Petition à l'Union Africaine sur le Sida et l'Ebola en Afrique

#25: Tristan Mendès France - Rectificatif. 

 Monsieur Mendeès France,

Permettez-moi tout d'abord de vous rassurer que vous n'avez rien à rectifier, comme vous le prétendez par le titre "rectificatif", car nulle part dans le texte de la pétition en question, notamment dans le seul paragraphe 4 où vous êtes cité, il n'est mentionné ou suggéré que vous "avez écrit que le Sida ou l'Ebola avaient été fabriqués par l'homme", comme vous prétendez le "rectifier".

Permettez-moi ensuite, en tant qu'agrégé de mathématiques, professeur de mathématiques dans une grande université parisienne et chercheur en mathématiques, de vous mettre à défi de trouver le moindre manque de rigueur dans le raisonnement exposé dans la pétition, avec des piéces à conviction à l'appui, conformément à ce que je m'évertue à enseigner à mes étudiants en leur répantant que "il ne suffit pas d'écrire des choses justes, il faut encore justifier ce que l'on écrit", et conformément à une formule de Platon dans Théétète : "l'opinion vraie, étayée par le raisonnement, c'est cela la science, tandis que l'opinion dépourvue de raisonement est en déhors de toute sciences".

Permettez-moi enfin de vous dire, au nom de la rigueur scientifique incarnée par les mathématiques, que ce qui est "farfelu" et "absurde" comme vous l'évoquez, et pire encore ce qui relève du pire obscurantisme, c'est de prétendre s'apitoyer sur les victimes du Sida et de l'Ebola, comme vous le faites en écrivant que "le drame du Sida et de l'Ebola mérite mieux que ces divagation absurdes", ou de prétendre soulager les effets effroyables du Sida et de l'Ebola, tout en refusant comme vous le faites, de connaître les causes premières scientifiques de ces maladies apparues mystérieusement et subitement en 1958 et 1976 respectivement au coeur de l'Afrique, ces causes premières scientifiques qu'une "commission d'enquête internationale" au dessus de tout soupçon pourrait établir de manière incontestable, pour si nécessaire refuter sans appel les "théorie complotistes farfelues" que vous vous évertuez à discréditer "sans raisonnement", comme dirait Platon, comme si vous revendiquiez d'être un complice de ceux qui ont des choses à cacher et qui veulent rester refugiés dans l'obscurantisme, par peur de la lumière de la vérité et de la science.

Professeur Pascal Adjamagbo

#25: Tristan Mendès France - Rectificatif. 

 Cher Monsieur Mendès France,

Permettez-moi d'ajouter à ma réponse à votre "rectificatif" que selon un proverbe de ma langue maternelle, "des personnes qui commencent par se quereller avant de devenir des amis, deviennent souvent des grands amis".

Aussi, au-delà de notre passe d'armes, permettez-moi de vous dire que je ne désespère pas que nous devenions des grands amis et que, après mûres réflexions, vous finissiez par signer et faire signer la pétition en question.

Très cordialement et à bientôt,

Pascal Adjamagbo

L'épidémie d'Ebola a fait 1350 morts (OMS)

• Par Lefigaro.fr avec AFP
• Mis à jour le 20/08/2014 à 19:44
• Publié le 20/08/2014 à 19:36

L'épidémie d'Ebola a fait 1350 morts, a indiqué aujourd'hui l'Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant état du décès de 106 malades supplémentaires en deux jours, les 17 et 18 août.

2473 cas recensés depuis le début de l'épidémie

Lors de ces deux jours il y a eu 221 nouveaux cas (confirmés, probables ou suspects) ainsi que 106 décès signalés dans les quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés, selon ce nouveau bilan, arrêté en date du 18 août, fourni par l'OMS à Genève. Au total, depuis le début de l'épidémie, l'OMS a comptabilisé 2473 cas, dont 1350 décès. Le Liberia, placé sous couvre-feu depuis aujourd'hui face à la progression inexorable de l'épidémie, a enregistré le plus grand nombre de nouveaux décès entre les 17 et 18 août, avec 95 morts et 126 nouveaux cas. Au total, il y a 972 cas au Liberia, dont 576 morts. En Sierra Leone, il y a eu 9 morts et 59 nouveaux cas. Le bilan y est de 907 cas, dont 374 morts. En Guinée, d'où l'épidémie est partie, il y a eu 2 nouveaux décès et 36 nouveaux cas. Le bilan dans ce pays est de 579 cas, dont 396 morts. Au Nigeria, l'OMS indique n'avoir enregistré aucun nouveau cas. Le pays le plus peuplé d'Afrique enregistre au total 15 cas, dont 4 morts. Hier soir le ministère de la Santé du Nigeria a, lui, annoncé un 5e mort.

Le 8 août, l'OMS a décrété une urgence de santé publique mondiale contre cette épidémie de fièvre hémorragique sans précédent, et recommandé des mesures d'exception dans les pays affectés. Le coordinateur de l'ONU pour Ebola, le Dr David Nabarro, a annoncé hier qu'il se rendrait cette semaine dans la région, avec notamment l'intention de mobiliser les 7500 Casques bleus au Liberia dans la lutte contre la maladie.

#25: Tristan Mendès France - Rectificatif. 

 M. Mendès France doit avoir lu une autre Pétition. Et, sans rien étayer, sans rien démontrer, a fait le (trop facile) choix du procès d'intention.

J'ai beau relire à plusieurs reprises le paragraphe de la Pétition où on parle de son enquête, nulle part il est écrit, ni même suggéré qu'il aurait affirmé dans son livre que le SIDA et l'Ebola auraient été fabriqués par l'homme. Il s'agit d'un pur procès d'intention. Si une référence a été faite aux livre et documentaire de M. Mendès France, c'est uniquement pour démontrer que l'INTENTION d'exterminer des populations Noires par un Système Blanc (qui collectionne les exterminations de peuples depuis plusieurs siècles, jusqu'en son sein, à l'exemple du génocide des Juifs), cette intention, notamment au moyen d'armes bio-chimiques de destruction massive, PEUT être une réalité. C'est ce que revèle le terrifiant "Projet Coast" sud-africain, stade suprême d'un racisme anti-Noir pleinement assumé par un régime de l'Apartheid pleinement soutenu par d'autres régimes Blancs, en Europe et aux USA.

Dès lors, sur cette base (Projet Coast) et sur la base d'autres indices, dont une partie est exposée dans la Pétition, en quoi cela relèverait de "théories complotistes farfelues" le fait tout simplement de proposer, comme le fait cette Pétition, une Commission d'enquête internationale pour faire la lumière sur l'étrange épidémie actuelle d'Ebola et sur d'autres faits du même genre non élucidés, dont le Projet Coast. Sur lequel du reste M. Mendès France a jugé utile de mener une enquête sans penser un seul instant qu'il était en train d'alimenter des "théories complotistes farfelues". Pourquoi sa démarche (la voie de l'enquête) serait-elle plus légitime que celle de la Pétition ? Serait-ce parce qu'un Blanc est légitimé à critiquer d'autres Blancs et à poser des questions qui fâchent, alors qu'un Noir qui fait de même contre les mêmes Blancs est aussitôt stigmatisé, comme "extrémiste", "partisan de la théorie du complot", etc. Deux poids, deux mesures.

Dans son livre (pp. 105-107), M. Mendès France fustige les USA. Ce pays s'est "fermement opposé" en 2001, à Genève, contre la "Convention sur l'interdiction des armes bactériologiques", en particulier contre "l'inspection internationale de ses laboratoires, de ses entreprises industrielles ainsi que de ses arsenaux" (p. 105). Et M. Mendès France de se poser cette question, avant d'y répondre : "Pourquoi refuser ce contrôle ? Peut-être que cette transparence mettrait mettrait les Etats-Unis dans l'embarras. Que se passerait-il en effet, si l'on apprenait que les Américains avaient collaboré non seulement avec un Etat raciste sous embargo, mais qu'au surplus cette collaboration portait sur une technologie de mort ?" (p. 106). Théorie complotiste farfelue ?

Peut-être que M. Mendès France aurait lui-même peur de cette transparence qu'apporterait la Commission d'enquête internationale reclamée par la Pétition. Elle risque de mettre à nu multiples agissements criminels, voire génocidaires, anti-Noirs. Et incriminer plusieurs pays européens, outre les USA (avec leur CDC/Center for Diseases Control, à Atlanta, très lié au Pentagone et à son complexe militaro-industriel) :

-  La France de l'Institut Pasteur, lié à l'armée française, avec ses dépendances en Afrique Noire, notamment au Gabon (où des épidémies d'Ebola ont été signalées dans le passé), ou en Côte d'Ivoire (voisine de la Guinée et du Libéria, foyers importants aujourd'hui de l'Ebola). En 1995, une épidémie Ebola y a fait une victime inattendue, une infirmière suisse travaillant sur des singes à l'Institut Pasteur local. En 1996, le "découvreur" du VIH/Sida, le professeur Luc Montagnier a ouvert à Abidjan un centre de recherche sur le Sida et l'Ebola ...

-  La Grande-Bretagne et ses laboratoires militaro-industriels de Porton Down, le Chemical and Biological Defence Establishment, relié à quelques pays africains anglophones, notamment l'Ouganda et le Soudan des années 60 à 80, foyers par le passé de l'Ebola. En janvier 1996, dans un reportage de la chaîne franco-allemande Arte à vous glacer le sang, "Virus mortels dans la brume. A la recherche d'Ebola", un scientifique n'hésite pas, hors camera, à avouer qu'on peut cultiver à Porton Down tout "hypothétique virus tueur" ...

-  La Belgique, dont l'Institut médical tropical d'Anvers, le plus réputé dans le monde après le CDC américain, continue à collecter depuis la période coloniale énormément d'utiles échantillons et données sur les maladies infectieuses au Congo ex-belge/actuelle RDC. Il a également offert aujourd'hui à l'OMS M. Peter Piot, l'un de ses plus brillants spécialistes en maladies infectieuses, directeur d'ONUSIDA, après avoir travaillé au CDC américain en quittant Anvers ...

-  L'Allemagne, où le virus appelé aujourd'hui "Ebola" y a fait sa toute première apparition, à Marburg, dans un laboratoire, en 1967. N'oublions pas non plus l'épisode OTRAG évoqué également dans la Pétition. Dans le reportage Arte cité ci-dessus, un biologiste allemand, le Dr Manuel Kiper, interrogé à propos de cette première épidémie Ebola à Marburg, affirme  qu'il est tout à fait probable qu'un virus tueur sorte d'un laboratoire du Nord pour aller faire des ravages au Sud, transporté sous congélation ou tout simplement avec des singes préalablement infectés en laboratoire et lâchés ensuite dans la nature, dans une jungle africaine ...

Etc. etc.

Théories du complot ? Oui ou non, nous assumons notre Pétition, même en "comploteurs".

Cela dit, M. Mendès France sait pertinemment qu'aucun facteur n'explique la quasi-exclusivité dont est gratifiée l'Afrique Noire quant à l'occurrence des épidémies mystérieuses sur son sol. Ni la misère, ni la mal-gouvernance, ni l'insalubrité, ni la déliquescence du système médical ne lui sont exclusives. Un facteur cependant l'est sans doute : la démission des responsables politiques de leurs responsabilités en matière de veille sanitaire (confiée totalement à l'OMS) ou de vigilance sanitaire.

A la fin du reportage Arte, le docteur Jean-Baptiste Sonji, de l'Hôpital central de Kinshasa (RDC), faisant écho au biologiste allemand cité, avoue dans un soupir toute l'impuissance des Africains conscients comme lui, souvent en première ligne sur le terrain, face aux menées des laboratoires militaires du Nord : "Les Américains arrivent, partent en brousse, font leurs recherches et repartent avec leur matériel. Ce qu'ils ont fait sur le terrain, nous n'en savons strictement rien" ...

Dernière chose à M. Mendès France : ce reportage Arte a subitement disparu de la Boutique Arte depuis quelques années. Le sien, produit par France 3, également. On n'en trouve que des bribes sur Youtube. L'Université populaire africaine que je dirige à Genève envisage un débat sur ces questions liées aux épidémies africaines mystérieuses. On aimerait projeter son documentaire à cette occasion. Serait-il possible d'obtenir une copie complète ainsi que sa participation à un panel ?

