#25: - Re: Non, non et non 

 Je ne songe à manipuler personne et je n'avance pas masqué!

 Je suis moi aussi parent d'une enfant autiste et je trouve cette guerre entre les approches pénible et destructrice. Je travaille dans un Sessad avec un psychologue et des éducateurs qui utilisent l'ABA. Moi -même je suis formé au PECS et à l'ADOS. Ce racisme anti psychiatre et stupide et destructeur, et les pouvoirs publics s'en servent pour restreindre les moyens. Il y a parfaitement la possibilité de concilier les différentes approches, développementales et comportementales, les américains et les québecquois commencent à le réaliser et à le mettre en pratique: devrons-nous attendre 20 ans encore avant de nous inspirer de ce qui fonctionne le mieux? Devrions-nous nous retreindre à copier (mal) des modèles en partie dépassés?

D'autre part je n'ai pas écrit que j'étais contre la scolarisation en milieu ordianaire. Il se trouve qu'avec les moyens actuels de l'éducation nationale, celle ci constitue dans certains cas (bas niveau développemental+ sévères troubles du comportement) tout simplement de la matraitance pour l'enfant lui même, ses camarades et...l'enseignant! L'approche ABA de type Lovaas préconise d'ailleurs un travail de prise encharge préalable à l'inclusion scolaire d'1, voire2 ans.Au Québec, les enfants sont acueillis 2 ans en CRDI avant d'être scolarisés (à mi temps) à l'école. En France, on demande à des enseignants non formés et à des AVS encore moins formées de faire un travail excessivement difficile, qui nécessiteraient de vrais moyens, et surtout une prise en charge précoce préalable!

#26: - Re: Re: Non, non et non 

#19: maman - Re:

Je vous propose de lire et de signer cette pétition : <a href="http://www.mesopinions.com/Mallory-voue-a-l-exil-l-enfermement---petition-petitions-ec9a189736c9d354997827c08148d9d9.html voici le lien pour Mallory ainsi que le blog               http://mallory-monblog-com.blog4ever.com/blog/index-552320.html

#31: paranoïa -

Demander des moyens supplémentaires pour accompagner, aider nos enfants autistes, est-ce aller à l’encontre des parents ? Soyons un peu raisonnables ! Ma fille va avoir 18 ans, et elle n’a pas eu les moyens intellectuels de suivre un cursus lambda. Tant mieux et bravo si certains enfants y parviennent et bravo aux parents qui ont « réussi ».

Moi, je me bats pour ma fille depuis 16 ans. Aujourd’hui, je sais qu’elle ne pourra pas vivre de façon autonome parce que malgré tous nos efforts (je vous ferai grâce du parcours que nous avons suivi ensemble) elle n’en a pas les capacités. Est-ce pour autant qu’il ne faut pas se battre et demander qu’elle puisse vivre sa vie d’adulte dans un lieu où elle sera avec d’autres gens de son âge, où elle pourra goûter les plaisir de la vie, avec des gens formés qui pourront l’aider à progresser, à échanger, à s’enrichir de tous les moyens qui lui seront offerts ? Vaut –il mieux la garder à la maison avec des parents vieillissants ? Et quand nous ne serons plus là, qui pourra l’aider ? Je me suis battue pour ma fille, avec tous les moyens dont je disposais, je continue à le faire et le ferai jusqu’au bout ! Je ne veux que du bonheur pour elle et je ne comprends pas ces querelles de clocher ! Si tous les parents unissaient leurs forces au lieu de batailler,  quel chemin nous ferions ensemble ! Vous fustigez les prises en charge psy, c’est refuser à nos enfants l’accès à des aides qui, quand ils en ont la maturité, peuvent aussi les soulager de leurs douleurs ( aujourd’hui, bon nombre de gens qui ont un mal être consultent) Nos enfants eux, n’auraient pas le droit d’aller mal et de se faire aider… Ne les considérez vous pas comme des personnes à part entière ?

