Gaz de schiste : non merci !


Visiteur

/ #9928 Re:

2012-03-31 19:05

#9923: -  

 J'ai signé la pétion des marcheurs de l'acier, merci d'être solidaire.

Une centaine de personnes manifestent contre les gaz de schiste à Toulouse


TOULOUSE - Une centaine de personnes environ, dont le député européen EELV José Bové, se sont rassemblés samedi après-midi à Toulouse pour dire leur opposition à l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique et dénoncer l'examen de demandes de permis d'exploration.

Nous sommes opposés aux demandes d'exploration de gaz de schiste à des fins de recherche scientifique qui vont être déposées dans les jours qui viennent en préfecture et qui ont beaucoup de chances d'être acceptées, explique Marie-Florence, coordinatrice du collectif Non aux gaz de schiste pour le Lot-et-Garonne, qui ne veut pas donner son identité complète.

L'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique est bien trop dangereuse pour la santé et pour l'environnement pour être acceptée, estime-t-elle.

L'exploitation des gisements de gaz de schiste, formations rocheuses riches en hydrocarbures, est montée en puissance grâce au forage à l'horizontale et à la fracturation hydraulique, cette dernière technique étant accusée par les défenseurs de l'environnement de polluer les nappes phréatiques et l'air.

En juillet, une loi a interdit la fracturation hydraulique, faisant de la France le premier pays à prohiber ce système qui est le seul disponible à l'heure actuelle pour explorer ces hydrocarbures.

Mais le texte autorise des expérimentations à des fins scientifiques et les manifestants craignent que la loi ne soit détournée.

La loi interdit la fracturation hydraulique mais il y a une porte ouverte vers l'expérimentation, c'est pourquoi nous la qualifions de loi scélérate: c'est une autorisation d'exploiter déguisée, explique Christophe Léon, du collectif Stop aux gaz de schiste de l'Ardèche.

Pour le député européen EELV José Bové, aucun des permis ne doit être autorisé.

Un rassemblement est prévu dimanche 8 avril autour du fort de Brégançon, dans le Var, contre le renouvellement du permis de forage Rhône Maritime, une plateforme d'exploitation d'hydrocarbures à quelques kilomètres des côtes varoises, a précisé José Bové.