DSK Soutien Pétition pour le soutenir

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#6876 Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 16:05

#6875: - INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 


DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6877 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 16:05

#6876: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 


DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6878

2011-10-08 16:05





DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».



Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.


Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid

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#6879 Re: Re: Re: Re: Re:

2011-10-08 16:05

#6851: - Re: Re: Re: Re:  

 

 


DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».

http://www.dskvraifaux.fr/wp-content/uploads/2011/02/pourquoicestvrai.png...

 

Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif  et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif  de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.

 

Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle,  2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6880 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 17:56

#6876: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

Juridiquement, la présomption d’innocence est un principe fondamental qui fait reposer sur l’accusation (c’est-à-dire le procureur de la République) la charge de rapporter la preuve de la culpabilité d’un prévenu.

Le principe de la présomption d’innocence est garanti par de multiples textes : il apparaît notamment dans la Déclaration de droits de l’homme de 1789, dans la Convention européenne des droits de l’homme, et il est placé depuis une loi de 2000 en tête de notre code de procédure pénale.

Au-delà de sa consécration abstraite, la présomption d’innocence possède de nombreuses implications concrètes : il s’agit tout d’abord d’un principe qui vient limiter la liberté d’expression, et qui autorise toute personne non encore condamnée mais présentée dans la presse comme coupable, à le faire rectifier publiquement. La loi interdit en outre de diffuser, sans son accord, les images d’un individu menotté. Surtout, la présomption d’innocence vient garantir au prévenu qu’en l’absence de démonstration probante par l’accusation de sa culpabilité, le doute devra nécessairement lui profiter.


Visiteur

#6881 Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 18:00

#6875: - INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

citoyen horrifié par les proposde l'abject levaï avec ses amis les souilleurs de femmes
 

#6856 faison une pétition pour interdire l'infect, l'abject levaï d'antenne après ses propos hallucinants

08 Oct 2011, 14:31

#6842: gardien de rikers - sic transit gloria mundi 

 

citoyen horrifié par les propos de l'abject levaï

#6844 Re: Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK

08 Oct 2011, 11:18

#6830: - Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 

horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51

 

Visiteur

#6882 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 18:00

#6881: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

citoyen horrifié par les proposde l'abject levaï avec ses amis les souilleurs de femmes
 

#6856 faison une pétition pour interdire l'infect, l'abject levaï d'antenne après ses propos hallucinants

08 Oct 2011, 14:31

#6842: gardien de rikers - sic transit gloria mundi 

 

citoyen horrifié par les propos de l'abject levaï

#6844 Re: Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK

08 Oct 2011, 11:18

#6830: - Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 

horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51

 

Visiteur

#6883 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 18:30

#6876: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 - SOUTIEN INDÉFECTIBLE A DSK 

 

50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/sigle.gif...



 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

Article premier

 

 

 

Article II

 

 

 

Article III

 

 

 

Article IV

 

 

 

Article V

 

 

 

Article VI

 

 

 

Article VII

 

 

 

Article VIII

 

 

 

Article IX

 

 

 

Article X

 

 

 

Article XI

 

 

 

Article XII

 

 

 

Article XIII

 

 

 

Article XIV

 

 

 

Article XV

 

 

 

Article XVI

 

 

 

Article XVII

 

 

 

 

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

 

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

 

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

 

_______________________

 

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

 

Constitution française du 4 octobre 1958

 

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789

 La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. 50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/sigle.gif...



 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article premier

 

 

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.  

Article II

 

 

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.  

Article III

 

 

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.  

Article IV

 

 

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.  

Article V

 

 

La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.  

Article VI

 

 

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.  

Article VII

 

 

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.  

Article VIII

 

 

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.  

Article IX

 

 

Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.

Article X

 

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

Article XI

 

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Article XII

 

La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article XIII

 

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

Article XIV

 

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article XV

 

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Article XVI

 

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

Article XVII

 

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

_______________________

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

Constitution française du 4 octobre 1958

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789


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#6884 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 19:01

#6876: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

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50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

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DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

Article premier

 

 

 

Article II

 

 

 

Article III

 

 

 

Article IV

 

 

 

Article V

 

 

 

Article VI

 

 

 

Article VII

 

 

 

Article VIII

 

 

 

Article IX

 

 

 

Article X

 

 

 

Article XI

 

 

 

Article XII

 

 

 

Article XIII

 

 

 

Article XIV

 

 

 

Article XV

 

 

 

Article XVI

 

 

 

Article XVII

 

 

 

 

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

 

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

 

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

 

_______________________

 

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

 

Constitution française du 4 octobre 1958

 

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789

 La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. 50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/sigle.gif...