Ne vous y trompez pas, je suis pour les méthodes comportementalistes, je les encourage et les utilise. J’y ai aussi vu parfois des excès, des abus de pouvoir, qui frisaient la maltraitance. Nos enfants sont extra-ordinaires ! Laissons nous le choix de trouver les moyens de les (nous) aider !

Je pense par contre qu’il est extrêmement important de s’unir pour demander aux pouvoirs publics de nous donner ces moyens.

Commençons par nous respecter les uns les autres dans nos opinions sinon comment pourrions nous demander aux autres, les neurotypiques de respecter nos enfants dans leurs différences ?

Une maman parmi tant d’autres.

#22: -

Vous avez  mal lu  Je ne vois aucune promotion de la psychanalyse mais bien le souhait que ces enfants  partagent beaucoup plus naturellement le milieu ordinaire.

#32: marinette - Re:

nous fustigeons la prise en charge psychanalytique, car elle est destructrice .. Je connais des établissements pour adultes, où il n'y a pas de psychanalyse, mais où il y a des éducateurs, des psychologues, des orthophonistes, des psychomotriciens, des psychiatres (non psychanalystes) et ces adultes y sont heureux, certains qui n'avaient pas connus l'éducatif ont fait des progrès énormes, beaucoup ont vu leur lourd traitement médical diminué (ils sortaient d'hopitaux psy où ils végétaient, complétement détruits par les neuroleptiques, les anxiolitiques ou d'ime non éducatif ......) . Et une question, pourquoi pensez-vous les établissements comportementalistes n'ont pas de personnels qualifiés pour aider dans la douleur ???? il faut être psychanalyste pour ça ??? Mon fils, qui avait un diagnostique d'autiste sévère, a été éduqué avec le pecs (méthode de communication par image). En 6 mois de pecs, il a appris à communiquer et à parler (faire des phrases complètes) .. aujourd'hui, il a 13 ans, et il est au collège, en 5è classique. Il y a 10 ans, la psychiatre (proche de la cippa) nous disait qu'il valait mieux qu'il aille en hdj, et pas à l'école ... et que l'orthophonie n'était pas neccessaire car il ne parlait pas. Nous ne l'avons pas écouté, heureusement. Avec un diagnostic d'autisme sévère, rien n'était gagné et pourtant ... J'ai évité à mon fils le parcours classique que l'on propose à tout enfant autiste, que que soit son niveau, l'hdj, l'ime pour finir au mieux en mas et au pire en hopital psychiatrique ... je serai aussi une maman vieillissante, mais c'est pas une raison pour accepter n'importe quoi pour mon fils ... Sinon, quand mon fils ira mal, et oui, ça peut arriver, comme pour tout enfant, j'irai voir un psychologue de bonne qualité, càd, qui met freud et lacan au placard.

Les changements que nous demandons, ne pénaliseront pas la prise en charge des adultes, bien au contraire ... aider les "soignants" psychanalytiques à obtenir ces fonds, ce serait sacrifier encore une génération, accepter des pratiques barbares comme le packing  .... il y a eu déjà assez de dégat ..

Quand aux querelles de chapelles, si les psykk arrêtaient de s'accrocher à nos enfants et à l'argent que cela leur rapporte, s'ils acceptaient d'évoluer avec les pratiques qui se font partout ailleurs depuis plus de 20 ans, elles n'existeraient pas.