Cordialement,

Mutombo Kanyana (co-auteur de la Pétition)

Cher Monsieur Mendès France,

Permettez-moi d'ajouter à l'invitation que je vous ai adressée que, une des raisons pour lesquelles je ne désespère pas qu'après mûres réflexions vous signiez et fassiez signer la pétition en question, est que, par votre silence prolongé et éloquent, l'histoire ne retienne qu'un petit-fils du Président du Conseil Pierre Mendès France, après ses nobles combats pour dénoncer "le bio-terrorisme d'Etat en Afrique du Sud", le "génocide des Héréros" en Namubie en 1904 par l'Etat Allemand, et "une tradition de la haine : figures autour de l'extrême droite", a fini par mener le même combat au sujet de l'Ebola que le chef de file légendaire de l'extrême droite française, dont la déclaration scandaleuse sur l'Ebola, si révélatrice des intentions derrière l'origine et les causes premières scientifiques du Sida et de l'Ebola, a été rapportée dans le commentaire 24 précédant juste le votre.

Très cordialement et à bientôt,

Pascal Adjamagbo

#33: Mutombo Kanyana - Re: Rectificatif. 

 Un complement à mon dernier posting :

Il est évident qu'outre les pays que j'ai pointés du doigt quant à une enquête internationale, on devrait inclure l'OMS, dont les liens coupables avec les laboratoires militaires du Nord sont indéniables, notamment par le fait (parmi d'autres) que ses trois directeurs successifs en charge des maladies infectieuses (SIDA, Ebola), les américains Jonathan Mann et Michael Merson et le belge Peter Piot, ont tous travaillé dans les laboratoires militaires américains.

A défaut d'une enquête dont elle ferait l'objet, l'OMS devrait au moins publier un Livre blanc qui l'engage sur ses multiformes liens avec les complexes militaro-industriels du Nord !

#25: Tristan Mendès France - Rectificatif. 

 Cher Monsieur Mendès France,

Otez-moi d'un doute, d'un doute métaphysique et éthique.

Compte tenu de vos états de service en faveur des opprimés de la terre entière, de l'Afrique à l'Amérique, en passant par l'Asie et l'Europe, notamment les victimes de "la dictature de l'absurde" en Birmanie et de "la tradition de la haine de l'extrême droite" en Europe, je me demande si c'est bien vous qui avez écrit le commentaire 25 ci-dessus ou si c'est un plaisantin ou un maveillant qui a usurpé votre identité numérique, comme c'est si facile et courant de nos jours, pour se moquer de vous ou nuire à votre réputation.

Compte tenu de votre omni-présence sur la toile, j'espère que ne tarderez pas à réagir pour défendre l'honneur du Président du Conseil Pierre Mendès France et de l'Institut Pierre Mendès France.

Très cordialement et à bientôt,

Pascal Adjamagbo

#33: Mutombo Kanyana - Re: Rectificatif. 

 Reponses solides aux objections de Mr Mendes-France et "les" bonnes questions posees. A cela s'ajoute comme je l'ai evoque dans cette tribune le soutien aveugle aux dirigeants africains qui defendent les interets occidentaux plutot que ceux de leurs peuples.

Et quelles pourraient etre les raisons derriere ce constat que fait Survie.org et que je paraphrase, sans doute, ici, "Pilles la-bas [en Afrique], chasses ici [en Europe]"? Constat relatif a la condition imposee aux Africains, en Afrique et aux portes de l'Europe ou dans une Europe qui, aujourd'hui, et peut-etre plus que jamais, n'en veut pas alors que c'est cette meme Europe, a laquelle viennent souvent en renfort les Etats-Unis, qui dicte encore sa loi aux dirigeants africains?

Pourquoi un tel acharnement sur un continent deja tres affaibli et sur ses habitants? La raison d'un remplacelement de populations par des methodes non avouees est une hypothese que l'on ne peut exclure et que l'on doit poser.

Je pense, cependant, que ni l'UA, ni l'ONU ne reagiront pas a cette petition pour les raisons que l'on peut deviner. Il faut, de ce point de vue, voir ce qui peut etre fait, par d'autres voies, pour que ces questions importantes, brulantes pour l'avenir du continent et de ses habitants, ne retombent pas dans l'ombre d'ou cette petition les a tirees.

Ebola : les deux patients américains guéris après un traitement expérimental

Mots clés : Ebola

Par Chloé Woitier - le 21/08/2014

Le Dr Kent Brantly et la missionnaire Nancy Writebol sont sortis de l'hôpital après avoir été soignés au ZMapp, un traitement inédit dont ils avaient accepté d'être les premiers cobayes humains.

C'est un espoir pour les personnes victimes d'Ebola. Le docteur américain Kent Brantly et la missionnaire Nancy Writebol, qui avaient contracté la maladie au Liberia, sont sortis de l'hôpital à Atlanta, où ils étaient entrés au début du mois. Les deux volontaires ont été traités au ZMapp, un traitement expérimental qui a été récemment autorisé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

On ignore encore si ces deux Américains ont été guéris grâce à ce médicament ou grâce à une rémission naturelle. Le virus Ebola a en effet un taux de mortalité oscillant entre 50 et 90 % selon les souches, et une prise en charge rapide permet d'améliorer le pronostic. «La sortie de l'hôpital de ces deux patients ne représente aucun danger pour la santé publique», a déclaré le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d'Emory. «Après une série de traitement rigoureux et d'analyses, l'équipe de médecins a estimé que les deux patients avaient guéri d'Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre l'infection aux autres». Nancy Writebol a quitté l'hôpital le mardi, tandis que Kent Brantly en est parti ce jeudi.

Ces deux volontaires sont tomés malades alors qu'ils s'occupaient de victimes d'Ebola au Liberia. Ils ont accepté d'être traité au ZMapp, un médicament qui n'avait jusque là été expérimenté que sur des singes. L'effet de la première dose a été spectaculaire sur Kent Brantly, qui a très vite repris des forces, alors que sa collègue Nancy Writebol a eu besoin d'une seconde injection pour être capable de supporter le rapatriement vers les États-Unis.

Toutes les doses écoulées

Les effets du ZMapp sur Kent Brantly ont conduit l'OMS à tenir une réunion d'urgence le 12 août. Les nombreux experts internationaux rassemblés à cette occasion ont décidé d'autoriser l'utilisation de ce médicament sur l'homme, alors qu'on ignore tout de ses effets secondaires et de son efficacité réelle. Une décision inédite dans l'histoire de l'organisation de santé, mais estimée nécessaire face à l'épidémie. À ce jour, 2473 cas ont été recensés au Liberia, Nigeria, Sierra Leone et Guinée, faisant au moins 1350 morts.

Trois médecins, le Nigérian Aroh Cosmos Izchukwu et les Libériens Zukunis Ireland et Abraham Borbor, ont été les premiers Africains à recevoir le ZMapp comme traitement. En quelques jours, leur état de santé s'est amélioré de façon "remarquable", selon le gouvernement du Liberia. Le prêtre espagnol Miguel Pajares n'a pas eu la même chance. Lui aussi traité avec ce médicament expérimental, il est décédé le 12 août dernier à l'hôpital de Madrid à l'âge de 75 ans.

L'espoir semble toutefois bien là. Mais le laboratoire Mapp, à l'origine de ce qui est peut-être le médicament miracle, n'a pas encore les moyens d'en produire en grande quantité. Actuellement, toutes les doses existantes de ZMapp ont été écoulées.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/08/21/22710-ebola-deux-patients-americains-gueris-apres-traitement-experimental

Comme tous les peuples de la terre nous ne demandons que de vivre dans la dignité. Malgré le pillage de nos ressources, l'imposition des chefs d'états que nous n'avons pas choisis,l'inondation de nos marchés des produits manufacturés, les africains vivent et se multiplient...SI NOUS NOUS MULTIPLIONS DE GRACE DE PRENEZ PAS CELA EN MAL. NE CHERCHER A NOUS EXTERMINER AVEC EBOLA,SIDA, LES STIMULATIONS DE GUERRE CIVIL PAR CI PAR LA. ARRETEZ CA SUFFIT!!!!!!!!!!!!

#42: Gbido - CA SUFFIT!!!! 

 Ceux qui se sont declares les "Maitres de l'univers" depuis qu'ils en ont fait la reconnaissance cartographique, lancent des engins dans l'espace, veulent coloniser d'autres planetes, ont des machines pour regarder partout et sont tenants de la suvivance des especes les resistantes ("Survival of the fittest") vont-ils ecouter votre appel a laisser vivre ceux qui ont fait un autre choix de vie?

#1: Pascal ADJAMAGBO -  

 Merci, pour la petition, mais n oublions que le manque d hygiene et la promiscuite sont le meilleur terreau a l apparution et la diffusion  de maladies et epidemies diverses. Les populations europeennes ont elles aussi ete severement frappees par ce phenomene dans le passe. La petite verrole, la syphilis, la peste ont a une epoque elimine jusqu a 50 pc des populations dans certaines regions d Europe ( plus de 70pc pour la ville de Londres), et plus proche de nous au debut des annees 1900 , c est le fleau de la grippe espagnole qui frappa lourdement la population europenne et fit des dizaines de million de morts. Tous ces fleaux nont pas ete elimines du sol europeen que par le seul fait des progres de la medecine, mais aussi par celui d une meilleure hygiene dans les villes et campagnes d Europe.

Loin de moi, toute polemique, mais les populations africaines doivent se prendre en main, en matiere d hygiene. On a pas besoin d etre riche pour etablir et suivre les bases elementaires d  hygiene. On ne peux pas non plus tout mettre sur le dos de puissances internationales obscures qui ne veulent que du mal a l Afrique,  ou invoquer l esclavage, la colonisation, la France-Afrique et autre.... non ici, il s agit d une simple question de gestion de sante publique et d urbanisation sauvage et massive, qui nest pas propre qu a l Afrique, mais mieux geree ailleurs.

Ebola a toujours ete present en Afrique mais etait contenu au populations rurales qui conssommaient de la viande dite de brousse: chauve-souris, agouti et autre gibiers sauvages, qui sont porteurs de germes nocifs a la sante de l homme. Maintenant que ces malheureuses populations sont plus mobiles et migrent vers les villes tout en conservant leur mode alimentaire originel, ce virus/maladie se propage plus massivement, rapidement et est devenu plus visible, d ou la crise actuelle et l inquietude international relayee par les medias internationaux.  hygiene et education sont la cle pour barrer la route a toute epidemie et en prevenir d autres. Il n y a pas besoin d enquete international, ni besoin de crier au complot international , a la  guerre bacteriologique pourlaquelle  Ebola serait un instrument. Si cela devrait etre vrai, alors diable! pourquoi aller deverser cette arme bacteriologique de destructions massives dans 3 des pays les plus pauvres du Afrique: Sierra leone,Guinee et Liberia. Pourquoi ne pa s attaquer directement au poids lourds et nations economiquement puissantes d Afrique? Il aurait ete plus judicieux de deverser cette arme directement et en premier sur Lagos,  Nairobi, Johannesbourg, Luanda,  et voire meme Accra et Abidjan? Pourquoi s attaquer aux populations les plus defavorisees des pays les plus pauvres...la theorie de complot international et de la guerre bacteriologique ne tient pas la route. Mais attention! A trop regarder ailleurs pour designer des responsables et fermer les yeux face a sa  propre realite ....on finit par ignorer voir oublier ses propres devoirs et responsabilites pour finalement s enfermer dans un etat de status-quo.

#45: Marimikk - Re:  

 Mr/Mme Marimikk,

De mon point de vue, il ne s'agit pas d'escamoter les responsabilites africaines mais pour conduire les Africains a des lendemains hygieniques meilleurs par exemple, puisque c'est le point de votre intervention, encore faudrait-il qu'il y ait, qu'ils aient des dirigeants qui aient a coeur de les servir, de defendre leurs interets. Or a quoi assistons nous depuis les annees 1960? Les dirigeants qui ont place au coeur de leurs actions l'amelioration du sort de leurs populations tels Sylvanus Olympio, tel Thomas Sankara ont ete physiquement elimines avec la complicite de l'Occident ou par lui directement. Et en leur lieu et place ont surgi des figures cauchemardesques, ubuesques que l'Occident soutient toujours, inconditionnellement. Or quelle est la caracteristique de ces dirigeants d'un type nouveau? Ils font ce que l'Occident leur demande de faire, ils sont les gardiens de ses interets en Afrique et sont en general les bourreaux de leurs peuples.

Situation qui empeche la prise de conscience qui a eu lieu en Europe et qui ont conduit les Europeens vers plus de salubrite publique et donc vers un controle, voire un enrayement de certaines des affections auxquelles vous faites allusion.