 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article premier

 

 

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.  

Article II

 

 

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.  

Article III

 

 

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.  

Article IV

 

 

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.  

Article V

 

 

La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.  

Article VI

 

 

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.  

Article VII

 

 

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.  

Article VIII

 

 

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.  

Article IX

 

 

Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.

Article X

 

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

Article XI

 

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Article XII

 

La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article XIII

 

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

Article XIV

 

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article XV

 

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Article XVI

 

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

Article XVII

 

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

_______________________

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

Constitution française du 4 octobre 1958

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789


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#6885 Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !

2011-10-08 19:02

#6884: - Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 - SOUTIEN INDÉFECTIBLE A DSK 

 

50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/sigle.gif...



 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

Article premier

 

 

 

Article II

 

 

 

Article III

 

 

 

Article IV

 

 

 

Article V

 

 

 

Article VI

 

 

 

Article VII

 

 

 

Article VIII

 

 

 

Article IX

 

 

 

Article X

 

 

 

Article XI

 

 

 

Article XII

 

 

 

Article XIII

 

 

 

Article XIV

 

 

 

Article XV

 

 

 

Article XVI

 

 

 

Article XVII

 

 

 

 

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

 

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

 

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

 

_______________________

 

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

 

Constitution française du 4 octobre 1958

 

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789

 La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. 50ème anniversaire
de la
Déclaration universelle des droits de l'homme
(1948-1998)

 

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/dudh/sigle.gif...



 

DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article premier

 

 

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.  

Article II

 

 

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.  

Article III

 

 

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.  

Article IV

 

 

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.  

Article V

 

 

La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.  

Article VI

 

 

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.  

Article VII

 

 

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.  

Article VIII

 

 

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.  

Article IX

 

 

Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.

Article X

 

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

Article XI

 

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Article XII

 

La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article XIII

 

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

Article XIV

 

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article XV

 

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Article XVI

 

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

Article XVII

 

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

 

PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DU 27 OCTOBRE 1946

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

_______________________

Discours sur la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen : Castellane, Barnave, Malouet (1er août 1789)

Constitution française du 4 octobre 1958

Régimes politiques, Constitutions et législatures depuis 1789


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#6888 on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 21:21

#6882: - Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

citoyen horrifié par les proposde l'abject levaï avec ses amis les souilleurs de femmes
 

#6856 faison une pétition pour interdire l'infect, l'abject levaï d'antenne après ses propos hallucinants

08 Oct 2011, 14:31

#6842: gardien de rikers - sic transit gloria mundi 

 

citoyen horrifié par les propos de l'abject levaï

#6844 Re: Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK

08 Oct 2011, 11:18

#6830: - Re: justice d'exception SOUTIEN A DSK 

 

horrifié par les propos de levaï


http://www.petitions24.net/images/success.png...

#6743 l'ignoble abject budapestois levaï, salisseur de la france et ses amis prédateurs sexuels

07 Oct 2011, 17:51

 

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#6890 Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !

2011-10-08 21:40

#6877: - Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 

DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins

 

Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».


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#6891

2011-10-08 21:40



DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».


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#6892 Re:

2011-10-08 21:41

#6878: -  

 DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».



Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.


Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


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#6893

2011-10-08 21:42

DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».



Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.


Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid

Visiteur

#6894 Re:

2011-10-08 21:42

#6893: -  

 DSK veut un système éducatif qui donne plus à ceux qui ont moins


Pour Dominique Strauss-Kahn, au-delà de l’égalité formelle des droits, c’est l’égalité réelle des chances qu’il faut mettre en œuvre, et d’abord là où se forment les inégalités, les inégalités de départ ou de destin. Le premier domaine où l’effort doit être porté est donc naturellement l’éducation « qui conditionne les trajectoires professionnelles et façonne les destins ».



Renouveler l’approche de l’égalité des chances que doit produire le système éducatif

Dominique Strauss-Kahn a fait une analyse objective d’un système éducatif qui ne remplit plus ses promesses, d’ascension sociale pour les populations les plus défavorisées et de transmission du capital humain et culturel – leur seul capital – pour les classes intermédiaires : « l’école républicaine ne permet pas de se battre à armes égales : à enseignement identique, les enfants plus favorisés bénéficient de facto de cours de perfectionnement à la maison. A l’autre extrémité, les enfants continueront à n’hériter de rien » (1).