maman de guillaume

Non à cette pétition qui est une arnaque !!!!! Oui à plus de moyens pour développer les méthodes éducatives mais non à la psychanalyse dans la prise en charge des autistes !!! Elle a assez causé de dégâts comme ça !!! La Haute Autorité de Santé l'a même jugée inefficace. Et que dire du rapport de l'INSERM que Monsieur Douste-Blazy a rangé il y a quelques années au fond d'un tiroir à cause de la pression des psychanalystes !!!
Comment se fait-il que des autistes finissent à l'âge adulte en hôpital psychiatrique ? Comment est-ce possible ??? On ne leur a jamais appris à être autonome, et les troubles du comportement se sont installés. On les a observé, on a attendu et on n'a rien fait !!!!
Les thérapies cognitives et comportementales les aident à accéder à un maximum d'autonomie pour qu'ils aient une vie digne, voilà où l'Etat doit donner les moyens.
Maman de 2 enfants autistes

#38: Magalie -  

 Je partage votre avis sur l'intérêt des approches éducatives fondées sur le comportementalisme, et notammenrt du PECS, ainsi du reste que sur l'intérêt d'inclure les enfants autistes le plus possible en milieu ordinaire, dès que leur état leur permet, ce qui suppose un travail préalable pour les aider à se repérer dans le monde des "neurotypiques". Mais relisez cette lettre, vous verrez qu'il n'est absolument pas mentionné qu'on demandait des moyens supplémentaires pour la psychanalyse ou pour envoyer les autistes à l'hôpital psychiatrique, c'est tout le contraire! Si on veut justement leur éviter ce triste destin, c'est justement en s'en occupant le plus tôt possible, et en aidant les parents. Mais pour celà il faut des moyens. C'est la seule chose que cette lettre demande. Arrêtons de diaboliser tous les psychiatres! Ils ne sont pas tous (heureusement) culapbilisants et armés d'une seringue dégoulinante de neuroleptiques!

Pascal Aubrun

#39: - Re:

Les structures actuelles sont inadaptées et la plupart prônent une approche psychanalytique, si on leur fournit plus de moyens le désastre va continuer. Les pros ne changeront pas leur pratique du jour au lendemain, un psychanalyste aujourd'hui ne deviendra pas un comportementaliste demain. J'ai souvent l'occasion de discuter avec certains, ils ont un réel manque de réalisme et de conviction. Donc pour "éviter ce triste destin" à nos enfants pour reprendre votre expression, il faudait déjà que certains pros arrêtent de s'occuper d'autistes.

Mon fils ainé a été suivi pendant un an dans un CAMSP, on n'a jamais voulu me dire ce qu'il avait, on me parlait simplement de trouble de la relation et de la communication. La pédopsy du CAMSP l'observait simplement et me questionnait moi sur mon enfance, ma grossesse, ma relation avec mon fils. Elle ne m'a proposé aucune aide pour le faire progresser, l'unique solution qu'elle me proposait était l'hopital de jour. Pour me faire ma propore opinion, je suis allée voir l'équipe de l'hopital de jour qu'elle me recommandait. J'ai eu droit à un discours culpabilisateur et on m'a refusé la visite des lieux. J'ai posé des questions précises sur la prise en charge des autistes et j'ai été abasourdie par les réponses données. Aucune méthode éducative n'était proposée. Bien entendu, je ne savais toujours pas ce dont souffrait mon fils. Je me suis jurée en sortant de là que mon fils n'y mettrait jamais les pieds.

Après de nombreuses recherches, j'ai compris que mon fils souffrait d'autisme. J'ai mis en place une prise en charge en libéral avec des professionnels formés aux méthodes cognitives et comportementales et j'ai quitté le CAMSP. Et les premiers progrès sont apparus. Le diagnostic d'autisme a été confirmé quelques temps après par un CRA.

Pour mon fils cadet, expérience oblige, j'ai évité la case CAMSP. Il a bénéficié d'une prise en charge adaptée très tôt et son diagnostic d'autisme a été confirmé un an après le début de sa prise en charge.

