DEFENDONS LES DROITS DES PATIENTS AUX SOINS DE SECTEUR

#31: chouette -  

 

Oui, bien sûr, on peut aussi regretter la convivialité des bals de village et l'existence des Chemins de fer..
INFORMATIONS PRISES : pour des mesures d'économie, (car la crise touche aussi la sécurité sociale, et pas que les particuliers,) vous déménagez d'un quartier dont le prix du m2 pourrait affoler quelques âmes sensibles...diable! Pour aller où? En grande banlieue, donc...? Non, toujours à Paris , dans le 14°, à 2 stations de tramway,..mais dans un hôpital inhumain, inhospitalier..???? non! À l'INSTITUT DE PUÉRICULTURE ,où sont déjà soignés les tout-petits des familles que vous suivez! Pour mémoire, depuis 40 ans , cet Insitut a toujours été un haut lieu de la pedopsychiatrie en France et grâce au dynamisme des équipes médicales et de sa célèbre ÉCOLE DE PUÉRICULTRICES, le restera longtemps. Pour la petite note historique, l'Ecole a été créée après la 1° guerre en 1919, pour sauver les bébés du quartiers, souvent orphelins et l'Etat français avait ses caisses vides!

Quelle lacheté que de supprimer des soins aux enfants malades ! Insupportable !

c'est un retour au passé

assez de "casse" !!

Heureusement que l'institut de puériculture du boulevard Brune a été repris par des structures soignantes ( hopital Sainte Anne et fondation Sainte Marie) ! apres sa liquidation judiciaire ,il aurait pu devenir un grand complexe commercial ou une nouvelle banque.!! .l'état a préféré poursuivre la mission de soins pour tous et surtout les bébés , l'avenir de notre société en dépend! Crise ou pas crise! La médecine , publique, a été choisie. Bravo! Les enfants du 14 ° et des environs garderont leurs soignants , médecins et paramédicaux , près de leur domicile, sans accroître le déficit de la sécu!

quels "enfants malades" ? les autistes jamais diagnostiqués ? les hyperactifs ? les dys- ?
allons, soyons sérieux ces enfants atteints de handicaps divers dus à des troubles neurodéveloppementaux congénitaux N'AURAIENT JAMAIS DU Y METTRE LES PIEDS.
Alors pourquoi se battre pour les garder captifs et gâcher toutes leurs chances de développement grâce aux méthodes que l'on connaît bien maintenant ?

En tant que directeur d'école élémentaire, je vois le travail fait par les CMP de proximité. Merci à eux de nous aider dans notre tâche, surtout quand un enfant est en souffrance, et par là-même les parents.

la course au confort (des plus riches)nous rend...fous !

"concurrence et profit: l'un est la guerre, l'autre le butin". P.J. Proudhon. Née des idées portées par les professionnels au sortir de la dernière guerre mondiale, la psychiatrie de secteur ne doit pas être, sinon à renier ce courant humaniste, sacrifiée à l'aune de la rentabilité et des profits,car ceux-ci ne le sont qu'à court terme.

Merci a Charlie-Hebdo de nous tenir informé de ce genre de projet " débile "!!!!

Seules les petites structures peuvent convenir à ces personnes en difficulté.

Il y a beaucoup de problèmes psychologiques dans les familles et rien n'est fait pour régler les problèmes de relation.

je veux que tous les citoyens aient accès aux soins dans de bonnes conditions.
C'est à dire des soins de proximité.

#52: BB-BRUNE - Pas un tout petit trop gâtées?...les parisiennes du sud de Paris? 

 

#66: juliette - Re: Pas un tout petit trop gâtées?...les parisiennes du sud de Paris? 

 Bonjour,

L'institut de puériculture n'existe plus ! Les services pour les bébés ont été délocalisés et dispatchés vers des hôpitaux parisiens. Le bâtiment actuel est recyclé. Pour ceux qui sont restés ce n'est pas facile, euphémisme. Ce bâtiment destiné à l'origine, à l'enfance, sera consacré à la psychiatrie adulte, à côté de la création possible, d'un Centre Référence Enfance dont on ne connaît pas les modalités. Fermer une structure de l'enfance historique pour un avenir incertain.

Comme praticien hospitalier en psychiatrie adulte, je ne peux que défendre sans réserve le mouvement de mes collègues pédopsychiatres du 14ième arrondissement de Paris. Partout en France nous subissons les conséquences de cette "modernité" gestionnaire et déshumanisante.

Soutien total avec cette lutte pour la qualité des soins de secteur.
Je suis moi-même infirmière à ste anne en secteur adulte et notre secteur est concerné aussi par la polarisation, le regroupement de 2 secteurs en 1 seul, la mutualisation des moyens, diminutions de lits, du personnel, polyvalence imposée... et flou total d'information à ce sujet, c'est scandaleux et triste pour l'avenir de la psychiatrie publique de secteur.
Luttons!