Situation politique qui, d'autre part, conduit des Africains a l'exil et ceux qui sont deja a l'Etranger, souvent en Occident, preferent y rester.

Deuxieme observation: il faut quand meme poser la question de savoir si ces virus mortels n'auraient pas decime des populations entieres, ou quelles soient, mobiles ou pas, s'ils avaient toujours existe dans l'Afrique ancienne.

Troisieme observation: l'Occident, a defaut, de revendiquer un droit direct sur les ressources energetiques et minieres du sous-sol africain, comme au temps des colonies, n'en renonce pas moins a leur exploitation quel qu'en soit le cout pour les Africains: mauvaise gouvernance, complicite des dirigeants africains (voyez par exemple la mainmise du groupe Bollore sur des infrastructures en AO comme le port de Lome, sur des terres en Sierra-Leone meme ou sevit Ebola, au grand dam de Sierra-Leonais leses, les disputes entre ces groupes pour le controle des dits "biens", Areva au Niger qui refuse de renegocier un contrat leonin portant sur des mines d'uranium). Constatant cette mainmise de la France et de son industire sur les ressources energetiques d'une bonne partie du continent Africain, d'autres puissances occidentales, notamment americaine, preferent entrer en partenariat avec ce premier pays aux memes fins. Le tableau, au final, de cette deuxieme situation? Des populations auxquelles ne profite pas ce genre d'activites, reduites a la misere et qui cherchent a s'en echapper, ne serait-ce que pour vivre Mais vers ou? Vers ce meme Occident.

Et que voit-on? Et c'est ma quatrieme observation: un exode massif de jeunes, de ceux qui representent l'avenir du continent, dans des embarcations de fortune pour perir soit dans le desert du Sahara, soit aux portes de l'Europe, notamment a Lampedusa. Pour ceux qui ont eu la chance d'echapper aux gardes-chiourmes de l'Europe que sont des pays comme le Maroc ou la Lybie de Khadafi en son temps.

Pour ceux-ci, donc, qui parviennent finalement, a atterrir en Europe, legalement ou clandestinement, diplomes ou non, instruits ou pas, c'est le racisme ordinaire et son cortege que tout Africain, noir, experimente.

Le tableau final est tres bien resume par cette phrase empruntee a Survie.org: "Pilles la-bas, chasses ici". En clair, il est refuse aux Africains le droit de vivre. A quelles fins?

En attendant votre reponse a cette question, Mr/Mme Marimikk, on peut, d'ores de deja dire que le resultat de ces quatre observations pourrait etre interprete comme une volonte de decimer les populations Africaines. Avec subtilite. La meme subtilite pourrait, par consequent, expliquer l'apparition de ces virus qui auraient du vider une Afrique desarmee de ses populations, s'ils existaient auparavant; avant meme l'emergence de l'Occident. Et donc, oui, l'hypothese d'une manipulation bacterologique doit etre posee pour tenter de comprendre ces pandemies qui frappent l'Afrique. l'Occident [car c'est de cette partie du monde dont il s'agit dans cette discussion] n'en serait pas a son premier essai et ses relations avec le continent obligent a ne pas ecarter cette hypothese.

Quant a la colonisation, aux traites negrieres, on ne peut finir d'en parler. Leur impact continue de faire des ravages au sein meme des societes africaines. Que l'Occident ou meme le Moyen Orient preferent se voiler la face a ce sujet, c'est vraiment leur probleme mais les Africains doivent continuer d'explorer ces sujets, assumer le role qu'ont pu y jouer l'Afrique et les Africains afin de pouvoir se prendre en mains, de revendiquer, serieusement, ce droit, comme vous le recommendez.

Votre reaction est instructive a un autre point de vue en supposant que vous etes un Occidental: l'ONU et l'UA, cette derniere, a l'image des dirigeants Africains vont rester sourds et aveugles a cette interpellation qui certainement, fache l'Occident et sans doute une bonne partie des Occidentaux. 

Il n'en restera pas moins que cette petition a le merite d'interpeller sur ces inquietudes autour desquelles se joue l'avenir du contient tel que nous le connaissons.

#17: -  

 La pétition est en cour de traduction. Un site internet sera bientôt en, migne pour approfondire le sujet et continué à la soutenir.

