DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition DSK Soutien Pétition pour le soutenir.


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#6826

2011-10-07 22:20

content

le 07/10/2011 à 20:10
Opportunisme ?
La proposition de loi punissant le négationnisme du génocide arménien n'est pas passé quand la droite avait la majorité. Mais maintenant le sénat est à gauche, et la loi peut passer... Qui c'est qui cherche à récupérer à son compte les bonnes actions des autres ?
renardesneiges

le 07/10/2011 à 18:49
Il ratisse large
Au bout du rouleau, il ne sait plus à quelle flagornerie se livrer. Tout est bon. De l'Alsace à la Lorraine en passant par les Causses et les Cévennes, la Résistance, l'islam, le catholicisme, le protestantisme et maintenant c'est à la communauté arménienne qu'il fait les yeux doux, tout y passe. Il ne sait plus à quel morceau de terroir, de religion, de génocide se dévouer pour racoler des électeurs. Il ratisse très, très large dans sa campagne présidentielle lancée très tôt aux frais du gogo. Espérons que nul ne s'y laissera prendre et que ses carottes calcinées depuis belle lurette le resteront, signe d'espoir pour ce pauvre pays bien mis à mal depuis 2007.
Guava Juice

le 07/10/2011 à 18:27
@bob
D'accord, mais qu'allait-il faire en Arménie ? Telle est la question...
iloa

le 07/10/2011 à 17:04
"Papiers" d'arménie
Il y en a qui approuvent "Nicolas" ! Ils n'ont pas vu (ou ne veulent pas voir) qu'il cherche les voix des arméniens de France ! Je n'ai rien contre eux, mais c'est encore une manoeuvre électorale basique ! Ce qu'il veut, ce sont les bons bulletins dans les urnes, les petits papiers !

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#6827 Re:

2011-10-07 22:37

#6826: -  

 

témoignage gardien de rikers

#6782 en tout cas j'ai trouvé du caca aux truffes pendant sa fouille rectale au perv!

07 Oct 2011, 19:04

#6781: - Re: Re: Re: l'abject le vaï et ses amis les prédateurs sexuels souilleurs 

 

polanski, sodomisateur de fillette droguée, sans couteau ni pistolet, seulement avec son pénis!

#6753 Re: Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée

07 Oct 2011, 18:00

#6752: - Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée 

 

citoyen horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51


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#6828 Re: Re:

2011-10-07 22:38

#6827: - Re:  

 

témoignage gardien de rikers

#6782 en tout cas j'ai trouvé du caca aux truffes pendant sa fouille rectale au perv!

07 Oct 2011, 19:04

#6781: - Re: Re: Re: l'abject le vaï et ses amis les prédateurs sexuels souilleurs 

 

polanski, sodomisateur de fillette droguée, sans couteau ni pistolet, seulement avec son pénis!

#6753 Re: Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée

07 Oct 2011, 18:00

#6752: - Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée 

 

citoyen horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51


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#6829

2011-10-07 22:49


- Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6830 Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK

2011-10-07 22:50

#6829: -  

 
- Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6831 Re: Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK

2011-10-07 22:51

#6830: - Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 
- Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6832 justice d'exception SOUTIEN A DSK

2011-10-07 22:51

justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 
- Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6833 justice d'exception SOUTIEN A DSK

2011-10-07 22:52

justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 
- Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6834 Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous cont

2011-10-08 00:40

Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6835 Re: Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous

2011-10-08 00:40

#6834: - Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous cont 

 Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.


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#6836 Re: Re: Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et s

2011-10-08 00:41

#6835: - Re: Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous  

 Le dossier des plaignantes contre G. Tron, semble étayé et solide. G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire. Mais son immunité parlementaire le sauve pour l'instant. Il y a pourtant moyen de lever cette immunité. Il suffit que le juge saisisse le garde des sceaux. Mais aucune féministe n'a idée d'aller perdre son temps avec ces petites histoires d'immunité parlementaire. Démarche, pourtant, plus légale et plus logique que de détruire la Démocratie.

coquelicot

#6837 Re: Re: Re: Re: Re: Qui a peur de DSK ?

2011-10-08 07:12


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#6838

2011-10-08 07:13

et alors ceci n explique pas cela !!!!!

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#6839 Re:

2011-10-08 10:03

#6838: -  

 Justice d'exception, les droits de DSK bafoués.

 

Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2011-10-08 11:00


citoyen horrifié par les propros de l'abject levaï

#6841 ne boudons pas notre plaisir...

2011-10-08 11:07

gardien de rikers

#6842 sic transit gloria mundi

2011-10-08 11:08

#6838: -  

 

témoignage gardien de rikers

#6782 en tout cas j'ai trouvé du caca aux truffes pendant sa fouille rectale au perv!

07 Oct 2011, 19:04

#6781: - Re: Re: Re: l'abject le vaï et ses amis les prédateurs sexuels souilleurs 

 

polanski, sodomisateur de fillette droguée, sans couteau ni pistolet, seulement avec son pénis!

#6753 Re: Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée

07 Oct 2011, 18:00

#6752: - Re: Re: Re: n'allez pas sur l'autre pétition, elle est censurée 

 

citoyen horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51

gardien de rikers

#6843 Re: sic transit gloria mundi

2011-10-08 11:10

#6842: gardien de rikers - sic transit gloria mundi 

 quand il a toussé à rikers pendant sa fouille rectale, le perv a expulsé une grande quantité de caca au truffe! il en a crépi les murs de sa géôle! une infection...


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#6845 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !

2011-10-08 11:44

#6802: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 


















DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6846 Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !

2011-10-08 11:44

#6845: - Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 


















DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6847

2011-10-08 11:44

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !




























DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».



Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.



Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid

Visiteur

#6848 Re:

2011-10-08 11:45

#6847: -  

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 


















DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid

 


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#6849 Re: Re:

2011-10-08 11:45

#6848: - Re:  

 

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 


















DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


Visiteur

#6850 Re: Re: Re:

2011-10-08 11:45

#6849: - Re: Re:  

 

#6790: - Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes ! 

 


















DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid