Non au parc éolien sur le plateau remarquable d'Innimond

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#3576 Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: rien à faire de l'avis des habitants

2015-06-11 14:46

#3537: I - Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: rien à faire de l'avis des habitants 

 tout a fait de votre avis

Beaucoup trop de messages sont éffacés alors qu'il ne se rapportent qu'àu projet, et aussi aux scandaleuses attaques de l'ancien maire.

 


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#3577 Faut-il se faire tout mou ...

2015-06-11 15:12

MEDIAPART

 

Lutter contre l’implantation d’éoliennes en étant antinucléaire

  14 mai 2015 |  Par jpd  

Quand on est farouchement antinucléaire, faut-il se faire tout mou face aux scandales liés à l’industrie éolienne pour ne pas jouer le jeu des pronucléaires qui animent en sous-main bon nombre d’associations anti-éoliennes ? Certainement pas, car si le principe d’utiliser le vent pour produire de l’électricité est une bonne idée, la façon dont se structure et s’impose l’industrie de l’éolien en France va dans le sens d’une poursuite du programme nucléaire.

  Nous sommes dans un village de la Vienne, à un jet de drone de la centrale nucléaire de Civaux, sur le territoire duquel des promoteurs envisagent l’implantation d’une « ferme » éolienne (1). Un projet dans le vent parmi d’autres dans un périmètre assez restreint de l’est et du sud du département. Si nous étions sensibles aux clichés qui font de l’éolienne une icône de la modernité écologique, nous devrions nous en réjouir, et bêtement considérer que cela est quand même mieux que le nucléaire. En termes de danger immédiat, c’est une évidence : si la centrale de Civaux s’aventure dans une « excursion » nous sommes foutus, rayés, liquidés ; si l’éolienne située à quelques centaines de mètres de chez nous se casse la gueule, on ira juste voir s'il n’y a pas quelqu’un coincé dessous.

Seulement voilà, ce n’est pas la centrale OU l’éolienne, mais la centrale ET l’éolienne. Et il ne s’agit pas là d’une réalité purement locale (évidemment ! Il faudrait plus de 1 000 éoliennes pour produire autant d’électricité que les deux tranches de Civaux) (2), mais d’un constat hexagonal. La loi sur la transition énergétique va déboucher sur l’affirmation d’une volonté, essentiellement propagandiste, de développer les techniques dites alternatives et durables (dont l’éolien est le fer de lance), mais surtout sur l’accroissement du parc nucléaire et l’allongement de la durée de vie des centrales. Qui plus est, ce qui va sortir du chapeau de Royal, c’est une confirmation de la toute-puissance d’EDF, qui pourra mettre en place son plan pour l’énergie sans que celui-ci puisse être contesté. Même s'il le voulait (ce qui n’est pas le cas), le gouvernement ne pourrait pas imposer une diminution de la part du nucléaire dans une stratégie qui prévoit et encourage une augmentation de la consommation d’électricité dans les décennies à venir. Au mieux, les énergies dites renouvelables ne feront que produire une partie de cette augmentation, ce qui veut dire que le nombre de tranches augmenterait même si la part du nucléaire diminuait.

 On se demande alors si les propagandistes de l’éolien, sous de nobles ambitions, ne cachent pas des objectifs plus ou moins inavouables.  

   L’industrie de l’éolien, une rente et un alibi  

Au départ, ce sont quelques petites et moyennes entreprises qui se sont lancées dans l’éolien industriel. Certes, parfois porteuses d’une « volonté écologique » bien-pensante, mais surtout qui se marie avec un business dans le vent en bénéficiant de pas mal d’avantages octroyés par l’Etat. Les choses changent vite. De très grosses firmes, comme Total, Siemens, Areva ou EDF , se sont emparées du marché en absorbant nombre de ces sociétés premières ou en créant les leurs dans un jeu peu transparent de poupées russes qui, au bout du compte, conjugue clairement de gros bénéfices en termes de pognon et d’image écolo.

Cette rente/alibi s’appuie en grande partie sur deux aspects des politiques énergétiques mises en œuvre :

  EDF surpaye le KWh aux promoteurs de fermes éoliennes  

Depuis les arrêtés du 17 novembre et du 23 décembre 2008, l'opérateur historique EDF est obligé d’acheter l'électricité produite par les éoliennes en France à 82 euros le mégawatt-heure, soit un montant supérieur au prix du marché. Le surcoût de cette aide aux investisseurs éoliens n’est nullement un effort de l’Etat puisqu’il est répercuté dans la contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe que tout consommateur peut voir sur sa douloureuse sans que, pour autant, la répartition de cette contribution, qui représente en moyenne 15 % de la facture de chaque feu, soit précisée.

Il y a, de plus, un engagement de l’Etat à maintenir constant le revenu de l’éolien pendant dix ans, renouvelable cinq années supplémentaires.

  Ludovic Grangeon, qui est loin d’être un « écolo », mais qui connaît bien son sujet puisqu’il a exercé à la Caisse des dépôts et consignations et fut président-directeur général de Véolia/Dakia dans le sud-est de la France, résume ainsi cette situation : « Comment faire fortune très vite en profitant d'une taxe publique obligatoire, payée par tout le monde, achetant à l'avance mes produits, sans aucune garantie de fourniture, sans contrôle de mes activités (l’Etat, par l’intermédiaire d’EDF, assure le promoteur d’être payé quelle que soit sa production)… et comment l’imposer à des collectivités locales “dociles”. Il en est ainsi aujourd’hui de l’éolien en France. »

  Le permis de polluer  

Il s’agit d’un protocole signé à Kyoto en 1997 (et entré en vigueur en 2005) qui est basé sur l’inébranlable foi selon laquelle l’économie de marché est le régulateur le plus naturel et le plus efficace pour résoudre toutes les questions qui relèvent de l’économie, et donc celles liées à l’émission de gaz à effet de serre. Or, depuis que le protocole est entré en vigueur, les émissions de CO2 n’ont pas plus baissé sur la planète que, depuis un siècle, les massacres et les inégalités grâce à la régulation naturelle de l’économie de marché !

Les entreprises et les Etats se sont vu attribuer des quotas d’émission en unité « équivalent CO2 ». Ces attributions sont censées diminuer au fil des ans. Les entreprises (ou les Etats) qui, bons élèves, n’ont pas atteint leur quota peuvent vendre leur « excédent » à d’autres entreprises qui, elles, les ont dépassés. C’est ainsi que s’est mis en place un véritable marché  qui est censé, par le jeu de l’offre et de la demande, amener à baisser ces émissions. Autrement dit, pour un gros polluer comme Total, investir dans l’éolien permet de polluer à moindre frais dans d’autres secteurs.

Au niveau des Etats, ce protocole permet à un pays industrialisé de s’affranchir d'une partie de ses obligations sur son territoire en faisant un investissement « propre » dans un pays en développement. Ces derniers n’étant pas soumis à des quotas, ils peuvent également y délocaliser leurs entreprises les plus polluantes puis, en diminuant progressivement leurs émissions, acquérir des droits à polluer qui peuvent être revendus dans les pays soumis à quotas.

C’est donc un véritable business coté en Bourse qui s’est mis en place autour de l’achat et de la vente de ces certificats d’autorisation à polluer. Et comme la fraude est concomitante au business en général, l’écologie n’échappe pas à la règle. En France, la Cour des comptes a dénoncé en 2012 plus de 1,8 milliard d’euros de fraudes aux certificats carbone, avec 18 procédures en cours. Dans le même temps, à Frankfort, 25 dirigeants de la Deutsche Bank étaient interpellés dans une enquête concernant une fraude du même type, évaluée par la police financière à 5 milliards (3).  

Quoi qu’il en soit, même sans fraude, le business est juteux. Le chiffre d’affaires de l’éolien, en France, est de plus de 10 milliards d’euros et, en quelques années, plusieurs dizaines d’investisseurs ont fait fortune dans le domaine des énergies renouvelables – les trois ou quatre premiers d’entre eux engrangeant plusieurs centaines de millions d’euros chaque année !

Une première conclusion s’impose : pour l’instant, avec les mécanismes mis en place, le vent sert plus à faire du fric qu’à produire de l’électricité. Mais alors, comment s’y prennent-ils pour faire avaler la pilule ?  

Comment les promoteurs s’y prennent-ils ?  

Offrez un plat de lentilles à un prisonnier qu’on aura affamé volontairement pendant plusieurs mois et il vous prendra pour Lucullus. Soit un petit village ou une communauté de communes situé dans une zone plus ou moins en voie de désertification (disparition progressive des services publics – poste, transports, école –, des commerces, des dotations financières pour l’entretien des routes et des bâtiments, etc.) à qui l’on propose soudain 120 000 euros par an pendant vingt-cinq ans et 225 000 euros au départ pour financer un projet. Par exemple, la société Valeco, pour vendre son projet (ou acheter les élus, c’est selon), n’hésite pas à proclamer que le projet d’implantation d’éoliennes dans le village dont nous parlions, La Bussière, permettrait de « maintenir la qualité de vie et des services, de maintenir le financement de la scolarisation  des élèves, de maintenir le bon état du niveau de la voirie communale… » Rien que ça ! Autrement dit, nous passerions progressivement d’un système avec un service public qui se veut égalitaire à une organisation sociale financée par les entreprises. Une école privée payée par Total, ou EDF, des chemins communaux inaugurés par Siemens ou Areva. Malgré ce cauchemar fort peu ragoûtant les yeux de certains élus et habitants clignotent alors comme ceux de Picsou à la vue de ce qui est pourtant, en regard de futurs emmerdements, une misère. Les propriétaires des terrains devraient quant à eux palper autour de 5 000 euros par an par éolienne. De quoi mettre un peu de beurre dans les épinards d’un agriculteur en difficulté, comme il en existe tant (4) !

  Demandons-nous alors pourquoi ces sociétés « productrices d’énergies renouvelables » n’achètent pas les terrains, ce qui leur reviendrait de très loin beaucoup moins cher au prix de l’hectare de terre agricole ! Officiellement, pour pouvoir rendre plus facilement à la nature ce qu’on lui a emprunté pour quelque temps. Mon cul ! C’est tout simplement parce que le propriétaire du terrain reste, quoi qu’il arrive et en dernier ressort, le responsable de ce qu’il a mis ou accepté de mettre chez lui. Par exemple, si l’investisseur disparaît pour une raison ou une autre avant ou à l’issue des vingt-cinq ans, c’est le propriétaire du terrain qui aura la responsabilité de démanteler l’engin. Coût : entre 150 000 et 800 000 euros selon les cas et les devis. Or la provision déposée à la caisse des dépôts par l’investisseur pour garantir un démantèlement en bonne et due forme n’est que de 53 000 euros. Le proprio n’aura plus que ses yeux pour pleurer, comme Perrette avec son pot cassé.  

Des réticences…  

Face à l’image « écolo » des éoliennes, s’y opposer n’est, dans un premier temps, pas chose évidente pour des antinucléaires convaincus, directement concernés par un projet d’installation d’une « ferme » à quelques centaines de mètres de chez eux, comme c’est le cas dans ce village.

D’abord parce qu’on doit impérativement s’interroger pour savoir si nous ne serions pas, malgré nous, victime du syndrome NIMBY (5) que nous avons mille fois dénoncé. Une fois s’être bien persuadé qu’il n’en est rien et que nos motivations sont quand même bien plus hautes, un second obstacle se présente, dès lors que l’on ne veut pas se contenter de belles déclaration de principe du genre « y a rien à faire tant que le système – capitaliste – est en place », mais agir concrètement pour que le projet ne se fasse pas : l’orientation politique de bien des associations anti-éolienne. 

Jusqu’à il y a peu, les oppositions les plus visibles à l’installation de parcs éoliens ont été des associations essentiellement environnementalistes qui, en s’appuyant sur un réflexe « NIMBY » compréhensible et largement partagé, mettent en avant la défense des paysages avec des arguments alarmistes sur la santé, en s’en prenant au « lobby éolien ». Elles omettent bien sûr de dire que les centrales nucléaire et les autoroutes de pylônes, question paysage, ce n’est pas mal non plus ! C’est que ces associations prennent bien soin de laisser le nucléaire dans le flou, à peine évoqué avec une formule ambiguë : « Jamais l’éolien ne remplacera le nucléaire. » Evidemment, chacun peut y retrouver ses petits tant l’affirmation est une évidence. Le pronucléaire l’interprétera comme une preuve de la nécessité de poursuivre et de développer le nucléaire ; l’anti, avec pas mal d’effort quand même, lira : l’éolien… « à lui tout seul » et avancera le bouquet énergétique et l’économie d’énergie. Evidemment ces associations qui dénoncent le lobby éolien masquent le fait  que certains de leurs membres sont, eux, intimement lié au lobby nucléaire.  

   Le Réseau pour un avenir sans nucléaire n’a donc pas tort de dire que « les anti-éoliens [...] sont la plupart du temps des pronucléaires mal déguisés ». Pourtant, ce qui est n’a pas vocation à rester éternel, et les antinucléaires feraient bien de ne pas laisser le combat contre l’implantation d’éoliennes à ces gens-là. Et donc bien de s’opposer aux projets tels qu’ils sont ficelés car ils s’intègrent dans une politique de poursuite du nucléaire et de niches offertes aux grands groupes pour faire fructifier leurs bénéfices ou recycler quelques « sales pratiques ». Nous sommes là très loin d’une simple application du principe de transformation l’énergie du vent en électricité.

Les écologistes ont longtemps rejeté certains arguments avancés par les environnementalistes, comme par exemple celui concernant l’impact de l’éolien sur la santé. EELV ne l’évoque même pas, le Réseau le jugeait démagogique et faux.

Pourtant, même si sur ces questions nous n’avons pas, la plupart du temps, matière à jugement définitif, il y a des contradictions troublantes. Ainsi, l’OMS fixe à 1 500 mètres la distance éolienne-habitation, tout comme l’académie de médecine en France. Pourtant, la loi ne prévoit que 500 mètres au minimum, sur la base d’une étude fournie par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) qui ne s’est préoccupée que du bruit et a totalement laissé de côté l’impact des infrasons dans son étude.  

Il faut prendre sérieusement en compte le fait que depuis quelques temps les luttes contre des projets d’implantation d’éoliennes se multiplient et que celles et ceux qui les animent ne sont pas obligatoirement des « pronucléaires mal déguisés ». Les futures batailles qui, comme nous le pensons, vont se multiplier, pourraient ressembler davantage à celles menées les grands travaux et porteuse d’une interrogation sur l’utilisation du territoire, qu’à un outil réactionnaire et anti-écolo primaire. Sans oublier que c’est bien dans ce genre de luttes que sont abordées et discutées les questions essentielles de la production énergétique, du comment et du pourquoi, entre gens directement concernés par toutes les nuisances, et non dans quelques cénacles de spécialistes, qu’ils soient écologistes de gouvernement ou radicaux.  

Tout projet abandonné à la suite d'une opposition et d’une lutte d’habitants, ne doit pas être interprété comme une défaite de l’écologie face aux pronucléaires, mais au contraire comme un bâton mis dans les roues de ceux qui veulent à la fois faire du fric sur les énergies renouvelables et conserver le nucléaire. La production d’électricité par la transformation de l’énergie du vent pourrait sans doute s’organiser autour d’un système décentralisé et contrôlé par les communautés humaines de base. Au lieu de cela la mise en place de l’industrie éolienne  s’organise selon un modèle technocratique hyper centralisé et incontrôlable, dont le nucléaire est le fleuron et auquel il est intimement lié. Une raison de plus pour s’y opposer.  