Il constate la généralisation du désenchantement qui traverse la société vis-vis de son système éducatif et l’explique par l’écart, avec le temps, entre le principe, l’accès universel à l’école pour tous, et la pratique, dans le cadre de la massification de l’enseignement, qui a laissé se développer des inégalités que les concepteurs de l’école publique n’avait pas imaginées, comme c’est le cas pour l’ensemble des politiques publiques issues de l’État-providence :

« Trop souvent, des droits d’apparence universelle deviennent contre-productifs : ils s’individualisent au bénéfice des plus chanceux ou des mieux nantis. Ainsi de la formation professionnelle : alors qu’elle devrait matérialiser la seconde chance des recalés de l’école républicaine, la voie de promotion sociale ou du moins l’adaptation de tous aux nouvelles techniques, elle est finalement utilisée par les hommes plutôt que par les femmes, par les jeunes plutôt que par les salariés plus expérimentés, par les diplômés plutôt que par les travailleurs non qualifiés » (2).

Aussi, avec la même grille d’analyse pour l’ensemble des politiques publiques, Dominique Strauss-Kahn fixe au service public de l’enseignement et de l’éducation comme principal objectif de « donner plus de capital public » à ceux qui ont le moins de capital culturel, économique et social.

« Aujourd’hui, trois secteurs se détachent et appellent une action déterminée en faveur de l’égalité des chances : l’université qui engendre beaucoup de frustrations ; l’école et le collège où il faut donner plus à ceux qui en ont besoin ; la petite enfance enfin, parce que c’est l’âge où s’acquièrent des facultés décisives pour les destins individuels ».

Donner les moyens à l’école d’aider ceux qui en ont le plus besoin

Aussi, DSK a fait de la question de la petite enfance une priorité programmatique. Pour lui, les inégalités entre les enfants en âge d’aller à la crèche sont massives. Certains sont extrêmement sollicités au plan intellectuel quand d’autres sont « laissés à l’abandon devant la télévision ». Il souhaite ainsi la généralisation d’un service public de la petite enfance pour que, entre zéro et six ans, tous les enfants puissent développer leur aptitude à apprendre.

Le principe républicain veut que chaque élève reçoive les mêmes enseignements. C’est ce que DSK appelle, l’égalité formelle en matière d’éducation (3). Or, les inégalités de départ, qui sont liées au lieu d’habitation et de la situation sociale des parents, ne donnent pas à tous les enfants les mêmes chances au départ.

C’est pourquoi DSK a défendu le fait qu’en vertu d’une égalité réelle, il faut concentrer les moyens sur les élèves qui en ont besoin. « Une concentration des moyens sur les territoires défavorisés doit être mise en œuvre. Au-delà, si un enfant besoin de 30 heures pour assimiler son cours de mathématiques,au lieu des 20 théoriquement prévues au programme, l’école doit être capable de les lui fournir » (4). Ainsi, faisant le constat qu’ « un élève en ZEP ne bénéficie aujourd’hui que de 1 % de moyens supplémentaires par rapport à un élève hors ZEP » DSK a notamment proposé que les élèves de ZEP ne soient que 15 par classe.


Démocratiser l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur qui nécessite un « effort massif »

L’enseignement secondaire est dans une situation paradoxale. Aujourd’hui alors que chaque année quasiment toute une classe d’âge obtienne le bac, beaucoup de filières sont peu démocratisées. Ainsi, quand il était maire de Sarcelle, il s’est battu avec les enseignants pour que la classe préparatoire du lycée ne soit pas fermée (5).

DSK a soutenu que « le problème n’était pas d’extraire quelques élèves pour les envoyer dans les lycées parisiens, mais de permettre au plus grand nombre d’avoir une chance d’intégrer ces grandes écoles. Pour cela, c’est dans les banlieues qu’il faut développer des prépas » (6).

Par ailleurs, il a défendu l’idée que l’État devait investir plus fortement dans son enseignement supérieur à l’image de pays où le taux d’universitaires est particulièrement élevé (7).

En effet, pour lui, la problématique est simple : « nous avons démocratisé le baccalauréat, il faut maintenant démocratiser l’enseignement supérieur. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, où nombre d’étudiants sont orientés vers des filières démonétisées qui sont autant d’impasses. Ce sont tout particulièrement certaines filières (les sciences, le droit, le système des « grandes écoles », qu’il faut démocratiser » (8).

