris. Dans ce communiqué figurent également :
Protection des abords : Lamia El Aaraj, 1ère adjointe de fait chargée de l’urbanisme d'Anne Hidalgo pour le PLU, interrogée par un EELV, a prétendu que ce plan bidon se suffisait à lui-même. Les associations de sauvegarde du patrimoine demandent au contraire le retour à la protection des abords "en deçà, sur les côtés et au-delà", contre la bruxellisation rampante qui défigure Paris
Saccage de Paris : La Ville de Paris dramatise le réchauffement climatique pour justifier le jusqu’au-boutisme d’un PLU bioclimatique qui prend le pas sur toute considération d’ordre patrimonial ou esthétique : le GIEC prévoirait des pics de chaleur montant à 50° d’ici le milieu du siècle. Ceci dit, le même GIEC prévoit au pire une élévation de 4,4 % de la température sur la planète en 2100. Ensuite, c’est se tromper de cible, le danger absolu est la disparition de la vie sur terre, de toute faune et flore. La cible, ce sont les émissions de gaz à effet de serre et il n’y a pas besoin de sacrifier pour autant le patrimoine. Au contraire, il faut éviter que l’homme s’empresse de le saccager.
Dans les colonnes du Parisien du 15 novembre, le PLUb a fait l’objet de l’article "Des immeubles témoins pour se projeter dans le futur". Lamia El Aaraj, 1ère adjointe de fait chargée de l’urbanisme semble tombée des nues parce que les ABF refusent ses projets d’enlaidissement des toitures de Paris. On peut quand même se demander quelle est la formation de cette élue pour tenir des propos aussi irresponsables sur l’urbanisme. Cela ne l'autorise pas à supprimer l'esthétique des toits en zinc parisien, une spécificité unique au monde, par des plantes "greenwashing". Cela ne l'autorise pas à faire des appels à projets, étant dénuée du sens de l'intégration dans le paysage, ne sachant pas faire la différence entre verdure et architecture.
Architecture : Pour une architecture belle à Paris, il faut exiger que, dans l'article UG.8 du Règlement, figure un critère relatif à l'architecture parmi les externalités positives devant être dégagées par les permis de construire
Ornements :Non seulement l'intégration dans l'existant devrait être respectée, mais encore, il faudrait des dessins de façade avec des ornements, des moulures, des volutes pour libérer une créativité basée sur les sens, redonner à la Ville "un visage humain"
POUR UN RETOUR D'UNE ARCHITECTURE BELLE A PARIS signez la pétition
La Ville de Paris est en train de revoir les règles du PLU. Elle modifie la protection des espaces verts, augmente le gabarit des immeubles, etc. Le vote aura lieu en novembre.Les permis de construire seront désormais délivrés à condition d’avoir au moins 3 " externalités positives" en matière de " biodiversité et environnement ", " programmation " ou " efficacité énergétique ".
Fort curieusement, rien ne figure sur l’architecture. Si l’on veut une ville belle, l’architecture doit être un critère premier pour l’attribution des permis de construire. Les Parisiens demandent à Madame Hidalgo de rajouter, dans le PLU qui sera voté en décembre 2024, la thématique "Création architecturale", avec un 10e critère "Intégration dans l'existant et dessins de façade avec des ornements, des moulures, des volutes pour libérer une créativité basée sur les sens, redonner à la Ville un visage humain"
voir sur facebook https://www.facebook.com/Monts14/ .
La Révision du PLU initiée officiellement au début de l'année 2021
Le pourvoi en cassation contre le permis de construire de la tour Triangle a échoué. Le 8 décembre 2020, Monts 14 a fait un recours contre un permis modificatif (caché à la connaissance du public durant toute la durée de l'instruction), mais cela n'a pas abouti.
Entretemps, Emmanuel Grégoire a lancé la concertation pour la Révision du PLU. Le 20 novembre 2020, il a publié le manifeste Pour une nouvelle esthétique parisienne sur la tribune du Parti socialiste. Il fait siennes les paroles de Georges Pompidou qui commençait à couvrir Paris de tours : : « La prévention française, et particulièrement parisienne, contre la hauteur des tours est, à mes yeux, tout à fait rétrograde. On ne peut pas se figer dans le passé. Paris n’est pas une ville morte (...) ».
Apparemment, E. Grégoire ignore que Pompidou professait aussi que l’avenir appartenait à l’automobile : il avait décidé d’amener des autoroutes en plein Paris, à commencer par la radiale Vercingétorix dans le 14e. Une autre devait traverser le Parc Montsouris. Comme vision du futur, c’est plutôt raté !
De plus, c’est simpliste de juger rétrograde la « prévention contre la hauteur des tours ». Le fondateur de la philosophie, Socrate, au IVe siècle avant J.C., aurait certainement relativisé « des empilements de surfaces de plancher qui penchent tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, telles les tours Duo ».
Vu la répétition des préjugés hâtifs qui s'incrustent depuis 20 ans, Monts 14 publie un Communiqué de presse qui se termine par :
" Les socialistes Hidalgo et Grégoire vont-ils « passer par dessus » les associations et leurs alliés Verts ? Si c'est le cas, le risque est grand que le débat sur l’Esthétique se limite à une communication star-système ayant les apparences de la réflexion, sans rien changer. Ainsi perdurerait le mauvais goût incommensurable de tout ce qui se fait dans Paris, en matière d’espace public, d'architecture, voire de sens de l’écologie. "
Le décret du 12 février 2019 prive d’appel les associations qui attaquent le permis de construire
La loi JO accélère les procédures pour les "constructions... situées à proximité immédiate d'un site nécessaire à la préparation, à l'organisation ou au déroulement des JO, lorsqu’elles sont de nature à affecter les conditions de desserte, d'accès, de sécurité ou d'exploitation dudit site... ».
Subitement, sans raison valable, alors que l'annonce de l'audience est imminente, le décret n°2019-95 du 12 février 2019 intègre la Tour Triangle dans la liste des aménagements reliés aux Jeux Olympiques 2024 ! L’association Monts 14, de même les autres associations du Collectif contre la tour Triangle, est privée d’appel.
Monts 14 attaque ce décret devant le Conseil d'Etat
Continuons la lutte !
Faites connaître autour de vous cette pétition, mais aussi celle pour les Berges de Seine Refusons l'intrusion de tours : que les Berges de la Seine restent classées par l'UNESCO ! et celle des Verts STOP AUX TOURS À PARIS
La tour Triangle, une incongruité architecturale qui n’apporte rien au Parc des expositions
Unibail, qui détient les droits du Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, voit dans la tour Triangle de 180 m de haut un symbole du dynamisme de Paris. Mais, sur le terrain, celle-ci ne fait que conforter la frontière entre Paris et ses faubourgs.
Dans la future tour Triangle, il n’y aura ni chambres d’hôtel, ni salles de conférence, des bureaux seulement, pour des entreprises étrangères au site. Le Parc des expositions n’a pas besoin de cela.
Imposée de façon peu démocratique
En 2004, B. Delanoë avait lancé une enquête par questionnaire à laquelle 120 000 Parisiens avaient répondu. Deux-tiers d’entre eux s’étaient prononcés contre la construction de nouvelles tours dans Paris. Aujourd’hui A. Hidalgo affirme d’une façon péremptoire que, quoi que disent les parisiens et les associations, elle se fera.
Nuisible au quartier et à l’image de Paris
Elle est à peu près aussi haute que la tour Montparnasse. Nombre d’immeubles seront touchés par son ombre portée durant plusieurs heures de la journée. On la verra jusque dans le 14e, jusqu’aux Invalides. Elle va gâcher la vue sur les toits de Paris. L'image de Paris, attractive pour sa physionomie haussmannienne et ses quartiers faubouriens ne sortira en rien grandie par la présence d’une tour inutile en forme d’arbre de Noël.
Hidalgo, comme Pompidou en 1967
Hidalgo évoque « un élan vers la modernité ». Nous avons la sensation de revenir 50 ans en arrière, à l’époque de Pompidou. Michel Holley, dans les années 60, employait les mêmes mots pour « l’urbanisme vertical ». Aujourd’hui, nous en conservons les stigmates : les perspectives gâchées par les barres ou les tours datent de cette époque, à commencer par la tour Montparnasse (voir Monts 14 n° 52, 53, 54).
1972-1975 : une prise de conscience
Pourtant, cinq ans après, dès 1972, une prise de conscience apparaissait. La France adoptait la convention de l’UNESCO concernant la protection du Patrimoine mondial, culturel et naturel. Trois ans plus tard, en 1975, le territoire de la commune de Paris était classé en « site inscrit » à hauteur de 44 hect. (sur un total de 105 hect.) et les bois étaient même classés en « site classé ». La même année, le plan d’urbanisme était voté, accompagné d’un Plan des fuseaux de protection générale du site : la sauvegarde du paysage passait par la réminiscence des incongruités malheureuses. A cela vient s’ajouter le classement des Berges de la Seine au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le combat contre les barrières visuelles
Tours dans Paris : Hidalgo, tu nous emmures !
Tour Triangle, tours Duo, tours à Masséna, à Bercy... une barrière visuelle va séparer Paris de sa banlieue.
Monts 14 agit, de façon générale contre les tours dans Paris. Ses recours juridiques se sont appuyés sur le Plan des fuseaux de protection générale du site de la Ville de Paris, dont l’existence remonte au POS (Plan d’occupation des sols) de 1975, et qu’Anne Hidalgo ne respecte absolument pas.
Evènements de 2018
Lors du Conseil de Paris du 2 juillet 2018, les tours de 180 m à Bercy ont été votées par 81 voix contre 76. L'association Monts 14 a publié un communiqué de presse, Macronistes, socialistes, ça avance à reculons, toujours la folie des tours !
Pour Jean-Louis Missika, elles vont réparer la fracture du périphérique, pour Monts 14, Prendre de la hauteur… c'est créer la fracture en disant qu’on la répare !
Pour toute information, aller sur www.monts14.fr (site en révision) ou sur www.contrelatourtriangle.com
Association Monts 14 Contacter l'auteur de la pétition