Ce que je veux dire, c'est que je ne suis pas un cas à part. De très très nombreux parents subissent encore aujourd'hui le même discours dans les CAMSP, CMP, CATTP... Les médecins ne veulent surtout pas coller d'étiquette à l'enfant et proposent direct l'hôpital de jour. C'est ça l'avenir pour nos enfants ??? Et vous voulez qu'on leur donne plus de moyens ??? Même avec plus de moyens ces pros à orientation psychanalytique ne changeront pas leur vision de l'autisme. L'unique solution est que la France suive enfin les recommandations de la HAS, que la psychanalyse soit interdite dans la prise en charge de l'autisme (cf projet de loi du député Daniel Fasquelle) et que les méthodes éducatives soit institutionnalisées pour être profitables à un plus grand nombre.

Donc avant de donner plus de moyens, il faut changer tout le système !!! Et pour cela il faut d'abord que les pros à orientation psychanalytique s'arrêtent de s'occuper d'enfants autistes, leur vision de l'autisme étant néfaste pour nos enfants. C'est pourquoi je dis NON à votre pétition.

#33: -

merci chère josiane , je comptais en parler lundi au CMP et envoyer un mail à ceux qui le souhaite; tu m'as devancé commme toujours ! à l'avant garde !

P.B

#1: -  

11h16

Un détenu, évadé d'un hôpital psychiatrique du Val-d'Oise, recherché

Un détenu de 27 ans est activement recherché depuis son évasion vendredi de l'hôpital psychiatrique de Moisselles, dans le Val-d'Oise, où il avait été hospitalisé d'office, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie et de source judiciaire, confirmant une information du Parisien. Le fugitif, en détention provisoire depuis juillet 2011 dans le cadre d'une information judiciaire pour "enlèvement", "séquestration" et "extorsion en bande organisée" ouverte par le parquet de Senlis (Oise), avait été interné fin janvier à l'hôpital Roger-Prévot, à Moisselles. Il s'est échappé de l'hôpital vendredi midi, après avoir revêtu la tenue d'un autre patient afin de passer inaperçu, a précisé la gendarmerie, selon qui "l'évasion s'est faite sans violence".

Contacté par l'AFP, le parquet de Senlis a confirmé l'évasion, en précisant qu'un mandat d'arrêt avait été émis par le juge d'instruction en charge de l'affaire afin de retrouver le fuyard, "déjà connu de la justice". D'importants moyens de recherches ont été déployés pour tenter de retrouver le détenu.

#11: paslapeinedesecacher - hop .... vous ne nous aurez pas ...

"Vous êtes démasqués et nous parents passons le message.... "

Il est bien dommage de faire passer des messages erronés, justement !

Tout un chacun peut signer cette pétition en ligne, n'est-ce pas ?

Je ne connais pas monsieur Gillis, mais en tout état de cause il ne fait pas partie du collectif à l'initiative de cette pétition;

En revanche, 4 membres de ce collectif sont ou ont été des acteurs majeurs du scénario de notre humble existence et

pour être témoin

de leur implication, de leur dévouement, de leur abnégation et de leur travail acharné à défendre les droits des personnes handicapées mentale et des autistes (et à tout mettre en oeuvre pour qu'ils soient appliqués):

la scolarisation, le diagnostic et les prises en charges précoces, la formation des parents et des professionnels aux thérapies cognitivo-comportementales, la mise en pratique et le suivit de celles-ci (y compris dans des établissements accueillant des ados et jeunes adultes avec des déficits très importants et/ou n'ayant jamais bénéficié de prises en charges adéquates auparavant), organisation de conférences, formation des AVS, commissions MDPH, groupes d'habiletés sociales... entre autres choses...

je ne peux passer mon chemin sans vous informer de votre méprise !

Je souhaite à toute famille concernée par le handicap d'avoir la chance de rencontrer sur son parcours une de ces personnes.

Je vous invite à relire attentivement cette pétition et à ne pas sabrer, par manque d'informations, un travail de longue haleine, nous le savons tous, commencé il y a bien longtemps déjà par les membres de ce collectif là, en faveur de nos enfants.

Bien cordialement.

Maman d'un pré-ado autiste.