Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

#2545: Ming - Re: Vider les CPGE de leurs profs pour les attirer en ZEP et en ECLAIR

réponse perso : Je vois que nous partageons les mêmes valeurs d'élite ! :-)

 

 

La méritocratie républicaine est en grand danger de céder sous les assaults des emberlificoteurs qui accèdent au pouvoir.
Pourquoi Peillon ne compare-t-il pas les revenus d'un prof de prépa à celui des professeurs de l'université ?
Ou à celui des bureaucrates qui l'entourent pour concevoir ce type de réformes ?
Ou encore à celui d'un Notaire ?

Parce que ça démarche est purement manipulatrice.

#2544: - Conflit Peillon-professeurs de classe prépa: la CDEFI s'alarme à son tour 

 

#2557: Les mêmes profs sans sélection des élèves seraient-ils aussi bien vus de la cdefi? - CDEFI s'alarme à son tour et enjolive la situation

Vous ne connaissez visiblement rien au recrutement des prepas. C'est leur fonctionnement qui fait leur force, pas leur recrutement, ne restez pas figé sur l'image d'Epinal des quelques grandes prépas nationales.

Moi je trouve ça bien

#2558: - Re: CDEFI s'alarme à son tour et enjolive la situation 

 

Stop à la décadence de l'enseignement en France !
Peillon, vous n'êtes pas là pour casser. Les Français ont droit à un enseignement de qualité.

#2561: -  

 

#2557: Les mêmes profs sans sélection des élèves seraient-ils aussi bien vus de la cdefi? - CDEFI s'alarme à son tour et enjolive la situation

Avec des si, on mettrait Paris en bouteille !! Les profs de prépa et leurs élèves  sélectionnés ont un seul but, commun : la qualité de la formation. Cette qualité absolument indispensable à la compétitivité du pays  ... ou plutôt à ce qu'il en reste après X années de réformes démagogiques dans l'Education !!

#2562: Oui à plus de crédits en élémentaire et pour le superieur - Précisément la qualité c'est cinq matins d'enseignement par semaine

Entièrement d'accord. Mais on ne voit absolument pas pourquoi, pour cela, il faudrait casser ce qui marche !!!

C'est grâce au dévouement de mes professeurs de Taupe que j'ai intégré rue Descartes et je leur en suis, toute ma vie, infiniment reconnaissant. Tout a fait d'accord pour que l'on réforme l'enseignement supérieur, et, pourquoi pas les Grandes Ecoles (ce qui n'est pourtant pas le plus urgent). Mais, pénaliser et écœurer les professeurs de prépa, est minable, et tout juste digne d'un personnel politique médiocre et mesquin

La France ou le "réussite bashing"...

#2505: Pour l'avenir des cpge: les classes élémentaires - L'Europe a besoin de bien plus de compétences que celles issues de Cpge

Entièrement d'accord. Le système forme un tout cohérent. Vive le primaire de qualité. Non à Peillon, qui mène actuellement deux réformes débiles et impopulaires contre le primaire (semaine de quate jours) et contre les CPGE, et veut TOUT casser.

Ne cassons pas ce qui fonctionne encore !

Voir communiqué de l'A-ULm, sur leur site

http://www.archicubes.ens.fr/

Extrait du Conseil d'administration de l'A-Ulm du samedi 7 décembre 2013

Le conseil d’administration de l’A-Ulm, évoquant les projets de réforme des statuts des enseignants du secondaire tels que proposés actuellement par le Ministère de l’Education Nationale, manifeste la plus vive inquiétude.

Il s’émeut particulièrement des mesures qui visent les professeurs de Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, parce qu’elles constituent autant d’attaques et de marques de mépris à leur encontre ; elles se fondent de plus sur une profonde méconnaissance des spécificités de leur métier.

Plus généralement il se déclare préoccupé par les propositions du ministre qui dégraderaient les conditions de travail des professeurs, avec des conséquences inévitables sur la qualité des enseignements, dont pâtirait l'ensemble du système éducatif, secondaire et supérieur, grandes écoles y compris.

Non à la fermeture des prépas !!!!

Pourquoi le gouvernement fait il baisser la rémunération des professeurs qui passent les concours les plus dur ?
Les grandes écoles d'ingénieurs auront des candidats moins bien formés.

C'est l'évidence même

#2560: Chiche, plus de sélection - Vous êtes convaincu de la justesse de votre réponse?

Dans ma prepa, on reçoit en gros 55 dossiers, on en retient 50, c'est à dire qu'on elimine ceux qui ne tiendraient pas deux jours (ceux dont le dossier indique par exemple un absenteisme delirant et un manque de travail). Vous noterez que la selection n'est pas draconnienne. Il en vient en general une grosse trentaine au final.