Ebola : le Japon prêt à fournir un traitement

• Par Lefigaro.fr avec AFP
• Mis à jour le 25/08/2014 à 08:56
• Publié le 25/08/2014 à 08:55

Le Japon s'est dit prêt aujourd'hui à fournir un traitement expérimental mis au point par une entreprise nippone pour lutter contre le virus Ebola, dont la pire épidémie jamais enregistrée frappe quatre pays d'Afrique de l'Ouest. "Notre pays est disposé à livrer le médicament en coopération avec le fabricant si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en fait la demande", a déclaré le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga.

Il n'existe actuellement aucun vaccin ou antiviral homologué contre le virus Ebola, qui figure parmi les plus contagieux et mortels chez l'homme dont il peut provoquer la mort en quelques jours. Face à la gravité de l'épidémie actuelle, la pire depuis la découverte du virus il y a une quarantaine d'années, la communauté médicale internationale a cependant approuvé mi-août l'emploi de traitements non homologués. Une lueur d'espoir est venue d'un sérum expérimental américain, le ZMapp, un cocktail de trois anticorps "monoclonaux" disponible en très petites quantités: deux praticiens traités avec ce sérum sont sortis guéris de l'hôpital la semaine dernière. Un prêtre espagnol qui en avait bénéficié était cependant décédé quelques jours plus tôt.

Le médicament japonais est appelé favipiravir (ou "T-705"). Il est commercialisé sous le nom Avigan par Toyama Chemical, filiale du spécialiste des techniques de l'image FujiFilm Holdings. Par rapport au ZMapp, il présente l'avantage d'avoir été homologué en mars au Japon en tant qu'antiviral contre la grippe et est actuellement en phase de tests cliniques aux Etats-Unis.  Son administration sous forme de comprimés peut également faciliter le traitement dans des zones aux infrastructures médicales limitées. "Avant même que l'OMS ne prenne une décision, nous sommes prêts à répondre aux demandes individuelles (de travailleurs médicaux, NDLR) sous certains conditions s'il s'agit d'un cas urgent", a souligné Yoshihide Suga.

Contacté par l'AFP, le groupe japonais, connu pour ses appareils photo mais qui a aussi une activité importante dans le domaine médical (radiographie et endoscopie notamment), a indiqué avoir reçu des demandes de l'étranger, sans préciser combien ni de quels pays. "Nous avons des réserves suffisantes pour plus de 20.000 personnes", a ajouté un porte-parole. Le groupe pourrait en préparer davantage par la suite.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/25/97001-20140825FILWWW00053-ebola-le-japon-pret-a-fournir-un-traitement.php

L'Ebola fait des victimes au Congo

Mise à jour le lundi 25 août 2014 à 5 h 08 HAE

Associated Press

Deux décès reliés au virus Ebola ont été confirmés au Congo, selon le ministère de la Santé, mais les responsables locaux estiment que les cas ne sont pas liés à l'épidémie en Afrique de l'Ouest qui a tué plus de 1400 personnes.

Huit échantillons ont été prélevés à Djera, situé dans la région de Boende, et deux d'entre eux se sont avérés positifs, a révélé le ministre de la Santé, Félix Kabange Numbi, à la télévision nationale, dimanche.

Les autorités congolaises croient que le virus a tué 13 personnes dans la région, dont cinq travailleurs du domaine de la santé.

Il a précisé que 11 personnes étaient malades et en isolation tandis que 80 autres avec lesquelles les malades ont été en contact ont été retracées.

Il s'agit du septième déclenchement du virus Ebola au Congo. Il y a été découvert pour la première fois, en 1976.

« L'expérience acquise au cours des six épidémies précédentes nous aidera à contenir le virus », a déclaré M. Kabange.

Une épidémie de gastro-entérite hémorragique a éclaté dans la région de Boende dans les dernières semaines, tuant 70 personnes, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

L'Organisation avait déclaré que ces décès n'étaient pas reliés à l'Ebola, mais le porte-parole Gregory Hartl a indiqué par courriel dimanche que cette information était le résultat d'une « erreur de communication sur le terrain ».

M. Hartl a affirmé que des échantillons testés au laboratoire national étaient positifs à l'Ebola et que les résultats des tests de confirmation effectués dans un laboratoire du Gabon devraient être connus lundi.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/08/25/003-virus-ebola-congo.shtml