Il constate en effet que l’écart, par exemple, avec les États-Unis est un handicap pour l’enseignement supérieur en France : en proportion, les États-Unis comptent 50 % d’universitaires de plus que la moyenne des pays européens. Or « Cet écart trouve son origine dans la différence des efforts financiers respectivement consacrés à l’enseignement supérieur. Les États-Unis investissent 3 % de leur richesse nationale dans leurs universités, contre 1,4 % en Europe. Même le financement public est supérieur aux États-Unis : 1,4 % contre 1,1 % du PIB en Europe » (9).

Sources :

1 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.80
2 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
3 – Ibid
4 – Ibid
5 – 365 jours, DSK, 2006, p.237
6 – DSK 2007, Changer la gauche pour changer la France. Elu en banlieue.
7 – Pour l’égalité réelle, DSK/Finchelstein, 2004 p.81
8 – Pour l’égalité réelle, 2004 p.82
9 – ibid


Visiteur

#6895 Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!!

2011-10-08 21:44

#6876: - Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

UN TRES BON COMMENTAIRE (source forum Alexandre Thomas)
************************************************************************************************

Le féminisme est un vaste sujet. Il est très facile de s'y perdre et de se faire avoir en généralisant au féminisme. Pour une bonne introduction au sujet, voir:

http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/091220LesCinqPolesDuFeminisme.htm

issu de cette très enrichissante page: http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/Feminisme-Masculisme.htm.

Il existe plusieurs pensées et philosophies labélisées "féminisme" qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'on pourrait considérer comme le féminisme originel. Il existe à partir des années 1970 une variation très clairement misandre dont Valérie Solanas est un emblème avec le scum manifesto (quand on sait qu'il a été publié aux milles et une nuit ...). L'écoféminisme est une variante, le féminisme saphique (qui reve d'une monde sans les hommes) aussi.

Dans la société, le féminisme bénéficie d'un effet de halo positif. Il faut savoir séparer le grain de l'ivraie et malheureusement, ce n'est pas le cas jusqu'à maintenant puisque pour certains groupes, l'estampille "féminisme" cache un combat politique de prise de pouvoir. Il se base sur le déni des violences faites à des hommes et à des enfants (par des femmes), des fausses statistiques dans les violences et la négation de la problématique des fausses accusations, de la pédophilie féminine. Il y a un féminisme autiste et narcissique, c'est indéniable.

Sur le SAP. Il est sujet à débat au sein de la communauté des psychiatres/psychologues. Certains groupes féministes, demandent à ce que les violences faites à des femmes soient aussi associées aux violences faites à des enfants. Quid des hommes ? Quid des enfants males ? Quid des actes de violences comis sur des enfants par des femmes ? C'est un terrain très miné qui cache une fracture homme / femme à propos de la garde des enfants. Il est à noter qu'une enquete mené par une journaliste a montré comment des thépeutes femmes vous diagnostique un viol imaginaire en une séance.

Il faut toutefois ne pas tomber dans l'excès inverse (je sais, des fois c'est dur) mais il faut rester objectif.

Lorsque je parle du féminisme je précise bien par "un certain féminisme", "des féministes", "certaines féministes" ... ces précisions ne sont pas anodines puisqu'elle ne généralise pas et puis il existe des féministes respectables comme Elisabeth Badinter et Sylvianne Spitzer présidente de SOS hommes battus. Il est aussi très facile de se voir insulter lorsqu'on aborde le sujet des féminismes d'où aussi l'intéret de ces précautions / précisions.
Pour tout vous dire, depuis que j'explore ce sujet j'ai redécouvert toutes les subtilités de la langue francaise. Très formateur ...

Je ne pense pas que germanyraptor cherche à faire le procès du féminisme mais ce monsieur (peut etre sous le coup de l'émotion) généralise trop et ne prend pas précaution meme si le contenu de son commentaire est intéressant.

Sur le sujet, je vous conseille la lecture des commentaires de rodier_a et ses articles sur AV: http://www.agoravox.fr/auteur/rodier_a
Et ceux de hommelibre : http://www.agoravox.fr/auteur/hommelibre-51049 qui a aussi un blog perso : http://hommelibre.blog.tdg.ch/

Sur le SAP, voir son article : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/10/02/la-fabrique-a-pedophiles.html

Bien Cordialement.