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#3578

2015-06-11 18:01

MEDIAPART

 

...Il faut prendre sérieusement en compte le fait que depuis quelques temps les luttes contre des projets d’implantation d’éoliennes se multiplient et que celles et ceux qui les animent ne sont pas obligatoirement des « pronucléaires mal déguisés ».

Les futures batailles qui, comme nous le pensons, vont se multiplier, pourraient ressembler davantage à celles menées les grands travaux et porteuse d’une interrogation sur l’utilisation du territoire, qu’à un outil réactionnaire et anti-écolo primaire.

Sans oublier que c’est bien dans ce genre de luttes que sont abordées et discutées les questions essentielles de la production énergétique, du comment et du pourquoi, entre gens directement concernés par toutes les nuisances, et non dans quelques cénacles de spécialistes, qu’ils soient écologistes de gouvernement ou radicaux... 

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2015-06-11 19:43


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2015-06-12 04:30


Le propriétaire reste responsable mais pas le promoteur

#3581 Re: Faut-il se faire tout mou ...

2015-06-12 10:24

#3577: - Faut-il se faire tout mou ... 

 Très important : 

pourquoi le promoteur n'achète pas les terrains ?

tout simplement pour laisser au propriétaire un champ de ferrailles dont ils aura la charge 

lorsque la sas ou autre société aura mis la clé sous ma porte , faute de rentabilité 

le. Gagnant sera la maison mère qui aura monté ce système uniquement destiné à s'enrichir en profitant des subventions des millions de contribuables que nous sommes 

il laissera tomber sa société exploitante au capital social de 20 a 50000 euros 

et le tour est joué

tout cela au nom de la transition énergétique et du climat qui sont des arguments en béton pour faire leurs grosses affaires en totale

impunite

 

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2015-06-12 15:13


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2015-06-12 16:12


40 ans

#3584 #3583 réponse au 3544

2015-06-12 22:12


Oui notre blog comme vous le dîtes, c'est toujours la même bataille pour les mêmes raisons et pour cause... pourquoi le problème des éoliennes arrive chez nous et pas chez les autres? Eh bien parce que chez nous les décisions arbritaires se sont prises, décidées, engagées et signées dans notre dos par le Maire mr Nodet qui a vendu une partie de notre territoire( 50 HA soit 500 000 M2) avec engagement d'un bail de 40 ans, signé seul en 2012 faute très grave! et ceci en douce, sans aucune information à sa population avant. Nous le savons depuis juin 2014 après avoir pris connaissance des faits déjà très anciens et en plus près pour le dépôt du permis de construire, autorisations de passage etc.. qui ont été déposés en décembre. Si tôt su, nous avons créé une association de défense surtout pour l'emplacement choisi qui nous révolte sur un emplacement remarquable par sa beauté, sa nature intacte,jamais détériorée, face à un paysage remarquable face aux Alpes et apprécié de tous, y compris le passage du sentier de grande randonnée 59! N'osons pas imaginer la dégradation complète du sîte, ses mastodontes, ses constructions, ses plates-forme, ses défoncements de sous sol ses accès de 5 ou 6 mètres de large pris de gré ou de force, la destruction de sa faune, sa flore, l'effacement d'un paysage en apocalypse!! Alors vous devrez comprendre nos revendications, mettez vous à notre place, et transposez chez vous cette figure et vous changerez d'avis! Nous faisons tout ce que nous pouvons pour stopper le projet avec grande peine même notre vote à 60% d'oposants ne nous donne pas grand espoir pour l'avenir.Si vous nous posez la question de savoir pourquoi le maire a été si bien réélu, et bien en mars 2014 il s'était bien gardé de nous informer de la situation alors je peux vous dire que maintenant il ne le serait pas

A lompnaz ils vont se partager les revenus mais pas le problème

#3585 Re: Re: Faut-il se faire tout mou ...

2015-06-12 23:46

#3581: Le propriétaire reste responsable mais pas le promoteur - Re: Faut-il se faire tout mou ... 

 Le promoteur a mis au point la technique de partage du revenu entre le propriétaire du terrain et les propriétaires alentour 

pour éviter les jalousies

mais au final , lorsque l'éolienne sera hors service , qui va devoir payer pour démonter la ferraille ?

y ont ils pensé ?

est ce que les propriétaires alentour vont payer alors que la feraille n'est pas sur leur terrain ?

certainement pas !

le pigeon restera le propriétaire qui aura partagé le pactole et devra payer la totalité 

du démontage 

les gens n'ont pas fini de se battre pour l'argent des éoliennes '

A lompnaz ils vont se partager les revenus mais pas le problème

#3586 Re: Re: Faut-il se faire tout mou ...

2015-06-12 23:48

#3581: Le propriétaire reste responsable mais pas le promoteur - Re: Faut-il se faire tout mou ... 

 Le promoteur a mis au point la technique de partage du revenu entre le propriétaire du terrain et les propriétaires alentour 

pour éviter les jalousies 

mais au final , lorsque l'éolienne sera hors service , qui va devoir payer pour démonter la ferraille ?

y ont ils pensé ?

est ce que les propriétaires alentour vont payer alors que la feraille n'est pas sur leur terrain ?

certainement pas !

le pigeon restera le propriétaire qui aura partagé le pactole et devra payer la totalité 

du démontage 

les gens n'ont pas fini de se battre pour l'argent des éoliennes '


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#3587

2015-06-14 21:30

x

association Innimond Nature et Protection du Patrimoine
L'auteur de cette pétition

#3588 avancement du projet industriel

2015-06-15 09:41

Information obtenue auprès de la DREAL :

"Le dossier d'autorisation d'exploiter d'Innimond est actuellement en cours d'étude, sa recevabilité n'a donc pas été prononcée.
Dans ces conditions et si le pétitionnaire maintient sa demande, l'enquête publique ne devrait pas commencer avant le 4ième trimestre 2015."


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#3589

2015-06-15 10:37

Merci pour cette information. Cela veut bien dire que les délais peuvent être longs et que le conseil municipal a tout intérêt à signifier la non reconduction du bail auprès d'EDF EN dès maintenant pour faire respecter le vote des habitants.


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#3590 Re:

2015-06-15 10:44

#3589: -  

 En effet les conseillers municipaux doivent exiger le plus tôt possible la non reconduction du bail !!!


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#3591 DEHORS !!!

2015-06-15 11:31

EDF retire toi !

ton dossier est plus que bancal (promesse de bail signée dans des conditions irrégulières, non de la population, risques environnementaux) et nous ne te laisserons jamais détruire notre cadre de vie pour de la pure spéculation financière !

Opposant d'Innimond

#3592

2015-06-15 11:37

S'ils voulaient bien que tout ce cirque s'arrête au plus vite, les conseillers pourraient prendre leur téléphone ou faire une lettre à la préfecture en expliquant pourquoi le projet de EDF EN est irrecevable ... L'association fait leur job, j'espère qu'ils en ont conscience ...

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2015-06-15 11:50



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#3594 Re: DEHORS !!!

2015-06-15 12:04

#3591: - DEHORS !!! 

 Non jamais EDF EN ne passera !

 

 


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#3595

2015-06-15 16:55

.


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#3596

2015-06-15 17:01

 


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#3597 Fan des énergies renouvelables, je suis devenu anti-éolien

2015-06-15 19:00

Il s’adresse à tous ceux « qui n’osent se défendre de peur de passer pour des emmerdeurs ». Le témoignage de ce militant anti-éolien en réaction à notre enquête sur les mots que souffle le lobby anti-éolien à ses sympathisants raconte comment cet écolo de cœur en est venu à créer le Collectif Allier Citoyen, qui s’oppose aux projets d’éoliennes.

Il n’est pas nécessaire d’être pronucléaire, retraité, avoir une résidence secondaire et plein d’argent pour ne pas vouloir subir des éoliennes industrielles de 150 mètres de haut.

J’habite avec ma femme et mes filles dans un petit village de l’Allier. Tout le monde dit que cet endroit est préservé : la nature est encore visible à perte de vue. C’est ce que nous sommes venus chercher, le calme, la tranquillité. Loin des villes, de la pollution.

Ce choix a un prix : peu de travail en milieu rural, des kilomètres pour voir un médecin, acheter à manger, emmener nos enfants à l’école, voir nos amis. Peu de loisirs : pas de théâtre, de musée, les cinémas sont à 35 kilomètres... en bref, bien pour les vacances mais un vrai choix de vie. Nous l’assumons, sans nous plaindre.

J’ai travaillé dans les énergies renouvelables pendant une vingtaine d’années. J’ai commencé par installer mon premier chauffage solaire chez un client, depuis, j’ai fait la promotion et l’installation de chaudières bois, pompes à chaleur, solaires photovoltaïques, poêles à bois avec bouilleur, appareils de traitement de l’eau « naturelle ».

Actuellement, je travaille dans un centre de traitement des déchets qui utilise des filières « propres », par conviction.

En janvier 2009, quand j’apprends qu’ils vont installer des éoliennes industrielles en face de notre maison, ma première réaction est de penser « c’est une bonne chose, ça participe à la protection de la planète ». Puis un voisin me dit de consulter le site de la Fédération Environnement Durable (FED), et là, je ne décroche plus, je me mets à me poser plein de questions.

Je décide de visiter des parcs pour me forger ma propre opinion, durant une semaine je parcours l’Aveyron, la Haute-Loire, je descends dans le Sud. Pour tout vous dire, durant cette semaine, je suis parcouru par un sentiment que je ne connaissais pas :

  • Mon côté « écolo » me pousse à dire que c’est nécessaire
  • Ma perception de ce qui m’entoure, cette impression de voir toujours les mêmes paysages

A mon retour, je contacte plusieurs personnes sur le département qui ont commencé avant moi à s’intéresser à l’éolien. Ils ont tous de bonnes raisons de ne pas vouloir de cette industrie aux portes de leurs maisons :

  • Le bruit
  • La perte de valeur de leur maison (tout le travail d’une vie)
  • Le coût pour les consommateurs
  • Les dangers de proximité,
  • La façon de faire des promoteurs
  • L’impact sur la santé
  • Le changement radical de leur environnement
  • Le fait de leur imposer « ça », sans tenir compte de leur avis
  • Le refus de nos élus d’évoquer les raisons de leur choix

Sur ce dernier point, quand je dis « évoquer », je suis gentil : je devrais plutôt dire la peur de dire que leur seule motivation, c’est l’argent.

voici pourquoi ils sont : POUR l'éolien

#3598 Re: Fan des énergies renouvelables, je suis devenu anti-éolien

2015-06-16 06:29

 

 les Pro éoliens  sont  POUR  L'EOLIEN  pour         l'Argent , l'argent, l'argent l'argent, l'argent  ......... 

 

l'éolien sans vent , cela ne les choque pas .

 

 

     

M.Lapalus

#3599

2015-06-20 07:02

Je remercie la personne qui a rédigé le texte de l'invitation à la journée d'activité du CCAS du samedi 20 juin et qui invitait, comme cela s'est toujours fait jusqu'à présent, les parents à se joindre à cette journée pour les enfants.

Un contre-ordre donné lundi exclue finalement la participation des parents qui s'étaient portés bénévoles (de fait, une personne : moi-même :)

Officiellement : raisons de sécurité

Point de vue personnel : on est tombé bien bas

 

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2015-06-20 07:15