Je maintiens que l'essentiel n'est pas dans la selection.. sauf si on confond la non-selection et l'orientation inadaptée. Tous les eleves n'ont pas leur place en prepa, pas plus qu'en bts, en dut ou à la fac. en plus ce cette "selection" (qui est encore une fois plus eviter une mauvaise orientation que choisir entre deux excellents profils le meilleur des deux), le fonctionnement prepa est meilleur que celui de la fac (je ne dis pas ca contre la fac ou ses profs, j'en ai fait partie). Par exemple en maths si vous avez dix heures en prepa avec un seul prof vous aurez quatre profs en fac (un en analyse, un en algebre, pareil pour les TD), le suivi est impossible structurellement.

Les sept mensonges du ministre : un déni de réalité

1er mensonge : « les professeurs les plus touchés ne perdront pas plus de 3 à 5% de revenus ».
Archi-faux.
Les pertes s'échelonnent entre 1 et 17 % de la rémunération totale (voir tableau), malgré l'indemnité de 3 000 euros censée compenser ces pertes. Une majorité de professeurs verront bel et bien leurs revenus amputés de 10 à 15 %.
En sous-estimant à outrance la sanction financière qu'il impose aux profs de prépa, le ministre reconnaît implicitement qu'une telle baisse est inique et donc indéfendable. Sinon, pourquoi mentirait-il ? S'il assumait vraiment le contenu de sa réforme, il devrait au contraire se vanter de « casser les profs de prépa » ! Et si les pertes étaient si modestes, comme il le prétend, où seraient les gains prétendument attendus pour les ZEP ?

2ème mensonge : « les plus jeunes professeurs vont gagner avec cette réforme »
Archi-faux, c'est même le contraire !
Plus un professeur est jeune, plus la part des heures sup' et des colles est forte dans sa rémunération, son salaire de base étant plus faible. C'est donc au contraire les plus jeunes professeurs qui subiront les plus fortes pertes en proportion.
Bravo pour l’égalité et la solidarité entre les générations, monsieur Peillon !
Les candidats aux concours d'enseignement, toujours plus rares, apprécieront...

3ème mensonge : « les professeurs à la fois en lycée et en prépa vont gagner avec cette réforme»
Faux, évidemment.
Voici l'exemple même d'une phrase vague, générale, et finalement creuse.
Gagner quoi ? Plus d'argent ? Notre analyse montre l'inverse (tableau).
De la reconnaissance? Nous nous sentons méprisés comme jamais.
Quant aux professeurs du secondaire (prof. de lycée nous le sommes tous), ils vont perdre leurs décharges horaires au bénéfice de primes aléatoires, alors que leurs missions deviennent aussi floues qu'indéfiniment extensibles.

4ème mensonge : « Certains professeurs font trop d'heures supplémentaires, jusqu'à seize heures par semaine. »
Flagrant délit de mauvaise foi.
En classe prépa, les services des professeurs donc les éventuelles heures supplémentaires et colles qui vont avec, sont imposés par l’administration. Le poste est à prendre ou à laisser, avec toutes les heures qui vont avec.
Or, les heures supplémentaires coûtent beaucoup moins cher à l’administration que des heures-postes : si jamais M. Peillon trouve que certains ont trop d'heures sup, pourquoi ne nomme-t-il pas de nouveaux profs en prépa ?
Il s'agit donc bien de faire des économies en baissant la rémunération de notre travail, et rien d'autre.
5ème mensonge : en 2nde année, il n'y a plus cours après Pâques.
Faux.
Les professeurs préparent sans relâche les étudiants aux oraux durant les mois de mai et juin, certains allant souvent jusqu'à accompagner leurs étudiants aux épreuves, pour les soutenir, et cela parfois jusqu'en juillet !

6ème mensonge : « [il y a] une discussion avec les classes préparatoires pour mettre la transparence, de la justice et de l'équité »
(En novlangue dans le texte, George Orwell)
M. Peillon n'a discuté de rien avec nous, il nous place devant le fait accompli et précipite la réforme, sans négocier. Discuter, c'est imposer ?
Le ministre ment. Mentir, c'est dire la vérité ?
Il baisse brutalement les revenus d'une catégorie de fonctionnaires dont les résultats et l'engagement sont partout reconnus. L'injustice c'est la justice ?
Sa réforme crée de nouvelles inégalités entre les professeurs, bien plus fortes qu'auparavant. L'inégalité, c'est l'égalité ?

7ème mensonge : il n'a jamais voulu opposer les CPGE aux ZEP, il « reconnaît nos qualités et les conforte »
Faux.
C'est exactement ainsi que le laminage des CPGE a été présenté par le ministre : dégager des moyens au profit des ZEP. Or, Vincent Peillon ne s'est jamais caché, avant d'entrer au ministère, qu'il méprisait les classes prépa et leur élitisme supposé. Loin de nous conforter, il nous blesse et nous démotive.
Toute sa réforme n'est qu'une inqualifiable agression contre les classes préparatoires, pourtant plébiscitées par le public et considérées comme un précieux ascenseur social.

Après les profs de CPGE : à qui le tour ?

Diminuer les salaires des fonctionnaires, casser l'ascenseur social, décourager l'excellence... Est-ce donc cela votre programme, monsieur Peillon ?