Écrit par : Nash | 08.10.2011

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Visiteur

#6896 Re: SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS

2011-10-09 01:09

#6704: 

Pendant que le féminisme de la onzième heure encercle le domicile de DSK place des Vosges à Paris, personne ne perturbe la dolce vita de Tony Meilhon, le meurtrier présumé de Laetitia Perrais dans sa prison dorée

 


Visiteur

#6897

2011-10-09 01:10

#6676: - Re: Re: Re: Re:  

 

Juste une mise au point à tous ces messieurs (pour ou contre DSK) et féministes qui ont une interprétation quelques peu simpliste voir vulgaire de notre soutien, à nous mesdames, pour Mr DSK !!!!!

Gardez vos sarcasmes pour vous !!!! essayez de voir plus loin que le bout de votre nez !!
On peut être une femme et soutenir Mr DSK sans « avoir le feu au c.. » pour reprendre les mots qui m’ont été reportés !!!!!
Tout cela est d’une bassesse !!! ces propos sont intolérables !!!
« Ne rien dire pourrait être consentir » alors comme je ne consens pas, je dénonce !!!!!
A vous Messieurs qui avez l’esprit tordu, voir mal placé, sachez que vos propos sont plus que réducteurs, d’un grand machisme,sonnent presque misogynes,et très injustes !!!! (croyez vous vraiment Messieurs,que les femmes sur ce comité de soutien soient prêtes à s’allonger d’un simple claquement de doigts !! ??)
Femme je suis, et femme je soutiens Mr DSK dans la dignité parce que cet homme a été victime d’injustice, d’un lynchage planétaire, parce que quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise il se fait massacrer !!!!
Pour moi (humble humaniste, je le répète !!) tout cela m’est insupportable, démesuré !!!!!
Cette injustice fait échoS jusqu’aux tréfonds de mon être !!!
Je suis de nature à défendre ce que je crois être bon et juste !!!! Je ne crois pas à toutes ces accusations contre MR DSK.
Je fais partie de ces femmes agressées (je n’ai pas eu besoin de plan médiatique, ni de soutien quelconque pour m’en remettre), je fais la part des choses MR DSK est un homme à femmes pas un violeur !! …
Ce cinéma orchestré autour de toute cette « dite affaire » est machiavélique !!!!

Messieurs cessez votre vulgarité, vos préjugés !!! Toutes les femmes ne sont pas manipulatrices, interessées, machiavéliques, perverses et j’en passe !!!

Notre soutien à MR DSK est tout aussi digne que le vôtre !!!!!

Je précise je ne suis pas une féministe vindicative !!!

Tout est fait et dit pour discréditer notre soutien à MR DSK !!!!!!! …
et là je dis « NON je ne laisse pas faire ni dire tout et n’importe quoi »

Tout mon soutien à Mrs DSK

 

Visiteur

#6898 Re: Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !

2011-10-09 01:11

#6895: - Re: Re: INFORMATION -----------DESINFORMATION--------------on prend les français pour des ânes !!! 

 

 

UN TRES BON COMMENTAIRE (source forum Alexandre Thomas)
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Le féminisme est un vaste sujet. Il est très facile de s'y perdre et de se faire avoir en généralisant au féminisme. Pour une bonne introduction au sujet, voir:

http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/091220LesCinqPolesDuFeminisme.htm

issu de cette très enrichissante page: http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/Feminisme-Masculisme.htm.

Il existe plusieurs pensées et philosophies labélisées "féminisme" qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'on pourrait considérer comme le féminisme originel. Il existe à partir des années 1970 une variation très clairement misandre dont Valérie Solanas est un emblème avec le scum manifesto (quand on sait qu'il a été publié aux milles et une nuit ...). L'écoféminisme est une variante, le féminisme saphique (qui reve d'une monde sans les hommes) aussi.

Dans la société, le féminisme bénéficie d'un effet de halo positif. Il faut savoir séparer le grain de l'ivraie et malheureusement, ce n'est pas le cas jusqu'à maintenant puisque pour certains groupes, l'estampille "féminisme" cache un combat politique de prise de pouvoir. Il se base sur le déni des violences faites à des hommes et à des enfants (par des femmes), des fausses statistiques dans les violences et la négation de la problématique des fausses accusations, de la pédophilie féminine. Il y a un féminisme autiste et narcissique, c'est indéniable.

Sur le SAP. Il est sujet à débat au sein de la communauté des psychiatres/psychologues. Certains groupes féministes, demandent à ce que les violences faites à des femmes soient aussi associées aux violences faites à des enfants. Quid des hommes ? Quid des enfants males ? Quid des actes de violences comis sur des enfants par des femmes ? C'est un terrain très miné qui cache une fracture homme / femme à propos de la garde des enfants. Il est à noter qu'une enquete mené par une journaliste a montré comment des thépeutes femmes vous diagnostique un viol imaginaire en une séance.

Il faut toutefois ne pas tomber dans l'excès inverse (je sais, des fois c'est dur) mais il faut rester objectif.

Lorsque je parle du féminisme je précise bien par "un certain féminisme", "des féministes", "certaines féministes" ... ces précisions ne sont pas anodines puisqu'elle ne généralise pas et puis il existe des féministes respectables comme Elisabeth Badinter et Sylvianne Spitzer présidente de SOS hommes battus. Il est aussi très facile de se voir insulter lorsqu'on aborde le sujet des féminismes d'où aussi l'intéret de ces précautions / précisions.
Pour tout vous dire, depuis que j'explore ce sujet j'ai redécouvert toutes les subtilités de la langue francaise. Très formateur ...

Je ne pense pas que germanyraptor cherche à faire le procès du féminisme mais ce monsieur (peut etre sous le coup de l'émotion) généralise trop et ne prend pas précaution meme si le contenu de son commentaire est intéressant.

Sur le sujet, je vous conseille la lecture des commentaires de rodier_a et ses articles sur AV: http://www.agoravox.fr/auteur/rodier_a
Et ceux de hommelibre : http://www.agoravox.fr/auteur/hommelibre-51049 qui a aussi un blog perso : http://hommelibre.blog.tdg.ch/

Sur le SAP, voir son article : http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/10/02/la-fabrique-a-pedophiles.html

Bien Cordialement.

Écrit par : Nash | 08.10.2011

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Visiteur

#6899 Re: Re: Re: Re: Re:

2011-10-09 01:14

#6676: - Re: Re: Re: Re:  

 

Juste une mise au point à tous ces messieurs (pour ou contre DSK) et féministes qui ont une interprétation quelques peu simpliste voir vulgaire de notre soutien, à nous mesdames, pour Mr DSK !!!!!

Gardez vos sarcasmes pour vous !!!! essayez de voir plus loin que le bout de votre nez !!
On peut être une femme et soutenir Mr DSK sans « avoir le feu au c.. » pour reprendre les mots qui m’ont été reportés !!!!!
Tout cela est d’une bassesse !!! ces propos sont intolérables !!!
« Ne rien dire pourrait être consentir » alors comme je ne consens pas, je dénonce !!!!!
A vous Messieurs qui avez l’esprit tordu, voir mal placé, sachez que vos propos sont plus que réducteurs, d’un grand machisme,sonnent presque misogynes,et très injustes !!!! (croyez vous vraiment Messieurs,que les femmes sur ce comité de soutien soient prêtes à s’allonger d’un simple claquement de doigts !! ??)
Femme je suis, et femme je soutiens Mr DSK dans la dignité parce que cet homme a été victime d’injustice, d’un lynchage planétaire, parce que quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise il se fait massacrer !!!!
Pour moi (humble humaniste, je le répète !!) tout cela m’est insupportable, démesuré !!!!!
Cette injustice fait échoS jusqu’aux tréfonds de mon être !!!
Je suis de nature à défendre ce que je crois être bon et juste !!!! Je ne crois pas à toutes ces accusations contre MR DSK.
Je fais partie de ces femmes agressées (je n’ai pas eu besoin de plan médiatique, ni de soutien quelconque pour m’en remettre), je fais la part des choses MR DSK est un homme à femmes pas un violeur !! …
Ce cinéma orchestré autour de toute cette « dite affaire » est machiavélique !!!!

Messieurs cessez votre vulgarité, vos préjugés !!! Toutes les femmes ne sont pas manipulatrices, interessées, machiavéliques, perverses et j’en passe !!!

Notre soutien à MR DSK est tout aussi digne que le vôtre !!!!!

Je précise je ne suis pas une féministe vindicative !!!

Tout est fait et dit pour discréditer notre soutien à MR DSK !!!!!!! …
et là je dis « NON je ne laisse pas faire ni dire tout et n’importe quoi »

Tout mon soutien à Mrs DSK


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#6900 Venez tous rejoindre sur l'autre la pétition24,

2011-10-09 01:18

#6626: - Re: Re:  

 Venez tous rejoindre sur l'autre la pétition24,
TOUS AVEC DSK - SIGNER CETTE PETITION
www.petitions24.net/comitedesoutiendsk